Morbihan : une circulaire coule les classes de mer

Morbihan. Les semaines de découverte du littoral pour les écoliers se feront sans bateau. La faute à une circulaire de 2006, appliquée depuis 2012 dans le département par les Affaires maritimes, qui exige que, « pour les sorties sur des navires à moteur, quels que soient le prestataire et la navigation envisagée, le pilote du navire doit être à minima titulaire du brevet de Capitaine 200 (un permis professionnel de marin, ndlr) ».

Dans les centres de loisirs du littoral, on s’étrangle : « Pour obtenir ce brevet qui coûte 8 000 euros, il faudrait que nos six moniteurs titulaires du permis mer retournent plusieurs mois à l’école et effectuent un stage d’un an avec un marin. Et pendant ce temps, on fait comment ? » s’interroge Frédéric Rénier, directeur adjoint du centre d’Arzon.

Bornées, les Affaires maritimes morbihannaises font remarquer « qu’une réglementation existe et qu’elle se doit donc d’être appliquée. Elle l’est sans excès de zèle. » “Conséquence : une baisse de l’activité est déjà ressentie à Arzon”, rapporte Ouest-France

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11 Comments

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  • 0 / 10
  • Sympathisant , 27 février 2014 @ 12 h 56 min

    En Socialie, on se doit de protéger l’homme contre lui-même.
    Il est interdit de prendre des risques, même en connaissance de cause.

    Nous ne mourrons donc jamais comme conséquence de la modestie des diplômes de nos pilotes.

    De faim ou d’ennui peut-être. Est-ce bien rassurant ?

  • baldag , 27 février 2014 @ 14 h 41 min

    On n’est plus à une imbécilité sécuritaire près, dans notre pays. Dans peu de temps, nous aurons obligation de contrôle respiratoire, de consulter une boussole homologuée à chaque pas que nos ferons et de vérifier notre taux bactérien toutes les heures!

  • monhugo , 27 février 2014 @ 15 h 00 min

    En fait en Chiraquie – kif kif bourricot que tout cela.

  • passim , 27 février 2014 @ 16 h 04 min

    Pitié !
    Avec de pareilles remarques, vous allez les pousser à réglementer la pratique de la voile, en créant un permis, alors qu’il n’y en a pas en France.
    Ce que vous dites est exact : pas mal de gens achètent un voilier parce qu’ils sont incapables de passer leur permis moteur. Ils utilisisent leur voilier comme un bateau à moteur, étant aussi incapables de marcher à la voile.
    Mais vous savez bien qu’un voilier naviguant au moteur n’a aucune priorité sur un bateau à moteur.
    Je navigue depuis 40 ans, traversées océaniques en solo. Et je bénissais l’incohérence dont vous parlez.
    Un permis pour naviguer à la voile ? Le simple instinct de conservation suffit pour ne pas se lancer en haute mer sans pressentir, ou pas, qu’on possède une compétence suffisante.

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