Théorie du genre : le socialiste Nicolas Bays traite les quartiers populaires de “public crédule” et “peu éduqué”

ce mercredi sur I>Télé (vers 10 minutes). Ces électeurs, qui se sont prononcés à 90% pour François Hollande aux dernières élections (ceci expliquant peut-être cela…) apprécieront.

Sur le plateau d'”On ne va pas se mentir”, Me Gilles-William Goldnadel déclare : “Que M. Peillon et ses amis ne viennent pas me raconter qu’il existe pas une frange non-négligeable de la gauche morale, avec des très gros guillemets, qui n’essaye pas de surfer sur ce qu’il convient d’appeler la théorie du genre”. L’avocat prouve ensuite, textes (encore) présents sur le site du ministère de l’Éducation nationale à l’appui, que la théorie du genre est bien enseignée dans plusieurs centaines d’écoles cette année, en attendant une généralisation à la rentrée 2014 :

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33 Comments

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  • Yves Tarantik , 30 janvier 2014 @ 12 h 06 min

    Emission : On ne va pas se mentir !

    Ce pauvre pauvre député socialiste Nicolas Bays, n’arrive même pas à mentir de façon convaincante.
    Nous avons à subir une classe (ouaf !) politique qui n’arrive même plus à trouver ses mots pour défendre ses idées, sauf quand il s’agit d’ interdire aux opposants de critiquer. (Extrême droite, racistes, homophobes, et patati et patata, aurait dit ma grand mère !)
    Qui lui dira que la “théorie du genre” à été inscrite dans les programmes scolaires par le précédent ministre de l’éducation (ouaf ! ouaf !) nationale (sans doute pour déblayer la voie aux méfaits du sinistre Peillon).
    Ou alors je vivais dans la lune quand on en a parlé à l’époque ?
    Quant à l’opposition et pour cette fois à la dame qui s’est exprimée avec la prudence d’un maquignon qui nous refile un cheval borgne… qu’elle fasse son profit de ce mot de Kant :
    Si tu te fais ver de terre, ne t’étonne pas qu’on te marche dessus !
    Il est plus que temps que la soi-disant “opposition” OSE muscler un peu ses propos !

  • Goupille , 30 janvier 2014 @ 12 h 57 min

    Nous n’avons pas fini de souffrir, si Dieu nous prête vie : la génération montante du PS est aussi veule, menteuse et nulle que celle-ci. Charisme d’huître et éléments de langage éhontés.

    Quant à attendre quoi que ce soit de l’opposition, dans tous les domaines, à quoi bon : c’est la même salade, blanchie à l’Oeil d’Horus et teinte, en bleu et en rose, pour amuser les gogos et leur en mettre plein la vue.

  • jejomau , 30 janvier 2014 @ 14 h 46 min

    Bien sûr que le genre est enseigné . C’est indiqué noir sur blanc dans un rapport du syndicat SNUIPP-FSU suite à un colloque de mai 2013. Ce rapport fait 193 pages. Un tout petit, petit, petit extrait à envoyer aux différents médias sourds et collabos :

    “L’éducation affective et sexuelle dans la classe

    Faire de l’éducation affective et sexuelle à l’école, au collège et au lycée, malgré les textes officiels (il s’agit ici de : (“L’éducation à la sexualité dans les écoles, les collèges et les lycées”. Circulaire n°2003-027 du 17 février 2003) qui y invitent, n’est pas souvent une réalité dans les classes. Ou du moins le croit-on. En effet, qui n’aborde pas dans ses cours, volontairement ou non, des aspects ayant un lien plus ou moins évident avec l’une des composantes de la sexualité humaine ? Faire de l’éducation affective et sexuelle, ce n’est pas se limiter à des connaissances physiologiques liées principalement au cours de sciences. C’est explorer l’ensemble des composantes de la sexualité : le GENRE, les valeurs éthiques et morales, les sentiments, les stéréotypes, l’orientation sexuelle, la loi, le rôle des médias, le développement psycho-sexuel, le lien avec les religions, l’identité, la première fois… Et ces questions, avec ou sans séances d’éducation affective et sexuelle, émergent bien souvent dans les établissements, dans tous les cours, à travers les attitudes et les disciplines. Puisque, de fait, ces questions sont posées dans les classes, de la maternelle au lycée, quelle importance y accorder ?”

    Comment s’y prendre ? C’est prévu. Et contrairement à ce que disent les médias français qui nient le fait qu’on puisse enseigner le genre chez les petits du primaire, c’est bien écrit noir sur blanc :

    “Il pourrait être envisagé, par exemple et dans l’idéal, 4 à 6 séances en grande section de MATERNELLE, en CE1, en CM2, en 6e, en 3e et en 1re. Ainsi le parcours de chaque élève serait balisé de moments clés, auxquels s’ajouteraient les apprentissages en sciences, en CM2 et en 4e principalement.”

    Continuons. Intéressant ce qui attend nos enfants en CM2 par exemple avec cette petite phrase : “des questionnements sur le genre, l’orientation sexuelle, l’identité ” :

    “C’est à partir de ces représentations que se construiront les autres séances. Chaque éducateur à la sexualité se construira au gré des rencontres et des travaux conduits une sorte de boîte à outils dans laquelle il puisera selon les préoccupations des élèves (certaines activités sont transférables sur d’autres niveaux).

    En maternelle : projet de danse ou d’expression pour travailler sur son corps ; distinctions et ressemblances filles/garçons (corps, attitudes, etc.) ; comment filles et garçons utilisent les coins aménagés de la classe lors de l’accueil (stéréotypes de genre) ; lecture d’albums où les rôles des filles et des garçons sont variés et non stéréotypés…

    En CE1 : les filles et les garçons dans la littérature de jeunesse ; projet autour des familles : qu’est-ce qu’une famille ? quels en sont les organisations ? les différentes familles dans le monde ; des ateliers philo avec des sujets ciblés : aimer, l’autre, la loi, le divorce, la mort, l’adoption, etc. ; travail sur les stéréotypes de genre à partir des jouets…

    En CM2 et/ou en 6e : les transformations du corps, la puberté ; les relations filles-garçons à partir de lectures en réseau ; des questionnements sur le GENRE, l’ORIENTATION SEXUELLE, l’identité à partir d’extraits du film Billy Elliot, en lien avec un projet de danse en EPS ; les registres de langue à partir du brainstorming ; projet autour du portrait, lié à l’histoire des arts, qui peut se décliner tant en littérature, qu’en production d’écrits et qu’en arts plastiques ; les hommes et les femmes dans l’Antiquité en histoire ; etc.

    En 3e : une séance autour de la première fois, en interrogeant quelles premières fois, du point de vue des sentiments, du désir, des peurs ou des aspects pratiques ; une séance autour de l’orientation sexuelle avec par exemple l’utilisation des courts métrages de l’INPES10 (dvd et livret d’accompagnement) ; les représentations du masculin et du féminin dans l’art lors de la visite d’une exposition ; travail sur les clips vidéos, ce qui permet aussi d’aborder la question des médias, voire de la pornographie…

    Au lycée : travail autour d’une chanson (Je suis de celles de Bénabar, Roméo et Juliette d’Abd al Malik), puis en dégager des thèmes d’où mise en place de travaux de recherche ou d’exposés ; liens entre philosophie, genre, identité dans le cours ; liens possibles avec les différentes composantes de la sexualité en français (Une partie de campagne de Maupassant), en histoire (rôle et place des femmes), en éducation civique, juridique et sociale (la loi) ; l’orientation sexuelle (les films Beautiful thing, Fucking Amal ou C.R.A.Z.Y. peuvent servir de support) ; etc. “

  • Gisèle , 30 janvier 2014 @ 16 h 24 min

    Une rumeur … oui , c’est ça va …..
    Parle toujours ….

  • Yves Tarantik , 30 janvier 2014 @ 20 h 36 min

    Goupille,

    Charisme d’huître lui sied bien à ce sous-fifre borné !

  • gerard57 , 30 janvier 2014 @ 22 h 01 min

    La présentatrice veut être une professionnelle ? “Pourquoi cette hystérie autour d’une rumeur ?” : stupide ou collabo, il faut choisir.

  • Elégant , 31 janvier 2014 @ 9 h 25 min

    On peut être étonné de ce que les médias de masse puissent parler de réactions extrémistes (journal du soir, sur la 6, hier soir) quant au refus des parents d’accepter la pseudo théorie du genre.
    Il ne reste qu’à souhaiter que les enfants et petits enfants de ces journaleux, présentateurs, plutôt, soient confrontés à l’enseignement de cette pseudo théorie.
    Mais, non, je déconne, leurs enfants vont dans des écoles privées.
    Ils ne risquent rien…

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