Afrique/ Les camps “de sorcières” (Vidéo)

Dans certains pays comme le Ghana ou la Zambie les personnes accusées de sorcellerie sont chassées de chez elles et vivent dans des camps de sorcières. Fait troublant: dans ces camps il n’y a souvent que des femmes agées.

LES CAMPS DE SORCIÈRES

Notre premier thème est celui des personnes qui vivent en marge de la société parce qu’elles ont été accusées de sorcellerie à tort ou à raison, de toute façon il s’agit d’un domaine impossible à vérifier ni par la police ni par la justice.
Ces personnes sont chassées de chez elle et dans certains pays elles finissent leur vie dans des camp de sorcières.
C’est le cas notamment au nord du Ghana. Le pays tente quand même de faire fermer officiellement ces camps. Mais ailleurs comme en Zambie ces camps existent toujours.
Je vous propose de voir dans cette vidéo comment se passe la vie dans un camp de sorcières et d‘écouter le témoignage de l’une d’entre elles.

Toutes ces personnes accusées de sorcellerie sont des femmes et sont assez agées. Il n’y a pas d’hommes et les camps pour sorciers n’existent pas. Et c’est justement cette stigmatisation des femmes qui peut rendre l’idée de ces camps un peu absurde.
A croire qu’en tant que femmes nous portons en nous un gène de la sorcellerie qui risque se développer quand on aura des cheveux blancs!
Parce que finalement comme ce sont des accusations difficiles à prouver matériellement, elles restent assez subjectives. Du coup cela laisse place à des dérives comme des accusations infondées.

D’ailleurs un film sur ce sujet a été présenté à la quinzaine des réalisateurs il y a quelques jours au Festival de Cannes. Il a été tourné par la réalisatrice Zambienne Rungano Nyoni. Il s’appelle I am not a witch (Je ne suis pas une sorcière) et raconte l’histoire d’une petite orpheline de 9 ans accusée injustement de sorcellerie qui est envoyé dans un de ces camps. Elle va donc tout faire pour refuser cette situation.

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