DSK : Rudesse du sexe, mollesse du juge…

Dominique Strauss Kahn, patron du FMI, amateur de “sexe rude”, connu pour ses approches “pushy” de la chose n’est pas vraiment un cyrano. Drague lourde avec une collaboratrice mariée, sortie de douche tendue comme une arbalète (le coup est parti tout seul M. Le juge, je nettoyais mon arme…), il fait dans le genre direct, comme à Sarcelles. Aux États Unis, son style à la hussarde ne rencontre pas un franc succès et lui vaut quelques démêlées judiciaires… Heureusement, il y a la France, la Belgique, Dodo, Monsieur 3 mn, et toute la joyeuse équipe du Carlton. Ainsi, le directeur du FMI, pour se “détendre”, loin de l’ordre moral puritain des Américains, entretient des amitiés avec une bande de larrons en foire perpétuelle. Pas vraiment le gratin auquel il est habitué a son niveau : un petit patron, un flic, un maquereau notoire, un salarié d’hôtel… Du beau linge. Bref, il s’encanaille. Ici, tout ce qui est interdit aux États Unis, est permis. Pour les pédophiles, il y a le Maroc et la Thaïlande, pour les partouzeurs, il y a la France et la Belgique.

Il ne fait aucun doute que DSK savait ce que tout le monde sait. Dans les bacs a sables, il y a des enfants, dans la forêt il y a des animaux, dans les bars à champagne, il y a des entraîneuses, dans les boîtes échangistes des tapins, dans les soirées libertines des catins et dans les partouzes… il y a des putes. Désolé de faire du Houellebecq mais si je dis “parties fines” ou “échangiste” vous allez faire mine de ne pas comprendre. Vous allez penser que, comme ils disent, c’est juste la liberté, la fête. Alors que c’est un esclavage, celui du cul, du sexe et du fric. Un homme qui emmène sa compagne se faire retourner par qui n’en veut, c’est un souteneur, au sens premier, originel du terme. Il fait le commerce, l’échange de sa femme. C’est déjà en soi une prostitution, alors la question de savoir si la dame a été payée, ou pas… L’échangisme est à la prostitution ce que le troc est à l’épicerie.

“Autrefois, on disait ‘malheur a celui par qui le scandale arrive’, car sa faute est plus grande encore que celle dont il fait la publicité.”

Mais qu’est ce que la justice peut reprocher à DSK ? D’être le client ultime, le super consommateur du bordel ambiant. Cela amuse beaucoup les membres de ce petit milieu interlope de se dire qu’ils côtoient les puissants de ce monde. Ils leur donnent une sorte d’imprimatur de la débauche par leur participation débridée, garantissant une solide amitié sous le sceau du vice secret. Un peu comme les membres d’un club de golf se vantent de croiser telle personnalité sur les parcours. Mais surtout, qui sont les grands ordonnateurs des “écoutes administratives” qui ont mises les flics de Lille sur le coup ? Qui a “traité” la “source” qui a donné le premier tuyau ? Qui sont ceux qui se gaussaient de notre brave fleuron de la gauche caviar, ce cacique décomplexé, surpris en pleins ébats, au bois de Boulogne et ailleurs ? Qui compulsait ses fiches en se marrant? Ce procès salit la vertu sans pouvoir condamner le vice. On ne peut rien reprocher à DSK sur un plan judiciaire. On peut tout lui reprocher sur un plan moral. C’est le cynisme absolu : scandaliser la vertu des uns et donner de la publicité au vice des autres. La seule chose qui intéressaient ceux qui ont monté l’affaire, ça n’était pas de faire punir DSK pour d’authentiques faits de délinquance. Sinon, pourquoi n’être pas intervenu immédiatement, en flag’, dans l’une de ces soirées, faisant faire des certificats médicaux a l’appui ? La justice en sortira-t-elle grandie ? Non, car il ne sera jamais condamné pour immoralité. Non, car le “client” d’une prostituée n’est qu’un baltringue, pas un criminel. Alors que les publicités pour l’infidélité conjugale, s’affichent, que les “évolutions societales” se répandent, que peut-on vraiment reprocher à Dominique, adepte du “sexe rude” ? Sa goujaterie ? La réponse à la dérive des mœurs peut-elle être judiciaire, alors que le législateur a ouvert toutes les vannes de la contraception, du divorce et du mariage homosexuel ? Hypocrisie suprême de ceux qui voudraient jeter la première pierre alors qu’ils se vautrent chaque jour dans les vices d’une citée devenue Sodome.

Il faut un peu de compassion pour cet homme prisonnier de ses vices, livré à la lapidation. Tout homme peut mériter le pardon dans le secret de son âme. Hélas, dans un agenda bien connu, la sanction recherchée était politique, pas morale, ni judiciaire. Et pour cela, il fallait faire du scandale. Notre luron va s’en tirer blanchi, ses erreurs excusées, ses fautes remises par la justice des hommes : son vice en sortira grandi, conforté, alors qu’il aurait dû rester humilié dans le secret de ces alcôves de stupre et peut être, qui sait ? Un miracle, un pardon, une conversion, une prière…

C’est pourquoi, autrefois, on disait “malheur a celui par qui le scandale arrive”, car sa faute est plus grande encore que celle dont il fait la publicité.

Related Articles

46 Comments

Avarage Rating:
  • 0 / 10
  • Trahi , 5 mars 2015 @ 10 h 54 min

    Les porcs ne s’accouplent qu’avec des truies!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  • samovar , 5 mars 2015 @ 22 h 15 min

    Je ne comprends pas très bien pourquoi on n’a pas pu avancer la charge de « violences à personnes » ou même « à personnes sous influence » … mais je ne connais rien aux subtilités juridiques!

  • samovar , 5 mars 2015 @ 22 h 23 min

    D’autant plus que l’ANPE propose maintenant des jobs d’actrices pornos ou de prostituées !!

  • brandenburg , 5 mars 2015 @ 22 h 25 min

    Foin de subtilités juridiques:viols,tout court!

Comments are closed.