Les Américains (surtout les jeunes, les femmes et les blancs) favorables à l’interdiction de l’avortement après 20 semaines

Selon un sondage réalisé du 20 au 23 juin par Princeton Survey Research Associates International pour le National Journal sur un échantillon représentatif de 1 005 adultes vivant aux États-Unis (marge d’erreur : 3,6 points), 48% des Américains approuvent la proposition de loi votée par la Chambre des représentants (contrôlée par les Républicains), qui propose d’interdire l’avortement après 20 semaines à l’échelle fédérale. Cette mesure qui n’a aucune chance d’être validée par le Sénat (dominé par les Démocrates) et à laquelle s’oppose le Président Barack Obama rencontre l’opposition de 44% des Américains.

Dans le détail et au risque de remettre en cause certains clichés, les sympathisants républicains sont 59% à soutenir cette restriction du droit de tuer l’enfant dans le sein de sa mère, les indépendants 53%, les 18-29 ans 52%, les femmes et les blancs 50%, les hommes 46%, les 50 ans et plus 44%, les Africains-Américains (les noirs) 36% et les Démocrates 33%.

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8 Comments

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  • fleurdenavet78 , 28 juin 2013 @ 11 h 26 min

    Avorter à 20 semaines (bébé de 5 mois), ce n’est plus un avortement c’est un meurtre. L’avortement devrait l’exception (viol, maladie grave….) l’avortement ne devrait pas être un moyen de contraception. Que de vies sacrifiées….

  • Pierre N. , 28 juin 2013 @ 18 h 36 min

    Et à 19 semaines ce n’est plus un meurtre? Et si c’est le fruit d’un viol ce n’est plus un meurtre? Pour moi si, c’est toujours un meurtre, puisque la vie est une valeur absolue indépendamment des circonstances qu’on pourrait, du point de vue sentiments, trouver atténuantes.

  • PARITEPEREMEREdepuis2000 , 29 juin 2013 @ 0 h 53 min

    Il y a deux Traditions Spiritualistes, l’Hébraïque et la Musulmane, qui ont édicté la même règle pour le statut de l’embryon:
    – pas d’humanité avant la 6e semaine de développement (donc = une chose)
    – puis respect absolu de son existence humaine semi-autonome ensuite (autonomie génétique totale car l’embryon est un greffon maman+papa surtout pas assimilable à un satellite de seulement-maman, dépendance bio-économique et désormais en grande partie socio-économique puisque l’Etat entretient financièrement et médicalement le foetus).
    Concrètement pour une fécondation la plus probable vers le début de l’ovulation, cela laisserait donc un délai un peu inférieur à 20 jours pour pratiquer religieusement une manoeuvre abortive après le début de l’aménorrhée.
    Il n’est pas impossible que sur la base de critères consensuels la Science aboutisse à une conclusion proche ( Système Nerveux Central assez développé pour des prémices de conscience-réflexe du discernement du foetus d’avec son appartement utérin).
    Mais vous avez parfaitement raison de signaler que les chiffres des avortements ont cruellement très peu diminué malgré tous les efforts dans le domaine préventif de la contraception.
    Dès la fin des années 60, le grand économiste-démographe Alfred Sauvy constatait avec amertume que le début de l’expérience de Pincus légalisée aux USA et en Suède ne poussait pas à être optimiste.
    C’est un très gros non-dit qui est habituellement étouffé parce que :
    – intérêt mercantiliste des labos à ne pas contrarier
    – totémisation néo-matriarcale de la “femme gynécologique” comme nouveau pouvoir et pivot de la famille (la “femmille”)
    Si l’attitude du clergé romain sur la contraception a été contre son propre intérêt une gigantesque erreur historique (il s’est aliéné la majorité des femmes même les plus modérées croyantes, et puis réprimer avant toute fécondation est théologiquement inepte), en revanche pour être juste il faut apprécier qu’il soit une des rares voix à entretenir avec Raison cette controverse lourde sur les plans de l’éthique et de la science.

  • Caroline , 29 juin 2013 @ 10 h 46 min

    Si vous dîtes que l’avortement devrait être réservé à des cas comme “maladies graves”, alors il est indispensable de l’autoriser pendant les neuf mois, certains handicaps ou malformations chez l’enfant ne pouvant être détectés que tardivement.
    Sans compter le cas où la grossesse deviendrait dangereuse pour la mère!

    Si l’on suit votre raisonnement!

    Bien évidemment, je ne suis pas d’accord avec vous.

  • Mat , 30 juin 2013 @ 16 h 13 min

    Il est toujours facile de s’affirmer contre lorsqu’on voit les autres le faire

    la vie ne permet pas toujours d’accueillir un enfant au sein d’un couple, ou même de 2 êtres n’ayant pas d’amour entre eux

    les temps changent, il serait bon de suivre aussi, même sans banaliser à tous les sens…selon vous, il faudrait détruire une/des vies, tout un ensemble en marche, pour un embryon…

  • Eric Martin , 30 juin 2013 @ 16 h 21 min

    Prouvez-nous qu’un embryon n’est pas un être vivant et humain svp

  • Mat , 30 juin 2013 @ 17 h 02 min

    ai je dit le contraire?il ne me semble pas…

    doit on pour autant détruire/perturber des vies, des familles, pour une erreur, un accident…ou pire encore

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