Vidéo / Sexs toys en chocolat et Monnaie de Paris!

Par Edmond Furax

Il est fort à parier que place Vendôme, l’un des lieux les plus sécurisés de Paris, du fait de la présence du ministère de la Justice et de nombres de boutiques de très grand luxe, nul n’ait détaché le plug annal (The tree) du pseudo artiste  Mc Carthy, pas davantage qu’il se soit fait gifler par un passant mais pas un sbire rémunéré à cet effet. Pour preuve, malgré d’innombrables caméras de surveillance, nul ne fut retrouvé…

C’est encore un coup monté pour désinformer, faire couler beaucoup d’encre, de mots, d’images, de fric et ainsi hisser sa cote sur le marché de “l’art” contemporain!

On commence à bien connaître la chanson, son refrain et ses magouilles…

Il n’y a plus d’argent pour les monuments historiques mais il coule à flot pour l’art contemporain et autres délires, telle la partouze que vous avez financée au musée d’Orsay!

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Programme du moment: inauguration de la fondation Bernard Arnaud dite Louis Vuitton, Fiac (Foire Internationale d’Art Contemporain),  exposition  Marcel Duchamp, pionnier de l’art malsain dit provocateur”, chantre de l’urinoir, etc.

Donc cette semaine, Guimauve le conquérant est monté au créneau pour soutenir ses ploutocrates de potes et “l’art”nauséabond  qui leur est assorti. Comme la France va bien et ne connait aucun problème, il a usé ses loisirs  et notre fric à se ballader d’une inauguration à l’autre.

Evidemment, celui qui dédaigne les sans-dents a soutenu haut et fort et par deux fois, dont lors de la réouverture du musée Picasso, cet art dégénéré, fustigeant, par des propos et un ton  extrêmement méprisants, ceux qui n’apprécient pas ces déviances onéreusement imposées et volant au secours de Mc Carthy et de ses bobards en tous genres, il osa ajouter: «les artistes, ce sont ceux qui affrontent l’intolérance, la bêtise, qui conduit à agresser un artiste ou à détruire son œuvre».

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Comme par hasard, le 17 octobre dernier, sous couvert de protection et d’aides au marché, etc., l’assemblée votait le non assujettissement des oeuvres d’art à l’ISF, loi concernant fort peu d’entre nous mais arrangeant bien, entre autres,  deux de nos grands “mécènes” nationaux que sont, parmi certains… messieurs Pinaut et Arnaud….

Et revoilà qu’à grand frais, l’on nous ressort encore cet obsédé  de Mc Carty (Ne me demandez pas la relation entre la Monnaie de Paris, une manufacture de chocolat, des Saint Nicolas et des sex toys, si ce n’est le fric et la satisfaction des cerveaux bien perturbés de nos “élites”, celles qui détestent la France et les Français, prônent l’ABCD de l’égalité et l’apprentissage de la sexualité dès le plus jeunes âges,  etc.

A cet effet, je vous laisse apprécier l’un des discours officiels* (estampillé Nouvel Obs) accompagnant et louant cette onéreuse  et insane initiative qui, enrichissant les artistes contemporains et leur collectionneurs milliardaires, appauvrit, non seulement, les esprits mais encore et toujours  les contribuables!

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* Coïncidence ? Au moment où le Salon du chocolat ouvre ses portes à la porte de Versailles à Paris (du 29 octobre au 2 novembre), la Monnaie de Paris accueille la “Chocolate factory” de l’artiste américain Paul McCarthy.

Même si beaucoup ne connaissent pas son œuvre en France (on avait pu voir une de ses installations lors de l’exposition Los Angeles au Centre Pompidou en 2006), la mise à mal de son “Tree” sur la place Vendôme la semaine dernière a créé la polémique. Détail : contrairement à ce qui a été souvent dit ou écrit, cet arbre géant à l’allure de plug anal n’a pas été proprement vandalisé. En effet, les personnes qui se sont attaquées à cette sculpture gonflable ont simplement cisaillé plusieurs des câbles qui la fixaient au sol. Celle-ci étant désormais inclinée, les responsables de la Fiac, commanditaires de l’installation, ont décidé de la dégonfler. Après quoi McCarthy a décidé de ne pas réinstaller cette pièce géante.

Ce dernier devait rencontrer plusieurs journalistes lors de la présentation à la presse de son usine à chocolat. Mais au dernier moment, il a décidé d’annuler les rendez-vous pris. Pour Christophe Beaux, président-directeur général de la Monnaie de Paris, “McCarthy a été sonné par cet événement [un passant a giflé l’artiste, NDLR], il ne souhaite pas s’exprimer davantage.” Mais il le fait quand même.

Une usine artistique

Au dernier moment il a rajouté dans son expo des vidéos, projetées dans plusieurs salles : on y voit sa main écrire sur une feuille les mots qu’a proférés son agresseur. En anglais : “Are you the artist ? fucking americain , pow pow pow”. Le tout accompagné d’une bande son reproduisant des borborygmes.

Ces images jalonnent le parcours d’une expo qui se veut avant tout une usine artistique. McCarthy – probablement inspiré par la célèbre “Broyeuse à chocolat” qui a tant inspiré Marcel Duchamp – a acheté une véritable machine à fabriquer des effigies en chocolat. Celles-ci sont produites devant les visiteurs qui peuvent découvrir toutes les étapes de leur fabrication.

Des ouvriers-intermittents, portant blouses rouges et perruques blondes, ont été recrutés et formés par des employés de Damiens, une chocolaterie de la région parisienne. Les pièces représentent le fameux arbre de la place Vendôme ou un Père Noël tenant dans les bras un sextoy. Celles-ci ne sont pas destinées à être consommées car produites dans des conditions qui ne correspondent pas aux normes d’hygiène et de production industrielles.

Mais à la sortie de l’expo, on peut en acheter des répliques (produites celles-là en usine) pour la somme de 50 euros. Dans la même boutique, on trouve des médailles en bronze frappées par la Monnaie de Paris qui reproduisent ces figures (une médaille signée par McCarthy est vendue 130 euros).

Une dénonciation de l’hyper-consommation

Le coût de production de cette exposition, assurée par la Monnaie de Paris, s’élève à 500.000 euros. Son projet a été validé par Chiara Parisi, directrice des programmes culturels de l’institution, après consultation d’un comité artistique composé notamment de Kamel Mennour (galeriste), Alain Seban (président du Centre Pompidou) , Hugues Gall (ancien patron de l’Opéra de Paris), Christophe Girard (maire du 4e arrondissement de Paris), Murielle Mayette (ancienne administratrice de la Comédie-Française).

Pour Chiara Parisi, McCarthy “est un homme très courtois et cultivé, on dirait un personnage du XIXe siècle. Il s’intéresse beaucoup au cinéma et dessine tout le temps. Son œuvre peut être dérangeante, c’est vrai, mais il nous renvoie une image du monde dans lequel nous vivons. Il dénonce cet hyper-consumérisme dans lequel nous baignons.”

Dans le parcours de l’expo, des médiateurs seront présents pour expliquer au visiteur les arcanes de l’œuvre. En ressortant, les visiteurs pourront apercevoir, au-dessus de l’escalier d’honneur de la Monnaie de Paris, quatre sculptures gonflables géantes (dont le fameux “Tree”, légèrement caché) de l’artiste. Les râleurs vont encore râler ? Sans doute. La sécurité des lieux n’a pas été renforcée, il y aura des gardiens et des vigiles, comme prévu. La bonne odeur du chocolat adoucira peut-être les humeurs…

Lu sur le nouvel OBS

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