Deuxième indice d’affluence à la Manif pour le droit à l’enfant ?

Contrairement au 16 décembre 2012, Nouvelles de France n’a pas pu réaliser d’estimation sérieuse, photos de la foule à l’appui, de l’affluence à la tentative de démonstration de force de dimanche. Cela ne nous empêche pas de collecter les indices ! Dimanche, nous indiquions à nos lecteurs que “deux bus de sympathisants LGBT [avaient] quitté dans la matinée la ville d’Orléans là où il y avait eu 12 départs le 13 janvier (et 25 en tout pour le Loiret)”. Ce mardi, nous relayons cette information livrée par Céline Pigalle, la directrice d’Itélé, accusée comme BFM TV d’avoir mal couvert la manifestation pro-“mariage” gay par rapport à la Manif pour Tous – Gabart plus fort que le gaydar ! Outre des réponses convaincantes (à moins d’imaginer que derrière le Groupe Canal +, son Journal du Hard et des films pornos, il y aurait le méchant et prude lobby catho-Barjot !), elle indique à @si qu’ “il y a 15 jours, 55 cars sont partis de Nantes, contre 5 seulement hier”.

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12 Comments

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  • Gisèle , 29 janvier 2013 @ 9 h 42 min

    Arrêtons cette guerre stérile des chiffres et des mots .
    L’heure maintenant est à l’action intelligemment pensée .

  • FIFRE Jean-Jacques , 29 janvier 2013 @ 10 h 14 min

    La guerre des chiffres (ceux du nombre des manifestants dans la rue le 13 puis le 27 janvier) a donné son verdict qui est reconnu par tous sauf les gens de mauvaise foi. La majorité se prononce pour la préservation de l institution du mariage telle qu elle est, pour la préservation de la famille et la perpéruation de la notion de filiation.
    La seule issue qui s impose au “diviseur de la nation”, c est soit d en prendre acte, soit de vérifier en grandeur nature c est à dire de proposer un REFERENDUM sur le sujet. Toute autre attitude serait dictatoriale et inacceptable.

  • Thierry Zureck , 29 janvier 2013 @ 10 h 19 min

    Pour information
    La différence des sexes demeure
    Au terme d’une étude de la jurisprudence française [5] entre 1986 et 1990, (…) la cour d’appel de Rennes [6] établit en ce sens que “l’homosexualité du père est contraire à l’intérêt des jeunes mineurs”, en considérant que cette situation peut “gravement perturber les enfants”.

    S’appuyant sur ce trait de la personnalité du père, la Cour lui refuse “tout droit d’hébergement des enfants”, considérant que
    “ses relations ho-mosexuelles sont immorales et incompatibles avec l’exercice de l’autorité parentale sur les jeunes mineurs”.

    Pour les mêmes motifs la cour d’appel de Grenoble (le 20 juillet 1988) attribue l’exercice de l’autorité parentale au père pour des “motifs graves”, c’est-à-dire l’homosexualité de la mère “ayant entraîné une perturbation psychologique des enfants”.

    Cet argument revient systématiquement ; l’homosexualité étant par nature répréhensible et condamnable, il est nécessaire d’en préserver les enfants (Cour d’appel de Nîmes ch. 02, 1988-05-19).

    En 1986, la chambre civile de la cour d’appel d’Orléans prononce un divorce aux torts et partage en retenant contre le mari “des brutalités, une privation de nourriture infligée à la conjointe, son homo-sexualité” [7].

    Dans le même sens, la décision de la cour d’appel d’Agen, sur la réglementation du droit de visite des enfants, est aussi très significative. En effet, la cour admet au père homosexuel le droit de visite et d’hébergement des enfants mais à condition qu’il exerce son droit “hors la présence d’un tiers” (son amant du même sexe) et “avec une attitude digne d’un père de famille excluant tout comportement féminisé”(Ch. I, 1987-07-08).

    Le 6 juin 1998, le président de la République lui-même est intervenu dans le débat en signalant :

    “Il ne faut pas prendre le risque de dénaturer le droit au mariage, ni de le banaliser, en mettant sur le même plan d’autres réalités humaines de notre temps, qui conduisent bien loin des valeurs fondamentales de la famille.”

    Les points de désaccord se trouvaient non pas dans le PaCS lui-même, mais plutôt dans les dérives que cette loi pouvait entraîner.

    Lorsque la droite accusait la gauche de vouloir ouvrir le mariage aux couples de même sexe, cette dernière rassurait ses opposants en mettant l’accent sur la différence entre le mariage et le PaCS.

    “Le PaCS est un contrat”, expliquait la ministre de la justice Élisabeth Guigou :
    “Il apporte une réponse pragmatique et équilibrée qui ne bouleverse pas l’ordre juridique et social (…). Le Pacs n’est ni un mariage bis ni un quasi mariage (…) car rien ne vaudra le statut du conjoint pour ceux qui recherchent le maximum de sécurité juridique et de stabilité (…)

    Le Pacs est radicalement différent du mariage parce qu’il n’est pas question, ni aujourd’hui ni demain que deux personnes physiques quel que soit leur sexe puissent se marier” [16].

    Et la ministre de nous rappeler : “…le mariage c’est l’union entre un homme et une femme ; c’est l’institution qui articule la différence de sexes”.
    La défense du mariage hétérosexuel devient son cheval de bataille :

    “Comme je l’ai clairement affirmé à diverses reprises. Il ne saurait être question de décalquer le mariage, car ce serait lui porter atteinte (…) et l’institution que représente le mariage – il nous faut évidemment le préserver car il est le fondement même de notre société (…).

    Tels sont les traits caractéristiques du pacte civil de solidarité qui, comme vous le constatez, diverge profondément du mariage et n’interfère en aucune manière avec le droit de la famille” [17].

    Comme quoi, les promesses socialistes s’envolent… La chienlit reste !
    Source : http://lmsi.net/La-construction-juridique-du-corps,242

  • Goupil , 29 janvier 2013 @ 11 h 07 min

    Parce que vous croyez encore que le « diviseur de la nation » va proposer un référendum ?

  • FIFRE Jean-Jacques , 29 janvier 2013 @ 11 h 10 min

    Je ne suis pas sûr qu’il le fasse…Sauf si le mouvement entamé s amplifie au point de faire risquer des débordement de la part d une population éprise de justice de vraie égalité et attachée à ses valeurs.

  • DN , 29 janvier 2013 @ 11 h 25 min

    Je suis perplexe sur l’idée du referendum depuis le « coup de 93 » et l’exemple irlandais actuel.
    En 1993, les français ont rejeté massivement le traité européen qui ouvrait grand les vannes au mondialisme économique et à l’immigration débridée. 15 ans plus tard, le traité était adopté en catimini au parlement européen sans aucune consultation populaire : nous voyons à quelle situation cela nous a menés. Sommes nous en démocratie ?
    Depuis 20 ans, les irlandais disent NON à l’avortement. Tous les 5 ans, on leur impose un nouveau referendum qui demande en résumé « vous êtes vraiment sûrs que vous ne voulez pas de cette formidable avancée de civilisation ? ». A CHAQUE FOIS la réponse est la même. Aujourd’hui, un nouveau débat parlementaire en Irlande prépare une voie parlementaire pour contourner la conviction profonde des catholiques irlandais. On prépare le terrain EXACTEMENT de la même façon qu’en 1974 en France « pensez à ces pauvres jeunes filles violées » (en Irlande ??????????) « ces femmes qu’un aveuglement médiéval pousse à avorter en Angleterre »…etc etc… Vous avez dit démocratie ??

  • Niépcédakor , 29 janvier 2013 @ 11 h 39 min

    Effectivement la guerre des chiffres n’a plus lieu d’être.
    Mais la le problème est différent. On reproche à des dirigeants de médias d’avoir privilégié l’arrivée du Vendée Globe à la manifestation des pro destruction de la société.
    Cela confirme que les médias sont bien aux ordres de l’intelligentsia moisie. Bientôt des purges ?
    Bientôt des uniformes ?
    Sinon et sans transition, jusqu’à quand va t’il falloir supporter de voir des crucifix dans les chambres des résidents des maisons de retraite. C’est scandaleux, vite un floutage.

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