Invasion migratoire : reportage dans le village hongrois de Ásotthalom

L’espace Schengen a fêté ses trente ans ce dimanche. Trente ans que les pays européens partagent une seule et même frontière extérieure. Une frontière qu’on a bien du mal à protéger à Ásotthalom, petit village du sud de la Hongrie, à la frontière de la Serbie. Ses forêts sont devenus une passoire à réfugiés, originaires d’Europe balkanique et du Moyen-Orient. À tel point que le maire de ce petit village réclame désormais une barricade comme à Melilla…

Mais pour l’instant, il n’a guère que Vince sous la main pour surveiller sa portion de frontière. Vince est garde-champêtre, mais depuis que la Hongrie à rejoint l’espace Schengen, il est devenu pisteur de migrants. Autrefois en charge de la sécurité des agriculteurs et de la surveillance de plusieurs espèces d’oiseaux menacées, il passe aujourd’hui ses journées à la recherche des clandestins qui traversent la frontière serbo-hongroise : environ cinquante mille par an, que la police se contente d’enregistrer au passage…

Source : Arte

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17 Comments

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  • gilgamesh , 31 juillet 2015 @ 9 h 25 min

    L’espoir pourrait venir paradoxalement de la Hongrie
    Orban est un des seuls présidents de l’UE à secouer la vieille carcasse immigrationniste de Bruxelles.
    Il devrait aller au bout de sa démarche et sortir de l’UE pour retrouver sa souveraineté alors d’autres nations suivront peut-être en particulier si les peuples européens ont le sursaut de survie indispensable.

    L’urgence? Arrêter de voter pour les fans de clandestins style hollande et juppé et revendiquer notre culture face aux hordes étrangères qui déferlent sur notre vieille Europe….avant de passer à une phase plus offensive qui sera probablement incontournable

  • C.B. , 31 juillet 2015 @ 16 h 20 min

    Ne sont perdues que les batailles qu’on refuse d’engager.
    Relisez des livres sur la déroute en 1940: de résistants se sont rapidement levés (pas les communistes: le journal l’Humanité est allé quémander des occupants l’autorisation de reparaître, et se réjouissait de voir, dans les rues de Paris, fraterniser l’ouvrier français avec le soldat allemand).

  • Marcus , 31 juillet 2015 @ 17 h 30 min

    Je pense aussi que la phase offensive sera bientôt incontournable. Même si cela fait rire pas mal de gens de mon entourage quand je le dis….

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