Sapé comme jadis (Vidéo)

Soixante portraits drôles et inattendus qui montrent que l’habit n’est jamais neutre.
Pourquoi Jules César s’est-il accroché à sa toge ? Catherine de Médicis avait-elle une culotte ? Pourquoi le Che portait-il toujours un béret alors qu’il n’était même pas basque ? Pourquoi Élisabeth II s’habille-t-elle comme un panneau de signalisation ? Pour quelle raison Donald Trump refuse-t-il d’avouer qu’il met des peignoirs ?
Yvane Jacob explore la garde-robe de soixante illustres personnages. En même temps qu’elle révèle le sens caché, ou oublié, du vêtement, c’est l’évolution des mentalités et des rapports sociaux qui se dessine. On ne s’habille pas seulement pour se protéger du froid ou pour cacher sa nudité : en se parant, on se révolte, on se distingue, on séduit, on conteste, on interpelle… On s’exprime ! Aux préoccupations intimes et esthétiques se mêlent des considérations économiques, sociales et politiques.
Si le bonnet ne fait plus le docteur ni la robe le magistrat, le vêtement reste un langage. Ces portraits tentent de le décoder, dévoilant avec légèreté mais sans frivolité tout ce que revêt l’habit.

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