Avec la condamnation de Nicolas, l’image de la France à l’étranger pourrait en prendre un coup

Après le journal polonais Gazeta Polska codziennie samedi, c’est au tour du journal conservateur espagnol La Gaceta de critiquer la condamnation de Nicolas par le pouvoir socialiste français. Dans un article publié hier, le quotidien espagnol affirme que la condamnation d’un opposant au « mariage » homosexuel à une peine de prison ferme dévoile la face répressive du socialisme français. Le journal s’étonne de la rapidité de la condamnation et mentionne les nombreuses voix en France qui parlent désormais de « prisonniers de conscience ». « Les socialistes de Hollande semblent s’être lancés sur la voie de la répression pure et dure », remarque le journaliste.

Et le journal de relater le déroulement de l’affaire et de citer les nombreuses protestations françaises de députés, ex-ministres, philosophes, professeurs, scientifiques, maires, évêques, associations antiracistes qui crient à la violation des droits de l’homme et à la dérive totalitaire des socialistes français.

La Gaceta est un journal national du groupe médiatique espagnol Intereconomía. Il est tiré à 75 000 exemplaires et son audience est d’environ 200 000 lecteurs.

De son côté, le journal canadien La Presse relaie sur son site les dépêches de l’AFP sur les manifestations de soutien à Nicolas à Paris et à Lyon. D’après Wikipédia, le site de La Presse est « numéro un en information au Canada francophone » en termes de nombre de lecteurs.

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39 Comments

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  • passim , 25 juin 2013 @ 21 h 27 min

    Faut-il condamner la justice, ou seulement la saleté de petite juge gauchiste qui l’a mis derrière les barreaux ?

  • Sixtine , 25 juin 2013 @ 22 h 42 min

    Il faut internationaliser oui! Les JMJ de Rio peuvent aussi servir de tremplin .

  • monhugo , 26 juin 2013 @ 2 h 02 min

    Article 2 du Code civil ! “La loi ne dispose que pour l’avenir, elle n’a point d’effet rétroactif”. Bien sûr que si, la non-rétroactivité de la loi est un principe de base en droit, qui s’impose au législateur. Nous sommes en matière d’état des personnes (mariage, filiation). La loi Taubira peut être abrogée, et non annulée. Respect des droits acquis : on ne “démarie” pas, on ne ruine pas une adoption légalement établie. Dès l’abrogation : “mariage” pour invertis, filiation adoptive à leur profit : terminé. Pour l’avenir donc, et par effet immédiat. Vous confondez tout. Un mariage peut être annulé, si non-respect des règles positives. Rien à voir !

  • monhugo , 26 juin 2013 @ 2 h 04 min

    On devrait avoir la réponse bientôt, avec les derniers “rebondissements” de l’affaire Méric….

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