20 ans, migrants et lâches!

Par Alain Sanders

Alors que trois Américains et un Anglais, au péril de leur vie, ont maîtrisé un islamiste fortement armé (quand d’autres se carapataient dans un wagon sécurisé…), on a droit, nous, à des migrants jeunes, âgés d’une vingtaine d’années, pétant la santé, qui débarquent par paquets de mille. « Pour fuir la guerre dans leurs pays », nous explique-t-on.

Ils sont syriens, libyens, afghans, érythréens, irakiens, maliens, soudanais, etc. Et, au lieu de faire face, chez eux, à leurs ennemis, ils viennent se planquer chez nous. Où ils se conduisent de surcroît comme en pays conquis. Nous ne parlons pas là de vieillards, de mères et de leurs enfants, de malades, mais de gaillards en pleine santé. Et prêts à faire à l’occasion, comme on le voit à Calais et dans des centres d’hébergement parisiens, le coup de poing contre les forces de l’ordre.

Ils n’aiment pas suffisamment leurs pays pour les défendre et on voudrait nous faire croire qu’ils aimeront un jour le nôtre ? Sur internet, dans une « Lettre ouverte à un réfugié de 20 ans qui refuse de se battre pour son pays », on lit notamment : « Tu n’as pas de courage, tu n’as pas d’honneur, tu n’as plus de pays. Je ne te méprise pas, tu n’en vaux pas la peine. Tu as réussi à escroquer tes parents pour avoir de quoi payer les passeurs, tu continueras à vivre en parasite puisque c’est comme ça que ça fonctionne et que c’est l’idéal qu’on t’a fait miroiter. »

C’est comme ça que ça fonctionne parce que nos politiques et des comités de soutien manipulateurs font tout pour ça. Au lieu de prendre des mesures de simple bon sens : faire passer un conseil de révision à ces jeunes déserteurs et, s’ils sont reconnus « bons pour le service », les renvoyer d’où ils viennent. Dans leurs pays où il y a d’autres jeunes gens qui, eux, s’opposent par les armes à leurs persécuteurs.

Au lieu de ça, on les installe dans des centres d’hébergement où, manipulés par des comités Tartempion, ils deviennent chaque jour plus revendicatifs et plus agressifs à l’égard des travailleurs sociaux. Nous pourrions remplir tout le journal avec la seule relation d’incidents graves dans des structures d’accueil comme le Centre Losserand (Paris XIVe), le Centre Gravelle de Joinville-le-Pont, France Terre d’Asile, le refuge La Mie de Pain (Paris XIIIe), etc.

Chris Norman, l’un des héros du Thalys, un consultant britannique de 62 ans qui a contribué à mettre Ayoub el-Khazzani hors d’état de nuire, a déclaré : « Notre seule chance de survivre, c’est d’agir ensemble. » Oui : agir ensemble. Par-delà les structures cazeneuvesques dont la lâcheté et la flagrante inefficacité confinent parfois à la complicité.

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