Du goudron et des plumes de Philippe Pascot (Vidéo)

Après nous avoir fait une sortie remarquée avec son premier ouvrage accusateur et de salubrité publique Pilleurs d’Etat (50.000 exemplaires en peu de temps), un programme assez complet sur la grande truanderie de nos édiles, voilà que Philippe Pascot, ce drôle de personnage, ce tonton flingueur au look sorti d’un film noir et blanc des années cinquante, faux panama vissé sur le crâne, veste en cuir noir luisant, écharpe rouge, la gouaille vitesse kalach du redresseur de torts qu’il ne convient pas de contredire, défouraille à nouveau.

Dans son ouvrage Du goudron et des plumes, il dégaine avec la rapidité de celui qui tire plus vite que son ombre. Le Lucky Luke du redressement de la moralité publique ! Deux livres coup sur coup, pour livrer à notre connaissance les turpitudes des gangsters qui nous dirigent, tout en nous révélant que ce gangstérisme est parfois tragiquement légal. C’est ce qu’il détaille dans son second témoignage, Du goudron et des plumes, toujours chez l’audacieux éditeur Max Milo.

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L’écrivain se défoule, roule les mécaniques. Une vraie entreprise de démolition du fonctionnement, pardon, du dysfonctionnement de ce pays.

Le pire est, que nous sommes tous coupables, puisque nous élisons de manière récurrente la racaille qui nous dépouille en toute légalité. Il ne montre pas seulement de son flingue fumant les coupables, mais il le pointe aussi sur nous, « pauvres cons de citoyens honnêtes », éternelles vaches à lait, naïfs béats, lobotomisés, idiots utiles, qui nous faisons rouler dans la farine, sans même moufter ! Par le détail, il nous explique le grand art politicard du « faites ce que je vous dis, mais ne faites pas ce que je fais ».

Je ne veux pas savoir d’où lui vient la hargne contre la racaille. Certainement qu’il fut un moment méprisé, maltraité, humilié par le milieu politique qui fut le sien. En tout cas, il a la rage. Une rage jubilatoire qu’il nous fait partager avec bonne humeur, finalement, alors que nous nous la faisons m… profond ! Alors, après vous être énervé, indigné de ces témoignages éloquents, il serait peut-être temps de vous réveiller, de vous révolter, de cesser de vous faire plumer ! Puisqu’on vous le dit, preuve à l’appui.

Mon conseil : arrêtez massivement de voter. Cette canaille ne mérite pas d’être entretenue par vos contributions fiscales. Imaginez. Jour de vote ! Personne ne sort ! Mais quand je dis personne, c’est pas un chat… Je tends la perche à l’auteur pour nous faire une fiction en suite de ses deux témoignages ! Qui sait, en sortira peut-être une vraie proposition politique dans l’intérêt général.

Hildegard von Hessen Am Rhein – Boulevard Voltaire

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