Universités américaines : le cauchemar de la dette étudiante

Aux États-Unis, des millions d’étudiants sont contraints de s’endetter lourdement pour pouvoir financer leurs études supérieures. Seuls ou avec leur famille, ils empruntent des dizaines de milliers de dollars sur plusieurs années, mais ils ne parviennent pas toujours à rembourser leurs dettes à leur sortie de l’université et sont contraints de démarrer leur vie active déjà endettés. Les reporters Gallagher Fenwick et Philip Crowther sont allés à leur rencontre :

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6 Comments

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  • Gérard Couvert , 30 avril 2016 @ 15 h 42 min

    Comment tout n’est pas rose au pays du libéralisme ?

  • JulesXR52 , 30 avril 2016 @ 16 h 22 min

    C’est sûr, Coco, il vaut mieux, comme chez nous, balancer des milliards (de la collectivité) en l’air à financer des universités avec pléthore d’étudiants qui glandent ou qui font des études qui ne mènent à rien (sociologie, philosophie, psychologie, etc).

  • Cassandre , 30 avril 2016 @ 18 h 13 min

    Cher NDF, laissez donc ce reportage à France 24 !

    Courir après le mirage de la réussite par les diplômes? Mais quand arréterez-vous de mettre ces bêtises dans la tête des jeunes ? Au lieu de les orienter vers des solutions pragmatiques et réalistes pour se lancer dans la vie?

    et de cesser de nous intoxiquer en nous présentant un tableau biais&. Les études sont gratuites ou pratiquement pour les résidents du comté dans les universités publiques. Pour quoi n’est-ce pas mentionné, et mentionné chiffres à l’appui? Le soufflé se dégonflerait très vite !
    “Nina a une maitrise parfaite de la langue perse”, dit le reportage. Ah bon, et elle a investit 120 000 $ là-dedans en croyant au miracle ?Elle a un peu réfléchi, AVANT?
    Comme des dizaines de milliers de jeunes Français, 7 ou 8 ans en psycho ou socio, alors qu’on SAIT que ça n’aboutit à rien dans 90% des cas? Ah si, employé de supermarché ou fonctionnaire (qui va faire un concours où le niveau requis est le bac; est donc assuré de réussir… et de VOLER le travail des gens qui n’ont que le bac. Ca c’est un vrai scandale!).

    Et pourquoi pas se plaindre parce que je VEUX une piscine (à débordement) et que je me suis endetté pour ça et je ne peux pas rembourser-c’est-injuste-tous-les-autres-en-ont-j’ai-bien-le-droit-d’avoir-un-rève-moi-aussi?

    Encore une fois, la gôche a tout faux: les “z’études” ne sont pas le seul moyen de réussir dans la vie. La gratuité des “z’études” n’est qu’un leurre, idéologique ou électoraliste.
    Cette “fusée” idéologique a un 2° étage qu’on connait bienen France: “pas de sélection”. C’est le DROIT au doctorat? Postdoc? Double doctorat, triple? On s’arrête où?
    Et si le critère, c’était d’avoir un job à sa mesure parmi ceux disponibles sur le marché? Si il ne plait pas on en change, et lorsqu’il plaît, on s’y épanouira…
    et dans les deux cas on progressera en fonction de ce qu’on apporte là où on travaille (et pas en fonction de ses “rèves”, de ses “envies”… et de ses “droits”.

  • Fred80 , 1 mai 2016 @ 10 h 00 min

    Ca y est j’ai compris (lol!).
    La haute finance c’est “l’éleveur” industriel, nous nous sommes que des bêtes élevées en batterie. Comme les poulets, les cochons.
    Nous sommes……………….nous sommes des créatures de Dieu. & ca, ils ne pourrons rien y faire, car nous aussi nous sommes dotés de notre “For-interieur”.

  • Klave , 1 mai 2016 @ 10 h 43 min

    La dette étudiante me semble fournir un exemple en faveur du libéralisme. Je m’explique.

    Le libéralisme classique se base sur une conception négative de la liberté « tout ce qui ne nuit à autrui ». La liberté de commerce signifie en réalité l’interdiction d’intervention d’acteurs étrangers dans la transaction. Le droit à la vie signifie l’interdiction d’autrui d’y attenter. La tradition libérale de la droite fait référence au libéralisme classique.

    Le libéralisme social se base sur une conception positive : « tout ce que je veux ». Il considère que même si ce ne sont pas des hommes mais la situation qui limite les choix (ex : mauvaises récoltes), la liberté est moindre. D’où l’intervention étatique pour protéger les libertés. Le libéralisme social trouve sa première incarnation dans le New Deal de Roosevelt. Depuis, il est associé à la gauche anglo-saxonne (liberals). Il est renié par les classiques, car il ne le respecte pas le libéralisme original (ex : un droit au logement ne respecte plus le droit de propriété).

    Qu’avons-nous, à présent ? Le gouvernement, ayant toujours davantage de « bonnes » intentions (conséquence du système démocratique), déclare soudainement que tout un chacun doit pouvoir accéder à l’éducation supérieure (nouveau « droit », ancré dans l’idéologie socialement libérale). Quelles conséquences ?

    – Une survalorisation des diplômes. Toutes choses étant égales par ailleurs, vous pouvez embaucher deux personnes. L’une a un diplôme (même quelconque), l’autre non. Qui choisissez-vous ? Pour vous protéger de l’ire patronale en cas de mauvaises performances, le diplômé. Le diplôme devient donc une nécessité pour l’emploi, du fait de l’intervention étatique.

    – La montée de la demande face à l’offre cause l’augmentation dus prix des diplômes. En théorie, le marché régulerait naturellement les prix, mais heureusement, l’état l’en empêche : toute université doit être accréditée par Washington.

    – Un « droit » aux études supérieures implique aussi le financement, pour que les moins aisés puissent aussi y avoir accès. Mais c’est coûteux. Augmenter les impôts ? Non non non, surtout pas. Mauvais pour les élections. Il y a plus simple : déplacer la responsabilité dans le temps, grâce à la dette. Et comme l’État est gentil, il est le plus grand créancier à cet égard. (En conséquence collatérale, vous remarquerez, l’argent des intérêts revient à Washington. Quel heureux hasard !)

    Pour terminer, aux États-Unis, en cas d’insolvabilité, vos dettes sont effacés. Sauf les prêts de l’État, évidemment. Après tout ce qu’il fait pour vous, ce ne serait pas gentil de l’arnaquer. Il n’aime pas la concurrence.

    En résumé, à mon humble avis, ce n’est pas le libéralisme mais sa némésis (toujours dans la dimension individualiste), le libéralisme social – ou plus simplement, le socialisme – qui cause la dette étudiante.

  • Psyché , 1 mai 2016 @ 13 h 49 min

    Aux US, les études largement privatisées sont un business, de même que les prêts bancaires, fut-ils dits “étudiants” sont un business.
    Les étudiants sont alors réduits à un état de consommateurs de temps perdu à acheter des diplômes de pacotille et, accessoirement, ils sont par la suite rendus à l’esclavage de la dette par les prêts bancaires.
    De cette façon, même après l’abolition, c’est encore la victoire des 1% sur les 99% et la mise en escalvage par la dette …

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