Nicolas Doze : Un choc d’offre en France devient maintenant indispensable

Tandis que l’Allemagne a décidé de baisser ses impôts afin de doper sa consommation pour sauver ses clients du Sud de l’Union européenne, la France, elle, augmente ses impôts. Pour Nicolas Doze, ce vendredi sur BFM TV, il devient urgent “de faire une dévaluation fiscale en faveur de l’offre”, autrement dit de “baisser les impôts sur les sociétés, sur les bénéfices réinvestis et (de) baisser les charges des entreprises que ce soit par la TVA ou la CSG”. Mais aussi de “rendre du pouvoir d’achat aux Français” donc de “baisser les prix de l’immobilier”, ce qui équivaut à “débrancher de toute urgence l’ensemble des subventions publiques et des primes à la pierre qui ne font que gonfler les prix de l’immobilier, tout le monde le sait.” Enfin, il faut “drainer l’énorme épargne française vers l’investissement dans l’économie productive, l’économie marchande, les PME non-côtées. Pour cela, il faut une fiscalité du capital incitative”. Inutile de préciser que “ce n’est pas ce que nous faisons pour le moment”

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4 Comments

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  • Goupille , 12 octobre 2012 @ 15 h 13 min

    Programme minimum…
    La fièvre acheteuse, si ce ne sont pas des produits chinois. L’investissement de notre épargne dans des économies productives non délocalisables.
    Donc des frontières et des barrières économiques. Sinon, c’est l’hémorragie.

  • fbastiat , 12 octobre 2012 @ 16 h 22 min

    Baisser les impôts, bien sûr. Mais cela suppose de réduire les dépenses publiques, la priorité absolue. Parallèlement il faut favoriser les libertés économiques en réalisant enfin les réformes de structure que les libéraux préconisent depuis longtemps (flexibilité du droit de travail, fiscalité favorable à l’entreprise et à l’investissement, mise en concurrence de l’assurance maladie, fin des régimes spéciaux, fin du statut de fonctionnaire pour les nouveaux fonctionnaires, concurrence et autonomie dans l’éducation, etc…).
    Tout cela est bien loin des idées des étatistes de droite et de gauche.

  • Lach-Comte , 13 octobre 2012 @ 14 h 27 min

    Bien-sûr, c’est vous qui avez raison ! D’abord et avant toute autre chose, réduire les dépenses publiques. Et ça ne peut se faire que de deux manières :
    1) s’attaquer à tout ce qui est fonctionnaire, de l’Etat, des collectivités locales mais aussi de tous les établissement et autres agences : diminuer leur nombre, supprimer des échelons, indices ou autres primes qui ne sont là que pour cacher des augmentations de rémunération. Une bonne fois pour toutes, aligner les systèmes de retraite sur le régime général pour n’en faire qu’un et arrêter cette injustice flagrante entre les différents salariés, ceux du privé et ceux du public
    2) s’attaquer à tout ce qui ressemble de près ou de loin à une dépense dite “sociale” : allocations en tous genres, subventions à ceci ou à cela, pensions ou autres facilités à tous ceux qui les demandent, même quand ils sont largement centenaires et qu’ils habitent l’Algérie.
    Après et peut-être même en même temps, on pourra diminuer ce maximum de charges, taxes, impôts qui pèsent sur ce minimum de contribuables, redevables et taxables, que nous sommes!

  • ornito , 24 octobre 2012 @ 18 h 15 min

    La dévaluation fiscale, c’est se rendre pauvre à l’importation, en espérant qu’on le reste pas sur le marché intérieur. Une forme de protectionnisme quand on ne maîtrise plus sa monnaie.

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