L’aiguille creuse (Vidéo)

Arsène Lupin est indémodable. Après l’avoir lu à l’adolescence, on peut toujours, au fil des décennies qui passent, en refaire une lecture jubilatoire.

Avec le recul, il faut bien constater que l’écriture de Maurice Leblanc est soignée, sans relâchement grammatical, sans une once de vulgarité ni de violence sordide, grande mode des romans policiers d’aujourd’hui.

Quant à l’intrigue, elle reste d’un niveau remarquable, avec une imagination et un sens du rebondissement demeurés rarement égalés.

Le lecteur de ce blog connaît bien sûr le fin mot de L’aiguille creuse, devenue légendaire mais, par principe, nous le tairons ici ; et puis on ne sait jamais…

Commençons donc par le commencement. Une nuit, dans un château normand, deux jeunes filles entendent un coup de feu. Par la fenêtre, elles voient un homme, puis un deuxième s’enfuir, portant d’encombrants fardeaux. Au salon, elles trouvent le châtelain assommé, son secrétaire tué. Un autre homme est là ; il salue les jeunes filles et s’enfuit dans le jardin. Mademoiselle de Saint-Véran n’hésite pas : elle décroche un fusil de chasse et tire. L’homme tombe, se relève péniblement puis disparaît.

L’enquête commence, tout de suite troublée par un jeune étudiant que les exploits d’Arsène Lupin passionnent et qu’il veut affronter. Isidore Beautrelet, c’est son nom, en étonnera plus d’un et l’élève-adversaire croira parfois mettre Lupin en échec, comme si c’était possible…

Les coups de théâtre s’enchaînent, pour le bonheur du lecteur qui passe, en compagnie du gentleman-cambrioleur, un excellent moment de détente.

 

 

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