Objectif Mars + aller partout sur Terre en moins d’une demi-heure : les nouveaux paris fous d’Elon Musk

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  Jean NOGUES , 1 octobre 2017 @ 10 h 48 min

  1) La motorisation n’est pas à la hauteur du projet.

  2) Cet homme est en train de projeter sur une expédition martienne ce qui a réussi entre Terre et Lune. Même en profitant au maximum des fenêtres où Mats sera à moins de 60 millions de km de notre Terre, les distances en jeu, à l’aller comme au retour, sont en moyenne 180 fois plus grandes que la distance moyenne Terre-Lune, On aura beau faire du ping pong avec la gravitation du Soleil, de la Terre, de la Lune et de Mars (il faudra sans doute aussi tenir un peu compte de celle de Jupiter), la question du carburant sera dramatique. Les échelles ne sont pas du tout les mêmes.

  3) Je ne vois pas l’intérêt d’aller en 30 minutes d’un point à un autre du globe, quels que soient ces deux points. Les 30 mi,tues de voyage sidéral seront bouffées par les technologies du départ et de l’arrivée.

  4) En conséquence, je ne donnerais par d’argent pour ce projet. Mais j’en donnerais volontiers pour une société qui se fixerait pour but la mise au point, d’ici à 2030, de la propulsion autonome à fusion nucléaire, une idée par si utopique que ça (la propulsion à fission nucléaire, paradoxalement, pose des problèmes autrement redoutables et ce, pour une efficacité moindre.

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