Christianophobie : profanation de la célèbre icône de la Vierge noire au sanctuaire de Częstochowa

Dimanche matin après la messe de 7h, un homme de 58 ans a lancé des ampoules de peinture noire sur la célèbre icône de la Vierge noire de Częstochowa (Pologne). Fort heureusement, cette icône, attribuée par la tradition à l’évangéliste Luc et faisant l’objet d’un culte depuis plusieurs siècles, attirant aujourd’hui encore des dizaines de milliers de pèlerins du monde entier chaque année, n’a pas souffert de la profanation. Les deux ampoules lancées par le profanateur, qui en avait trois, se sont brisées contre la vitre blindée qui protège l’icône et la peinture a uniquement souillé les ornements, l’autel et le tabernacle. La « Chapelle de l’icône miraculeuse » a été fermée pendant quelques heures pour les opérations de nettoyage, puis une messe expiatoire y a été célébrée dans la soirée. L’homme a été saisi par les fidèles et les gardes du monastère paulin puis remis à la police. Il pourrait s’agir d’un déséquilibré. Dans le cas contraire, il aura à faire face à une inculpation pour offense aux sentiments religieux.

Si les églises polonaises attirent toujours de nombreux fidèles, elle n’est pas épargnée par les attaques et les profanations déjà observées dans les pays où le catholicisme n’est plus que la religion d’une petite minorité. L’homélie prononcée pendant la messe expiatoire a rappelé la Bible brûlée pendant le concert d’un musicien ouvertement sataniste qui a ensuite été embauché par la télévision publique pour participer à une émission de variété, avant que son contrat ne soit écourté sous la pression des pétitions de protestation et des critiques d’une partie de la classe politique et de l’épiscopat.

Photo Wikimedia Commons : icône de la Vierge noire de Częstochowa

En 2010, la ville de Varsovie, dominée par le parti du premier ministre actuel, avait exposé dans une station de métro, aux frais du contribuable, une grande fresque présentant des brebis gonflables de sex-shop (si, cela existe bien) s’envolant dans le ciel de Varsovie, avec l’inscription « Agneaux de Dieu ». L’artiste ne cachait pas qu’elle souhaitait illustrer de cette manière sa perception du catholicisme polonais. Malgré les protestations, la fresque avait été laissée pendant plusieurs mois. Unique concession de la part de la ville, elle avait été retirée avant les fêtes de Pâques.

De notre correspondant permanent en Pologne.

Related Articles

4 Comments

Avarage Rating:
  • 0 / 10
  • Goupille , 10 décembre 2012 @ 12 h 05 min

    Partout les mêmes agressions, même dans les enceintes protégées : la chapelle de la base militaire de Toulon a été profanée le 8 au soir, là où un de mes amis s’était fait arrêter pour s’être laissé embarquer en planche à voile dans les eaux interdites…

    Les mêmes forces de décomposition stériles partout à l’oeuvre. Imaginent-ils que c’est en s’attaquant aux symboles qu’ils détruieront la Foi ? C’est puéril, dérisoire, pitoyable.

  • marie-france , 11 décembre 2012 @ 12 h 02 min

    il pourrait s’agir d’un “déséquilibré” …..évidemment en plus s’il est basané,aucun doute ….c’est un “déséquilibré”!!!si le cas était une mosquée ou, une synagogue…là…..c’est un acte raciste,ne pas confondre tout et n’importe quoi!!

  • Jean BERNARD , 11 décembre 2012 @ 14 h 49 min

    Il va être tant de réagir ou nous disparaîtrons , et de commencer par les gouvernements, comme celui qui, comme en France profèsse des pensions et des actions anti-chrétiennes. Réagissons et résistons ou préparons-nous au pire en Hollandie

  • Chaluire , 16 décembre 2012 @ 23 h 32 min

    Il s’agit donc d’un déséquilibré, comme par hasard, comme toujours. C’est à croire qu’il faut être déséquilibré pour s’attaquer aux symboles du christianisme, puisqu’il ne s’agit jamais d’actes christianophobes, puisque jamais ils ne sont perçus par les médias comme christianophobes … En réalité la christianophobie doit être un fantasme d’intégriste mal embouché.

Comments are closed.