“Un tsunami islamiste est en cours”!

 

Le président d’honneur du Front national, Jean-Marie Le Pen, a demandé samedi aux frontistes réunis en congrès à Lyon de ne pas “oublier” l’histoire du parti et les “sacrifices” consentis pour le construire. “Heureux ceux qui ont embarqué dans le bateau remis à neuf après la tempête électorale de 2007. Ils ne doivent jamais oublier la somme incroyable de sacrifices consentis pour construire le FN et le préparer à son rôle historique de sauveur de la patrie”, a demandé celui qui a fondé le parti d’extrême droite en 1972 et qui l’a présidé jusqu’en 2011.

Appelant les Français à leurs “responsabilités”, il a renouvelé sa conviction que sa fille deviendrait présidente de la République : “Le plus tôt serait le mieux, car la situation de la France ne cesse de se dégrader.” Si elle devait parvenir à l’Élysée, “c’est alors que commencera le véritable défi, celui de reconstruire la nation française”. Il faut “aimer la France, la servir de toutes ses forces, et s’il le fallait, jusqu’au sacrifice suprême”.

Jean-Marie Le Pen, dont l’intervention a été précédée par une ovation debout et un clip hagiographique rappelant son parcours politique, bagarres, pas de danse et interventions spectaculaires à l’Assemblée nationale compris, s’est inquiété de “la décadence de la France amorcée dès avant le XXe siècle”.

Depuis, “l’immigration massive, le chômage, une dette de plus de 2 000 milliards d’euros, les déficits budgétaires et sociaux, la crise du logement, celle de l’Éducation nationale, se sont développés dans le cadre anesthésiant, paralysant et mortifère de l’Europe de Bruxelles”, a dénoncé le patriarche, âgé de 86 ans. “L’immigration massive n’est pas la seule cause du déclin français, mais elle est la plus importante et la plus essentielle”, a poursuivi l’eurodéputé. Le “menhir” a dit son rejet de la “substitution de population en cours depuis 40 ans dans certaines régions” avec “une composante islamiste, conquérante, explosive”.

“Un tsunami islamiste est en cours, il a des alliés objectifs ou involontaires dans la population française de souche”, a-t-il ajouté, dénonçant “l’ignoble assassin” Maxime Hauchard, devenu l’un des bourreaux du groupe djihadiste État islamique (EI), filmé à visage découvert participant à une exécution de prisonniers syriens. Citant Danton, celui qui est parvenu au second tour de la présidentielle de 2002 a terminé son discours en demandant “de l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace, et la France sera sauvée”.

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