Nicolas Doze à propos de l’ubérisation de l’économie : “C’est une mutation industrielle”

Dans “Good Morning Business” ce 25 juin sur BFM Business, Nicolas Doze donne son point de vue sur l’ubérisation de l’économie. D’après lui, c’est un modèle économique qui demande énormément de capital numérique et beaucoup moins de capital humain. Ainsi, Uber (1 500 salariés) est valorisé comme Orange, Netflix (2 200 salariés) comme Saint-Gobain et AirBnB (600 salariés) comme PSA Peugeot-Citroën (180 000). Selon Nicolas Doze, il faut donc adapter la société à cette nouvelle donne car cette révolution va irriguer l’ensemble de l’économie pour enfin créer de la croissance :

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5 Comments

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  • V_Parlier , 26 juin 2015 @ 16 h 48 min

    Ouaip, adapter la société, c’est: tout le monde dehors!
    Déjà pour l’emploi industriel la délocalisation s’en est chargée, et maintenant pour les services qu’on nous a tant présentés comme les emplois essentiels de l’avenir, c’est du travail au black! Au moins qu’ils jouent le jeu et qu’ils légalisent purement et simplement le travail non déclaré, remboursent les licences chèrement payées (taxis, cafés, etc…) et tout le monde aura les mêmes chances!!! Sacrés socialo-libéraux, va! Tous à mettre dans le même sac!

  • Cap2006 , 26 juin 2015 @ 22 h 30 min

    Doze pose la bonne question : l’état providence et notre système social doivent se financer sur autre chose que le travail…

    L’histoire des taxis n’est que de la rigolade.
    Aucune profession n’est à l’abri

  • Philg , 27 juin 2015 @ 12 h 47 min

    Uber un modèle sans charges sociales…il est certain que nos syndicats qui trustent les conseil d administration des innombrables caisses de notre modèle social ont du souci à se faire…mais les salariés et les taxis ont tout à gagner de retrouver leur liberté d’assurance maladie et retraite…notre système coûte de 40 à 70% plus cher que celui de nos voisins pour une couverture inférieure…donc vive Uber !

  • petrel68 , 27 juin 2015 @ 15 h 59 min

    hé oui … concernant les cotisations sociales (au sens large), pourquoi ne pas les prélever sur la base de la valeur ajoutée (déjà connue au titre de le TVA) d’une entreprise plutôt que sur la masse salariale ? ce serait infiniment plus juste sur le plan humain, car ça rendrait vaines les tentatives de grand remplacement des hommes par des machines !! les machines ne serviraient dès lors que lorsqu’elles apportent un réel plus dans l’accomplissement de la tâche, par exemple au niveau qualité (machines de précision) ou au niveau sécurité (tâches dangereuses).

  • Bardamu , 27 juin 2015 @ 18 h 02 min

    En passant: ceux qui vendent des produits (mettons de l’électricité) sans avoir d’appareil de production, cela s’appelle des intermédiaires… non ?

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