L’ambassade de Hongrie remet à sa place SOS Racisme

D’abord, les accusations délirantes et les invectives haineuses de SOS Racisme, un lobby gavé d’argent public :

Viktor Orban ouvre la chasse aux musulmans

L’autorisation donnée ce jour par le premier ministre de Hongrie – Viktor Orban – de tirer à balles réelles sur les migrants fait franchir une nouvelle étape dans l’ignoble.

Après s’être fait connaitre pour s’en être pris aux contre-pouvoirs et notamment les médias, Viktor Orban a poursuivi par la montée en puissance d’un discours raciste de plus en plus hystérique à l’endroit des migrants.

Ce discours raciste, qui s’est traduit par des actes de plus en plus insensés – barrières de barbelés aux frontières, expulsion manu militari de migrants vers d’autres pays… -, se déploie à un nouveau niveau: celui d’administrer la mort à des civils.

La dérive fasciste du régime de Viktor Orban doit amener l’Union européenne à enfin réagir sérieusement en prenant, si besoin en était, des sanctions adéquates.

Que signifie l’idéal européen si on accepte sans ciller qu’un de ses pays l’assassine un peu plus chaque jour?

La crise des réfugiés, née de crises lointaines mais aussi des égoïsmes nationaux ici, sera l’occasion d’une solidarité réaffirmée ou d’une déliquescence de nos valeurs d’accueil, d’égalité et de démocratie. Aux institutions européennes et aux États membres de prendre leurs responsabilités!

Contact presse: 06 78 04 74 90

Puis la réponse argumentée et intelligente de l’ambassade de Hongrie en France à SOS Racisme (vous allez voir, le niveau n’est pas le même) :

Nous avons le plus grand respect pour SOS Racisme et son action de vigilance à l’égard des comportements racistes en France et ailleurs.
Toutefois, pour rester crédible, cette association doit veiller à ne pas fonder ses jugements sur des contre-vérités. C’est hélas le cas de son communiqué récent sur la Hongrie intitulé « Viktor Orbán ouvre la chasse aux musulmans ». Permettez-nous d’y apporter les corrections qui s’imposent :
– « L’autorisation donnée ce jour par le premier ministre de Hongrie de tirer à balles réelles sur les migrants… administrer la mort à des civils » : FAUX, c’est exactement le contraire qui a été autorisé : « des armes non susceptibles de donner la mort » . C’est écrit en toutes lettres dans les textes législatifs concernés, veuillez en prendre connaissance, ils sont disponibles sur Internet.
– « …actes insensés tels que barrières de barbelés et expulsion manu militari de migrants vers d’autres pays » : si la barrière de barbelés est un « acte insensé », il faut en demander compte à la Convention de Schengen qui impose à la Hongrie de défendre la frontière extérieure de l’Europe par tout moyen approprié. Nous comprenons la logique de SOS Racisme, mais on ne protège pas une frontière en traçant une ligne dans le sable avec le doigt, et l’on ne peut pas reprocher à un pays membre de l’Union Européenne d’exécuter les obligations qui en découlent et que d’ailleurs tout le monde lui réclame.
– Quant à « l’expulsion manu militari de migrants vers d’autres pays », nous ne voyons pas où SOS Racisme veut en venir : quels sont ces « autres pays » ? L’Autriche, par laquelle tous les migrants veulent passer pour aller en Allemagne ? Si c’est cela, on n’a pas besoin de les « expulser », ils y vont d’eux-mêmes. Si c’est un autre pays, nous ne voyons pas lequel : pouvez-vous préciser votre pensée ?
– Les « sanctions adéquates » réclamées de l’Union Européenne n’ont pas été prises pour la bonne raison qu’il lui est évidemment impossible de sanctionner (1) des actions qui n’existent pas et (2) des actions qui sont imposées par ses propres conventions.
Les autres accusations : « dérive fasciste », « idéal européen assassiné » et autres amabilités sont des prises de position politiques qui n’engagent que SOS Racisme. Chacun est libre de penser ce qu’il veut, quitte à être jugé pour le caractère ridiculement excessif de ses propos. Mais pour rester crédible au moins sur le reste, il est préférable de vérifier ses sources avant de sortir devant l’opinion publique.

L’Ambassade de Hongrie en France

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38 Comments

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  • 0 / 10
  • odiled , 26 septembre 2015 @ 13 h 38 min

    si c’était le cas il y a 20 ans, aujourd’hui cette association ne pense qu’a défendre les ex immigrés des autochtones, cela fait un peu mal aux entournures

  • Vincent , 26 septembre 2015 @ 14 h 43 min

    SOS racisme est une association loi 1901 subventionnée à 90% par la Mairie de Paris et autres collectivités donc inféodée au pouvoir socialiste ! Elle ne représente qu’elle même et sert de bras armé au régime socialiste !
    Bravo à l’ambassadeur de Hongrie , excellente réponse ! Eljennek a Magyarok !
    Egyetértek 100% vele ! Köszönöm Magyarországot hogy védelje az Europai határait !

  • yan , 26 septembre 2015 @ 18 h 41 min

    ça , ils en ont jamais parler nul part merci de m’avoir éclairé

  • yan , 26 septembre 2015 @ 18 h 44 min

    c’est surtout NOUS , français qui en sommes victimes , toi pauvre français , t’es juste bon a te taire car sinon tu seras traitez de fachos mais leurs petites têtes blondes , elles ont le droit de dire nique la france et de nous traitez de sales français , le raciste anti blanc n’existe pas pour la bonne et unique raison qu’on ne peut pas portez plaintes !! les flics refusent de prendre nos plaintes mais alors pour eux , là c’est une autre histoire

  • lepeuplier , 26 septembre 2015 @ 19 h 20 min

    Bravo à l’ambassade de Hongrie !
    Et toc !

  • Trucker , 27 septembre 2015 @ 0 h 39 min

    SOS racisme peut être mais pas SOS connerie visiblement !

  • sergeG , 27 septembre 2015 @ 9 h 12 min

    La légalité des décisions d’attribution de subventions des collectivités locales à des associations doit être appréciée au regard de l’intérêt public local. L’article L. 1111-2 du code général des collectivités territoriales précise ainsi que « Les communes, les départements et les régions règlent par leurs délibérations les affaires de leur compétence. Ils concourent avec l’État à l’administration et à l’aménagement du territoire, au développement économique, social, sanitaire, culturel et scientifique, ainsi qu’à la protection de l’environnement et à l’amélioration du cadre de vie. Les communes, les départements et les régions constituent le cadre institutionnel de la participation des citoyens à la vie locale et garantissent l’expression de sa diversité. » Cet article permet donc à une collectivité locale d’octroyer des subventions à des associations qui par leur activité répondent à un intérêt public local, au profit des habitants de la collectivité concernée. Par ailleurs, la jurisprudence considère que les collectivités locales doivent respecter une neutralité qui exclut une prise de parti soit dans un conflit collectif du travail, soit dans le cadre d’un conflit politique national ou international. Ainsi, le Conseil d’État a estimé, dans sa décision « Commune de Blénod-lès-Ponts-à-Mousson » du 19 novembre 1990, qu’une délibération prévoyant la prise en charge des frais de transport d’habitants de la commune pour participer à une manifestation pour « la défense de la sécurité sociale » et à « une marche pour la paix » avait un objet qui ne présentait pas un caractère d’utilité communale. En matière de conflit politique, le Conseil d’État a considéré comme illégale une subvention attribuée au profit d’une action de solidarité internationale (Conseil d’État, 23 octobre 1989, commune de Pierrefitte-sur-Seine). La Haute Assemblée a annulé la délibération en raison du motif politique qui la fondait, la prise de position en faveur d’un gouvernement étranger dans le cadre d’un conflit l’opposant à un autre État étranger. De même, le Conseil d’État a considéré comme illégale une délibération accordant une subvention à une section locale de la LICRA (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme), au motif que son action est de nature politique et partisane (Conseil d’État, 28 octobre 2002, commune de Draguignan). Ainsi, la jurisprudence a toujours exigé un intérêt direct pour les administrés de la commune, soit expressément, soit implicitement. Enfin, une circulaire n° NORINT B0000173C du 28 juillet 2000 a appelé l’attention des préfets sur les conditions dans lesquelles les collectivités locales peuvent octroyer des subventions aux organisations syndicales professionnelles et aux organismes à but non lucratif. En tout état de cause, en matière de contrôle de légalité, l’article 72 de la Constitution du 4 octobre 1958 dispose que : « Dans les collectivités territoriales de la République, le représentant de l’État, représentant de chacun des membres du Gouvernement, a la charge des intérêts nationaux, du contrôle administratif et du respect des lois ». Dans ce cadre, il lui appartient de déférer les actes des collectivités locales qu’il estime contraires à la légalité. Il est de la seule compétence du préfet de juger de l’opportunité d’un déféré.

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