Soirée-débat : “La France doit-elle sortir de l’euro ?”

La France a délégué à Bruxelles et Francfort sa politique monétaire, élément clé du pilotage économique. Depuis une vingtaine d’années, partisans et adversaires de l’euro s’affrontent, dans des débats au cours desquels la passion peut supplanter la raison. La question fondamentale est la suivante : la France peut-elle sortir de l’euro, et le doit-elle ?

François Billot de Lochner, président de la Fondation de Service politique et du collectif France-Audace, reçoit deux économistes, spécialistes de l’euro, tous deux professeurs émérites des uiversités, dont les avis sur la question sont différents : Gérard Lafay, auteur notamment de L’Euro contre l’Europe ? (Arléa) et Jacques Fayette, auteur de France-Italie, concurrents et partenaires (Eska).

Les intervenants débattront des mesures monétaires proposées par le livre Échapper à la mort de la France : la transformation de l’euro en monnaie commune et en monnaie de réserve, comme le fut l’ECU en son temps, et le rétablissement du franc comme monnaie d’échange.

Espace Georges-Bernanos, 4 rue du Havre Paris IXe
Mercredi 8 avril 2015, 19h00-21h00 (entrée libre, PAF conseillée 5 €)

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17 Comments

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  • Trahi , 27 mars 2015 @ 10 h 16 min

    NON, mais le FRANCE doit retrouver sa monnaie nationale!!!!Pour le commerce extérieur en Europe, la monnaie commune l’Euro facilite les échanges, mais nous devons pouvoir commercer avec une monnaie nationale dans le monde entier en plus de l’Euro!!!

  • Alainpsy , 27 mars 2015 @ 10 h 48 min

    La Suisse et l’Angleterre ont une monnaie nationale tout en collaborant économiquement, chacun de façon différente, avec d’autres pays d’Europe. Où est le désastre annoncé ?
    L’Islande et la Norvège ne veulent ni de l’Euro ni de l’Europe, mais ont des liens économiques très étroits avec les Européens, où est le désastre ?
    On peut récupérer notre indépendance monétaire tout en maintenant notre collaboration économique avec tous les états Européens, ça s’appelle le Front National et ça n’est pas l’apocalypse comme le disent les sarko et hollande, frères chéris des dirigeants copains de Bruxelles-magouille. C’est tellement énorme qu’une partie des gens ne le voit pas. Certains penseraient même que les Américains seraient neutres dans cette histoire et ne manipuleraient personne, c’est la blague du siècle.

  • Charles , 27 mars 2015 @ 10 h 55 min

    Il y a 3 grandes approches du sujet:
    1.La théorie monétaire macroéconomique.
    2.Les conditions pratiques d’une réforme.
    3.Les conséquences stratégiques sur l’UE.

    1.Théorie Monétaire.
    En préalable, soulignons, que les théories monétaires se retrouvent
    en retard par rapport à la réalité numérique de l’économie mondiale.
    Une mise à jour est nécessaire.
    Ceci étant, il va de soit que le projet de monnaie unique de 1992,
    donc de politique monétaire unique, relevait d ‘une vison enfantine de la réalité.

    2.Les conditions pratiques.
    Se réformer vers une “mixité” euro et monnaies nationales est tout à fait faisable,
    même si l’opération sera lourde et impliquera une coordination pragmatique..
    Opération parfaitement possible et impérative mais très technique.

    3.Les conditions stratégiques.
    Sur ce point, tout devient bien plus compliqué.

    En effet l’Allemagne dirige seule la zone, mais ne peut plus rien faire si la France sort.
    Tous les autres pays peuvent sortir sans que cela ne gêne l’Allemagne.

    Cependant, il faut intégrer l’effet domino: Si la Grèce sort, alors l’Espagne et le Portugal voudront sortir dans les 12 mois pour préserver leur compétitivité sur leurs 2 secteurs économiques clés (le tourisme et les fruits/légumes). Ceci entraînera la sortie de l’Italie,
    ce qui obligera la France à sortir a cause du potentiel industriel italien.

    Simultanément, la France retrouvera son rôle pivot paradoxal de banque centrale
    la moins faible des banques centrales faibles, donc le chef de file” de facto”
    des pays du sud..” Quand vous reculez, je recule, quand vous avancez, j’avance”.
    Situation inacceptable pour la maréchale Merkelle et son aide de camp le colonel Schulz.

    Si la France sort, alors se posera le problème de la Belgique,
    à la fois du point de vue économique , mais aussi politique interne et “militaire-OTAN”.

    En effet ,la Wallonie ne pourra pas rester dans la zone D-Marc,
    alors que la Flandre pourrait y rester, mais à condition que la Wallonie y reste aussi….

    En conséquence, l’état fédéral belge sautera pour devenir une confédération.
    Ce qui posera un PB pour l’OTAN installée en Wallonie et a Bruxelles.

    En effet, in fine, la Belgique, même confédérale, devra choisir
    entre la zone Franc et la zone Marc et préférera la zone la plus faible (Franc)
    qui lui laissera le plus de flexibilité.

  • Pascal , 27 mars 2015 @ 12 h 34 min

    Et ainsi la France retrouvera ses marches en Lotharingie.

  • Marino , 27 mars 2015 @ 14 h 23 min

    Impossible la sortie de l’euro ? Neuf prix Nobel d’économie disent le contraire

    Avec l’euro et la dictature de Bruxelles, qui impose ses diktats au mépris des peuples, la France a perdu sa souveraineté monétaire et budgétaire, ainsi que la maîtrise de ses frontières.
    Et pour quel résultat ? Une perte de pouvoir d’achat historique, grande première depuis la guerre. Non seulement nous sommes ruinés, mais certaines populations que nous avons accueillies voudraient nous imposer leur propre vision de la société. En une génération nos “élites” ont saccagé l’héritage des Trente Glorieuses. C’est dire le brio de leur gestion !

    La France, qui sait tout faire et maîtrise toutes les technologies industrielles, est à la pointe de la médecine et possède une agriculture performante, n’est pas la Grèce qui a perdu 25% de son PIB en cinq ans et croule sous une économie parallèle dévastatrice.

    Pas moins de neuf prix Nobel d’économie de toutes nationalités, du Français Maurice Allais à l’Américain Milton Friedman, ont toujours émis les plus grandes réserves sur la viabilité d’une monnaie unique, dès lors qu’il n’y aurait aucune harmonie sociale et fiscale entre les pays membres de la zone monétaire.

    Cinq d’entre eux ont même conseillé en 2013 à l’Espagne de sortir de l’euro.

    Le feuilleton grec leur donne raison. Soit la Grèce quitte la zone euro qu’elle a intégrée en trichant, soit ses partenaires européens devront annuler ses dettes que le contribuable grec refuse de payer.

    Le peuple français n’en finit pas de payer les pots cassés de cette Europe qui les tue à petit feu ?

    Une sortie de l’euro négociée n’a rien de farfelu. Et ce serait sans doute préférable à un Grexit intempestif, lequel pourrait bien survenir plus vite que prévu

    La zone euro telle que nous la connaissons n’est pas viable.

  • Sportman , 27 mars 2015 @ 14 h 40 min

    OUI…LA FRANCE DOIT SORTIR DE L’EURO….SANS PEUR ET SANS REPROCHES……Les politiques des PAYS concerné….NE SERVENT a RIEN……Qu’a fermer leurs grandes …..GUEULES….Car C’est La TROÏKA de L’EUROPE QUI FAIT LA PLUIE ET LE BEAU…..TEMPS DES PEUPLES……SOUMIS???….Comme de VULGAIRES…..LARBINS???….Marine je t’en prie c’est la première fois que je vote pour …TOI?……Fait nous retourner a notre beau et BON……
    …FRANC…..QUI VA REVIGORER NOTRE BELLE…..FRANCE???C’est a cause de cette Tapette de SARKOZY alias BISMUTH….Qui a Trahit la parole des…..Français….En passant….outre?

  • Charles , 27 mars 2015 @ 14 h 49 min

    Excellent Phillipot face à Guillaume Durand.

    En particulier le dernier tiers ou il constate
    que ceux d’en face refusent le débat politique entre les deux tours.

    Il rappelle que les “charettes” de licenciement sont déjà prêtes
    dans plusieurs grands groupes mais que Ollandouille a exigé
    que les annonces soient reportées à Avril, sinon les contrevenants
    auront droit à un contrôle fiscal carabiné.

    En février, il y a eu 30.000 chômeurs de plus.
    En avril 2015, il faut s’attendre à des annonces massives.

    http://www.dailymotion.com/video/x2kqtdl_florian-philippot-invite-de-guillaume-durand-avec-lci-27-03-15_news

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