Le témoignage du Pr Jean-Louis Caccomo, interné de force pendant 2 ans sur demande du président de son université

Jean-Louis Caccomo, économiste, universitaire, auteur de 70 articles dans des revues universitaires à comité de lecture, et de plusieurs ouvrages dont Le modèle français dans l’impasse, aux éditions Tatamis (2013), a été interné de force en hôpital psychiatrique pendant deux ans, sans la moindre justification médicale, et par une autorité, son université, qui n’a justement aucune autorité en la matière. Sorti récemment de cet enfer par miracle, il a pu la réintégrer et recommencer à des donner ses cours. Mais il est à nouveau harcelé par la même université, qui tente à nouveau de se débarrasser de lui en le faisant interner de force. Il témoigne :

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56 Comments

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  • Vautrin , 27 janvier 2015 @ 9 h 52 min

    Rien d’étonnant, tout de scandaleux. Il faut avoir vécu dans le panier de crabes universitaire pour savoir combien de luttes de pouvoir et de bassesses constituent le fonds de ces officines. La valeur scientifique ne compte pas, on se contente de dénombrer les publications, sans les lire, et aussi à les empêcher lorsqu’elles ne suivent pas la ligne générale du Parti. L’important semble de décider qui, parmi les membres du SNESup, de préférence affiliés au front (bas) de gauche, prendra les guides de l’Université, des départements, des masters etc…

    Le malheureux Pr Caccomo a été victime de son attachement au libéralisme : aux yeux du Parti, c’est une faute majeure. Je puis vous citer le cas exactement inverse d’un maître de conférences manifestement psychotique, toxicomane, absent deux ans durant sans justification et jamais inquiété (il continuait à toucher son salaire de base). Personne ne l’a fait enfermer : il est vaguement trotskyste libertaire. Ce qui lui a valu la mansuétude du président de l’Université. Tout de même, comme l’affaire s’ébruitait, on a permis à ce “collègue”… de demander son changement d’université.

    Affaire bien réelle. Contrairement au Professeur Caccomo, je ne trouve pas l’Université merveilleuse. Comme l’écrit Obertone, elle est “le bac à sable du Parti”, elle forme via l’UNEF et ses officines satellites les cadres des partis fascistes de gauche, notamment du PS. Pour le reste, elle persiste à moudre sempiternellement les mêmes théories éculées, et malheur à qui s’en éloigne. Au point qu’en prenant ma retraite, j’en suis arrivé à la conclusion que les universités n’étaient d’aucun profit pour la Nation et qu’il fallait ou bien les réformer de fond en comble ou bien les supprimer.

  • delaye , 27 janvier 2015 @ 10 h 07 min

    Nous nous trouvons donc en URSS sous Staline, où ces ignominies étaient courantes. Voilà ce qu’est cette abjecte gauche. Cet Universitaire s’est-il adressé à l’Institut pour la Justice, car avec la taubira et le “mur des cons” des juges gauchistes, il n’est pas certain qu’il obtienne ce auquel il a droit? Cette affaire est atterrante!

  • kerneilla , 27 janvier 2015 @ 10 h 24 min

    Je confirme ce type de pratique à l’Université, pour l’avoir subi moi-même à l’Université de Bourgogne…

  • chris_isere , 27 janvier 2015 @ 10 h 27 min

    incroyable, mais on est ou en URSS, j’espère que M.CACCOMO va avoir gain de cause, il faut que beaucoup se mobilisent pour l’aider

  • kerneilla , 27 janvier 2015 @ 10 h 29 min

    Je confirme (après 37 ans de carrière universitaire, dans trois universités);
    Je suis d’accord pour une action de groupe avec les collègues qui ont subi le même ostracisme

  • panny , 27 janvier 2015 @ 10 h 30 min

    C’est fou, c’est le cas de le dire.

    Au delà du cas de ce professeur, on peut être en droit de se demander comment il est possible à en arriver là.
    Un état qui, en plus de museler la libre expression, rendent possibles de telles situations (alors que, dans de nombreux domaines, les prescriptions tatillonnes sont foison), ne peut être qualifié que de TOTALITAIRE.
    Allez, vivement 2017.

  • champar , 27 janvier 2015 @ 10 h 48 min

    Effrayant !

    Pour sa diffusion, je pense qu’il vaudrait mieux faire appel aux media alternatifs comme internet qu’au politiquement correct.

    Je suis quand même étonné que personne n’ait cherché à le voir et à le sortir de là (famille, amis, collègues, étudiants) lorsqu’il était interné.

    Lorsque rien ne s’explique en apparence dans des combines de ce type (complicités multiples : autres professeurs, médecins), il y a toujours une logique : probablement la franc-maçonnerie.

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