L’impressionnant arsenal de Benalla

Trois pistolets Glock, un fusil à pompe : sans appartenir au GSPR, le jeune chargé de mission était pourtant doté des mêmes armes de poing.

Les 3 armes de poing qu’Alexandre Benalla a remises aujourd’hui à la justice : des Glock 17, 26 et 19. Elles équipent les membres du groupe de sécurité de la présidence de la République, dont Benalla n’est pas membre.

Pour se conformer à son contrôle judiciaire, le garde du corps d’Emmanuel Macron a remis ce matin ses armes à la justice. En effet, lors de la perquisition effectuée à son domicile par les policiers de la brigade de répression de la délinquance à la personne, un service de la police judiciaire parisienne, Alexandre Benalla avait prévenu ses hôtes : s’il possède bien des armes, elles sont en lieu sûr pour « éviter qu’elles soient volées en cas de cambriolage », s’était-il justifié devant les policiers. Il s’est donc rendu au TGI de Paris pour remettre ses armes au juge d’instruction, qui les a immédiatement placées sous scellés judiciaires. Selon nos informations, il lui reste une arme en dotation qu’il doit également remettre à la justice. Le parquet de Paris s’est refusé à tout commentaire.

 

Source

L’affaire Alexandre Benalla connaît un nouveau rebondissement. Dans son édition du mercredi 1er août, Le Canard enchaîné raconte la déconvenue des policiers venus perquisitionner le domicile de l’ancien garde du corps du chef de l’Etat. Pour cause : l’armoire forte dans laquelle Alexandre Benalla stockait ses armes était introuvable, comme volatilisée.

C’est le 20 juillet dernier, en début de soirée, que les forces de l’ordre se rendent au domicile d’Alexandre Benalla, situé à Issy-les-Moulineaux, dans les Hauts-de-Seine. Les policiers sont finalement contraints de repartir, le serrurier ne parvenant pas à crocheter la serrure de l’appartement. En guise de scellé, ils apposent un simple autocollant sur la porte d’entrée, témoignant selon le palmipède d’une « incroyable désinvolture ».

Revenus le lendemain, les policiers pénètrent dans le domicile d’Alexandre Benalla, mais l’armoire forte dans laquelle le proche d’Emmanuel Macron avait indiqué détenir des armes est introuvable. « Nettoyage express ? », s’interroge l’hebdomadaire. L’ex-chargé de mission auprès de l’Elysée évoque l’intervention d’« un ami », sans que les policiers cherchent à en savoir davantage. Le 30 juillet, l’avocat du syndicat policier Vigi demande au juge de réclamer un réquisitoire supplétif au sujet de cette histoire douteuse. C’est justement ce jour-là qu’Alexandre Benalla retrouve ses armes et les rapporte à la justice.

 

Source

Related Articles