Greta, l’autiste écolo suédoise, jusque sur nos façades ! (Vidéo)

Vous aurez remarqué les longues nattes de la jeune autiste suédoise portée aux nues par une population de jeunes accros au portable et voyageant en avion avec papa-maman à la première occasion. Sans parler de leurs jeans troués, résultat d’un long traitement chimique qui tue ! De leurs sushis et autres barquettes alimentaires, de leurs perpétuelles bouteilles d’eau qui ne les lâchent pas. Mais n’oublions surtout pas les parents du jeune Timm, récemment forcés de payer une amende de 50 € chacun pour absence inexcusable d’un seul jour et entrainés dans une folie de sessions juridiques qu’ils ne peuvent assumer.

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Une nouvelle fresque murale a fait son apparition sur une façade, Cité du Sureau, à Bruxelles: il s’agit du visage de l’activiste suédoise pour le climat Greta Thunberg. Cette fresque est l’œuvre d’Encq De Ruddere, à l’initiative du propriétaire de la maison, un de ses amis qui, je suppose, est un recycleur-environnementaliste-donneur-de-leçons de première. Bien entendu, la Ville de Bruxelles a soutenu le projet.

La jeune autiste y est représentée avec ses deux longues nattes. (Il aurait dû les peindre plus longues, le grand maître, on aurait pu s’en servir comme sonnette) Pour lui, le choix de l’illustration était évident. « Elle symbolise les marches pour le climat. Lorsque je vois passer ces jeunes, je suis fier, même si j’ai honte aussi », déclare-t-il. (La honte, c’est de voir des gamins sécher les cours pour se balader et se prendre pour les rédempteurs de l’humanité) « Lorsque j’avais son âge, ma seule préoccupation était d’être amoureux. Je ne m’inquiétais pas du climat. »

Le propriétaire de la maison et son copain fresquiste espèrent ainsi donner une visibilité supplémentaire aux jeunes activistes (activistes quand cela les arrange) pour le climat et leur témoigner leur reconnaissance.

Les ados avides de considération défilent. Leur agitation fait penser aux sorciers indiens de Lucky Luke, lancés dans une danse frénétique pour faire pleuvoir. Le problème, c’est que ces gamins se laissent manipuler par des intérêts bien moins honorables. Le 15 mars jour d’une «grève scolaire mondiale pour le climat ». On s’attendait bien sûr à une avalanche d’éléments de langage vous expliquant une énième fois que, par votre faute, nous sommes au bord du gouffre : la planète va se réchauffer d’une dizaine de degrés, la mer va monter de plusieurs mètres d’ici l’année prochaine. J’espère que vous vous sentez bien coupables.

Malgré ces valeurs sûres pour faire les importants, les inquiets du climat doivent désormais faire face à trois problèmes. Le premier, c’est que leurs arguments sont tellement stéréotypés qu’à peine ils prononcent trois mots qu’il est possible, avec un entraînement minimal, d’anticiper la fin de leur phrase. Les alarmes sur tel ou tel phénomène soi-disant « inédit » relèvent davantage de la communication que de l’exposition objective de la situation climatique.

 

Le second problème, c’est que le grand public se lasse de plus en plus de ces focalisations sélectives, changeantes au gré des fluctuations des multiples courbes climatiques à disposition. Troisième problème : les « solutions » proposées telles que la transition énergétique sont en train de se révéler telles qu’elles sont : des politiques dispendieuses, socialement injustes, et dont les effets sur le climat seront nuls.

Pour faire face à ces vents contraires, les redresseurs de torts ont eu une idée : exploiter les enfants. Ne reculant devant aucune outrance, ils se sont choisi une égérie en la personne d’une gamine suédoise atteinte d’autisme pour promouvoir une « grève scolaire » de tous les enfants du monde, destinée à dénoncer l’inaction climatique.

Quiconque a des enfants sait combien ils peuvent être angoissés devant le monde qui s’offre à leurs yeux, un monde qu’ils connaissent mal. Ils s’effraient à l’idée qu’ils puissent ne jamais réussir à y évoluer de manière autonome. C’est le rôle des adultes que de les rassurer, de leur apprendre à surmonter leur peur.
Lorsque des adultes ne répondent pas à ce devoir, lorsqu’ils s’abaissent à exploiter une angoisse infantile en l’étalant, en l’exposant sciemment, ils commettent un crime moral qui ne peut avoir aucune circonstance atténuante, aucune indulgence de principe, quoi que l’on pense de la cause.
Je vous invite à admirer les photos sur ce lien. Je ne sais pas si vous aimeriez voir votre fille brandir ce genre d’écriteaux ?

http://www.jacques-tourtaux.com/blog/france/marche-pour-le-climat-et-si-la-liberation-sexuelle-des-femmes-et-la-protection-de-la-planete-etaient-un-seul-et-meme-combat.html

Malheureusement le terrorisme intellectuel sur ces questions n’a que trop bien fonctionné. Qui dénonce cette instrumentalisation des souffrances psychiques d’une adolescente, alors qu’un tel procédé indignerait n’importe quel éditorialiste s’il était question d’autre chose que de l’intouchable religion climatique ?
Pour l’instant, il semble que les jeunes ne soient pas encore trop nombreux à se laisser manipuler. Sans doute les manifestants ont-ils l’impression d’agir en révolutionnaires, mais la réalité est que les mots qu’ils scandent leur ont été rabâchés depuis des années par les adultes.

En plus d’être odieuse dans son principe, la « grève climatique » à laquelle certains enseignants et certains chercheurs ont appelé est parfaitement illégale. Les textes en vigueur sont très clairs : par définition, « la grève est une cessation collective et concertée du travail destinée à appuyer des revendications professionnelles ». Exiger qu’on empêche la pluie de tomber ou le soleil de briller n’a rien d’une revendication professionnelle. Il s’agit d’une revendication politique, explicitement exclue du champ du droit de grève par un arrêt du Conseil d’État (Rousset, 8 février 1961).

C’est sans doute ce point qui montre le plus clairement le caractère non-professionnel de la grève des ados : l’employeur des enseignants et des chercheurs étant le ministère de l’Éducation nationale ou celui de la Recherche, on attend que s’ouvre une négociation dans laquelle Jean-Michel Blanquer serait sommé d’interdire aux États-Unis et à la Chine d’émettre du CO2.

Qu’ils n’instrumentalisent pas le droit de grève et, surtout, qu’ils cessent d’enrôler nos enfants dans leurs sombres lubies. (Source : Résistance Républicaine).

Anne Schubert -Riposte laïque

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