Meghan Markle, un an après : le désamour ?

Altesse royale, c’est un métier et, a priori, Meghan Markle serait encore en apprentissage. The Sun révèle que la reine devrait profiter du passage de la duchesse de Sussex à Balmoral, en Écosse, où cette dernière fêtera son 38e anniversaire, pour remettre les pendules à l’heure de Big Ben.

Selon le tabloïd, ce serait l’occasion, pour Élisabeth II, de donner quelques conseils à l’ancienne starlette d’Hollywood, après un certain nombre de gaffes qui auraient pu être évitées durant cette première année ducale. Mais attention, soyez rassuré, la reine aime beaucoup Meghan, tout comme le prince Charles et son épouse. On n’en saura sans doute pas plus. La reine a passé à la moulinette quinze Premiers ministres en soixante-six ans de règne et rien n’est jamais sorti de ces entretiens. On peut imaginer qu’il en sera de même avec l’ancienne actrice qu’on aura du mal, certes, à comparer à Margaret Thatcher.

Que reproche-t-on à l’épouse du prince Harry ?

D’avoir boudé la visite d’État de Donald Trump au Royaume-Uni en juin dernier ? La duchesse avait, en effet, sorti son joker : congé de maternité. Les tabloïds n’avaient pas manqué d’évoquer un différend politique. En 2016, n’avait-elle pas déclaré : « Vous ne votez pas seulement pour une femme si vous votez pour Hillary parce qu’elle est une femme, mais surtout parce que vous ne voulez vraiment pas du genre de monde dépeint par Trump ? » Ne pouvant voir Donald en peinture, elle ne pouvait donc le voir pour de vrai. Mais est-ce cela que pourrait lui reprocher la reine ? Royal secret !

The Sun évoque plutôt sa visite, en février dernier, à une association caritative chargée de réinsérer les prostituées. Meghan Markle avait écrit des mots d’encouragement personnalisés à ces femmes sur… des bananes. Il est vrai que la photo de bananes, qui avait fait le tour des réseaux sociaux – bananes sur lesquelles on pouvait lire « tu es courageuse », « tu es forte », « tu es exceptionnelle » (in English, of course) -, pouvait prêter le flanc au graveleux. Cela dit, si tant est que la reine évoque cette photo, la duchesse de Sussex pourra toujours rétorquer qu’il s’agissait de fruits de saison et qu’il est plus aisé d’écrire sur une banane que sur un abricot, par exemple.

Plus sérieusement, quoique à ce niveau d’altesse tout soit sérieux, il se peut aussi que la souveraine demande à sa petite-fille in law de mettre la pédale douce sur les dépenses. LCI évoque une dépense d’un million de livres sterling en vêtements, plus les travaux dans la résidence du couple Harry-Meghan pour plus de deux millions sept cent mille euros. Tout cela en moins d’un an, faut y aller, quand même ! Or, si la reine possède une des plus grosses fortunes du monde, elle n’est pas du genre à gaspiller. Elle a connu les privations de la guerre, elle. Le journaliste britannique Philip Turle ne mâche pas ses mots : « Ça ne va pas très fort. Les gens la trouvaient originale, marrante… » Le journaliste de LCI l’interrompt : « Moderne… » C’est bien, moderne. Car il faut être moderne. Mais le journaliste anglais reprend en expliquant que les Britanniques ne comprennent pas pourquoi Meghan, elle, a le droit de tant dépenser.

On ne peut pas tout avoir : une princesse moderne, voire progressiste, qui se paye le luxe, entre autres, de snober le président des États-Unis d’Amérique, et en même temps une radine, genre fille d’épicier comme cette scie de Margaret Thatcher – paix à son âme. Meghan Markle, un an après : le désamour ? On attend avec impatience la saison 2.

Gorges Michel – Boulevard Voltaire

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