«Les médias devraient être vraiment embarrassés et apprendre à la fermer”!

«Les médias devraient être vraiment embarrassés et apprendre à la fermer pour prendre le temps d’écouter un peu ce qui se passe autour d’eux.» Tels ont été les propos de Steve Bannon, conseiller du président américain Donald Trump qui était interviewé par le New York Times au sujet de l’élection américaine qui a propulsé démocratiquement le magnat de l’immobilier au poste de chef d’Etat.

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«Dans ce pays [les Etats-Unis], les médias sont dans l’opposition. Mais ils ne comprennent rien à ce qui s’y passe, ils ne comprennent toujours pas pourquoi Donald Trump a été élu président», a martelé Steve Bannon dans son interview, appelant le monde des médias à plus de neutralité et de prise de conscience.

Bannon, qui a été le producteur exécutif du média Breitbart News, très conservateur et souvent classé «extrême droite», a été propulsé au sein de l’administration de Donald Trump en tant que bras droit de ce dernier. Préférant rester dans l’ombre, il n’accorde que très peu d’interviews.

Le très puissant New York Times symbolise bien l’année médiatique difficile des médias occidentaux. Ses dirigeants ont même appelé à se remettre en question 2016, année noire pour les médias mainstream
Steve Bannon rappelle ainsi que les grands médias occidentaux ont essuyé un immense revers après avoir quasiment tous misé sur une victoire de Hillary Clinton aux élections présidentielles et que certains d’entre eux ont finalement du reconnaître leur échec. Le New York Times, dans une lettre ouverte, a ainsi fait son mea culpa pour n’avoir pas su comprendre le mécontentement d’une partie des Américains et assurer qu’il les informerait de façon plus honnête à l’avenir.

Donald Trump, pour sa part, a déclaré à plusieurs reprises être littéralement «en guerre» contre les médias, martelant que ces derniers étaient composés des personnes «les plus malhonnêtes qu’il n’ait jamais connues». Il avait notamment refusé de répondre à un journaliste de CNN lors d’une conférence de presse, se justifiant en expliquant que le célèbre média propageait de fausses informations.

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