Le criminel nazi le plus recherché a été découvert

Voici un évènement qui rappelle bien des souvenirs douloureux liés à la Seconde guerre mondiale. Laszlo Csizsik-Lazary, 97 ans, inscrit en tête de la liste des criminels de guerre nazi les plus recherchés par le Centre Simon Wiesenthal, vient d’être retrouvé à Budapest par des journalistes britanniques du Sun. À l’époque commandant de la police hongroise à Kosice, anciennement Kassa, en Slovaquie, il était responsable du ghetto des « juifs privilégiés » dans cette ville et est accusé d’avoir directement organisé la déportation vers Auschwitz de 15 700 juifs au printemps 1944. Il avait été condamné à mort par contumace en 1948 en Tchécoslovaquie pour crime de guerre. Après la Seconde guerre mondiale, il se réfugia au Canada et vécut sous une autre identité en tant que marchand d’art. Découvert en 1997, il put s’échapper avant d’être mis en arrestation par les autorités. C’est finalement en 2011 qu’il a été repéré par un informateur qui a livré l’information à deux journalistes du quotidien britannique Sun. Le président de l’association Fils et filles de déportés juifs de France, Serge Klarsfeld, reste prudent sur l’importance de cette annonce : “Aujourd’hui, il était le plus recherché parce qu’ils ont désormais tous entre 90 et 100 ans, mais il y a trente ans, il aurait été le 3 500e sur la liste”. Il admet d’ailleurs n’avoir jamais entendu parler de lui auparavant.

Avec la mort en mars dernier de John Demjanjuk, accusé d’avoir été un gardien de camp de concentration , jugé et condamné en Allemagne, cet évènement contribue à remettre la Seconde Guerre mondiale et la Shoah sous les feux de l’actualité.

Related Articles

3 Comments

Avarage Rating:
  • 0 / 10
  • Denis Merlin , 17 juillet 2012 @ 8 h 05 min

    La présomption d’innocence dont jouit tout être humain, interdit de le présenter comme coupable alors que l’on ne sait même pas si c’est lui qui a été jugé en son absence, en 1948 (sous la dictature communiste). Un “marchand d’art” qui vivait sous sa propre identité dans un deux pièces dans le pays où il aurait commis d’abominables crimes, c’est bizarre… Tout cela est raconté à l’indicatif d’un ton sans réplique. Cela me laisse perplexe.

  • bergab , 17 juillet 2012 @ 13 h 53 min

    OUI où est la présomption d’innocence ?? et quand on connait la fragilité du témoignage humain il y a de quoi avoir des frissons dans le dos avec cette ” justice ” ……honteux cette curée !!!

  • olrik , 18 juillet 2012 @ 0 h 27 min

    Serge Klarsfeld en personne explique que cette histoire est pipeau.
    Ca pue le coup monté par les mondialistes pour mettre en difficulté le gouvernement patriote hongrois.

Comments are closed.