Automobiliste, son absence de gilet jaune lui coûte 487 euros

Lu dans Le Courrier Picard :

Amélie, 23 ans, est en colère. Elle ne sait pas comment se sortir de cette situation incroyable.

Tout commence la nuit du 25 janvier 2014. Vers 0h15, des policiers lui donnent l’ordre de stopper son véhicule rue Charles-de-Foucauld, près du cinéma Gaumont à Amiens. Elle s’exécute. « Ils m’ont demandé mon permis de conduire, vérifié mon assurance, etc. », explique l’étudiante en droit. Puis, « ils m’ont demandé si j’avais mon gilet jaune. Je regarde dans la boîte à gant, partout, je ne trouve pas. Un des deux policiers me dit qu’il est peut-être dans le coffre. Je sors, et on vérifie, l’un d’eux éclairant le coffre avec sa torche ». Pas de trace de gilet jaune. La jeune femme est verbalisée pour cette absence, ainsi que celle du triangle de sécurité, à 90 euros d’amende.

L’amende arrive. Elle la conteste dans la mesure où elle s’est rendu compte entre-temps que le triangle était bien dans la voiture, rangé dans une place prévue à cet effet dans le coffre. La contestation est refusée, l’amende passe à 112 euros. Elle la règle.

Le 21 octobre, une nouvelle amende arrive dans sa boîte aux lettres : 375 euros. « Je ne savais pas ce que c’était ! ». Amélie se rend à l’hôtel des impôts pour en savoir plus. Et elle tombe des nues. L’infraction ? « Être sortie du véhicule immobilisé sur la chaussée par conducteur non revêtu de gilet conforme arrêt d’urgence ». En gros : être sorti sans gilet pour aller vérifier qu’elle n’avait pas son gilet dans le coffre ! Et l’amende est majorée…

L’étudiante est allée au commissariat pour essayer de régler ce problème, sans résultat. Elle a finalement confié son dossier à un avocat.

Related Articles

36 Comments

Avarage Rating:
  • 0 / 10
  • Słowiańska Krew , 29 octobre 2014 @ 12 h 04 min

    Elle aurait roulé et écrasé les policiers plusieurs fois, elle pourrait rouler tranquille et libre, hormis devoir passer à un lave automatique pour nettoyer les tâches rouges.

    Sinon, elle a bien fait de prendre un avocat et de ne as se laisser faire

  • Pascal , 29 octobre 2014 @ 13 h 02 min

    Amélie 23 ans étudiante en droit. Avec Momo ou Mouloud ils auraient moins fait les fiers, de vrais tyrans domestiques !

  • jeanluc , 29 octobre 2014 @ 14 h 00 min

    Comme en Afrique !

  • MCT. , 29 octobre 2014 @ 16 h 45 min

    Ecoeurant !

  • fleurdenavet , 29 octobre 2014 @ 18 h 29 min

    QUANT ?????

  • Słowiańska Krew , 29 octobre 2014 @ 23 h 25 min

    Tout à fait ! Vous avez entièrement raison

    Une fois, dans la rue, c’est un arabo-wesh-wesjh qui s’est mis à insulter deux policiers, et ce gratuitement, juste parce qu’il avait vu les flics en tenue de flics.

    Les flics n’ont pas répondu.

    J’ai répondu à leur place, en prenant le soin d’expliquer l’arabo-wesh-wesh que s’il ne se plaisait ps en France, je lui offre gratis un coup de pied au cul pour l’expédier dans le bidon vile maghrébo-wesh-wesh qui a vu grandir ses ancêtres.

    L’arabo-wesh-wesh eu pris l’air étonné, m’a regardé, a fermé sa gueule comme d’habitude, et s’en est allé. Les deux keufs avaient plus ahuris : j’ai du leur expliquer que c’est à eux de se faire respecter.

    Morale de l’Histpire : les keufs, comme les agents de sécurité, sont tous des putes qui ne vous protégeront pas. Si vous devez vous protéger vous et votre famille, ne comptez ni sur les autorités publiques, ni sur la justice.

    Vous ne pouvez que sur vous même, et comme vous n’êtes pas seuls, vous devez comprendre que vous ne pouvez que compter sur votre communauté, constituée de français patriotes que le système essaie de diviser. Vous devez vous rassembler, apprendre à vous défendre (sport de combat à main nues, armes blanches, armes à feu, manipulation d’explosif, piratage informatique,…)

    Votre principale ennemi sont les autorités, tout en sachant que vous êtes surveillés et espionner par les services spéciaux (NDF par exemple, et d’autres comme fdesouche, …)

    Le plus important : vous devez vous rassembler en communautés patriotes, connaître vos voisins, reconstituer les communautés d’entraide comme le faisez les ancêtres dans les villages. Vous avez des outils pour cela, vous avez internet, vous pouvez créer des groupes. Vous devez apprendre à vous connaître. Si l’un des votre, en tant que vrai français, est agressé, vous devez considérer cette agression comme une atteinte envers toute votre communauté, faire preuve de solidarité.

    Parce que sachez et apprenez que c’est exactement ce que font les communautés présentes sur votre sol, toutes les communautés de tous les continents, pour vous bouffez.

    Vous devez défendre vos emplois, vos marchés, vos femmes, vos familles, et cela ne peut passer que par le reconstruction de votre communauté.

  • zouzou , 30 octobre 2014 @ 8 h 15 min

    Quand l’état ne pourra plus les payer et c’est pour bientôt…

Comments are closed.