Donald Trump nomme la milliardaire conservatrice Betsy DeVos ministre de l’Education

Mercredi 23 novembre, le président élu des Etats-Unis a annoncé la nomination de la femme d’affaires milliardaire et philanthrope Betsy DeVos, 58 ans, comme ministre de l’Education.

“Sous sa direction nous allons réformer le système scolaire américain et supprimer la bureaucratie qui handicape nos enfants, afin que nous puissions offrir une éducation et un choix d’écoles de niveau mondial à toutes les familles”, a déclaré Donald Trump.

Betsy DeVos a dit être honorée d’avoir été choisie “pour redonner à l’éducation américaine sa grandeur”, un jeu de mot sur le slogan de campagne du magnat de l’immobilier: “Make America Great Again”. “Le statu quo n’est pas acceptable dans l’éducation”, a-t-elle ajouté.

Donald “Trump a choisi la candidate la plus idéologue et hostile à l’école publique depuis la création du ministère de l’Education”, a pour sa part fulminé sur Twitter Randi Weingarten, la présidente du syndicat American Federation of Teachers.

Lily Eskelsen Garcia, qui dirige un autre grand syndicat d’enseignants, la National Education Association, a elle estimé dans un communiqué que l’approche de la future ministre ne “faisait rien pour aider nos étudiants les plus vulnérables tout en ignorant ou exacerbant les fossés flagrants qui existent dans les opportunités” offertes aux jeunes.

Betsy DeVos est mariée à Dick DeVos, l’un des héritiers de Richard DeVos, la 88ème fortune américaine au classement Forbes de 2016 avec 5,4 milliards de dollars.

Le magazine explique que la famille DeVos donnent chaque année des sommes conséquentes à des organisations chrétiennes et conservatrices comme Focus on the Family, The American Enterprise Institute ou encore Heritage Foundation.

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4 Comments

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  • Tonio , 28 novembre 2016 @ 10 h 05 min

    ça nous changera de la milliardaire démocrate Nancy Pelosi…

  • Parole , 29 novembre 2016 @ 8 h 43 min

    laissez les sou-venir 😉

  • Rouletabille , 29 novembre 2016 @ 11 h 52 min

    L’enseignement public aus USA est encore plus nul que le notre. Et ce n’est pas peu dire. Je peux en parler, un de mes fils, nul à l’école, je l’ai envoyé une année aux USA pour vraiment apprendre l’anglais. Il devait redoubler sa seconde. Arrivé au USA il s’est vaillamment inscrit en dernière année de High School, ou terminale. Il l’a eue haut la main, c’est dire s’ils sont nuls.

  • Tonio , 1 décembre 2016 @ 17 h 59 min

    Crainquebille fils a de la chance; n’empêche que les premières universités mondiales sont bel et bien américaines. Il est vrai qu’il y en a des pourries aussi…
    Le tout est de savoir ce que l’on veut faire de sa peau d’âne; et là ça devient vraiment compliqué, parce le haut niveau, les Amerloques, ils connaissent sans trop s’en gargariser comme on le fait en France.
    Où invente-t-on le plus ? En Californie et au Japon, pas en France et pourtant des grandes écoles il y en a…

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