Une république « En Marche » vers la cuisine et les casseroles habituelles

Les législatives approchent à grand pas et grâce à Emmanuel Macron (♪ Gloria In Excelsis Déééhhooo ♩ ♫), la vie politique française vient de se renouveler complètement : des têtes nouvelles apparaissent, un sang neuf irrigue les listes électorales, et surtout, toutes ces vieilles vilaines méthodes, ces petites affaires pas propres qui entachaient les mandats d’élus républicains, ont maintenant disparu. Ou presque.

Tout avait pourtant bien commencé puisque, nous avait-on dit, les investitures de chaque candidat seraient passées au peigne fin.

Malheureusement, improviser un parti politique entraîne parfois des petits effets de bord et la précipitation provoque de temps en temps quelques soucis : malgré les efforts plus ou moins réels pour s’assurer que les candidats de La République En Marche (LREM) sont tous d’une probité exemplaire, on commence à accumuler les écarts.

Certes, peut-être la sur-représentation de cas louches dans les rangs des candidats LREM tient-elle d’une plus grande attention de la presse à cette nouvelle formation politique, mais elle reste logique : il serait en effet surprenant que les médias ne regardent pas plus attentivement ceux qui ont fait bruyamment profession de probité et de morale, quitte d’ailleurs à pousser une prochaine loi (dite, justement, de moralisation de la vie politique). Il y a bien évidemment le fait que les autres partis, dans la place depuis un moment, savent assez bien passer sous le radar médiatique et judiciaire et qu’en conséquence, le nombre plus restreint de cas tordus dans leurs rangs ne doit pas à une honnêteté plus grande, mais plutôt à une meilleure habileté.

Soit. Cependant, l’accumulation chez LREM donne un peu à réfléchir (et je ne parle pas des transfuges plus ou moins subtils). Jugez plutôt :

Pierre Cabaré, candidat LREM à Toulouse, a malheureusement déjà été condamné, en 2003, à un an d’inéligibilité. C’est tout de même gênant, à tel point qu’il a été désinvesti. Cela fait un peu désordre, non ?

Houmria Berrada, candidate LREM dans la deuxième circonscription du Nord, a été condamnée pour falsification de diplômes. Sacrebleu, c’est ballot.

Émilie Guerel, candidate LREM dans la septième circonscription du Var, est elle visée pour une plainte pour escroquerie à l’assurance maladie. Flûte et zut.

Stéphanie Jannin, candidate LREM de la deuxième circonscription de l’Hérault, est quant à elle auditionnée pour une prise illégale d’intérêt. Sapristi.

Olivier Serva, candidat LREM dans la première circonscription de la Guadeloupe, se retrouve lui emberlificoté dans ses propos gênants, puisqu’il a qualifié l’homosexualité d’ »abominations ». Saperlipopette.

Christian Gérin, candidat LREM de la cinquième circonscription de Charente-Maritime, aurait quelque peu dérapé dans des tweets que la LICRA n’a pas manqué d’épingler. La République en Marche a décidé de trottiner sans lui, en lui retirant son investiture. Oups.

On pourrait en rajouter, je pense que les semaines qui viennent permettront d’explorer de nouvelles dimensions dans le domaine, mais le constat de base reste le même : manifestement, recruter des députés au pied levé n’attire pas toujours que la fine fleur citoyenne, loin s’en faut.

Dans ce cadre, il va être difficile de trouver un nombre décent de députés sans casseroles pour présider à la rédaction de cette fameuse loi de moralisation de la vie politique… À moins bien sûr que le génie de Macron se révèle précisément dans ce genre de petites péripéties : peut-être notre nouveau président (♪ Gloire et paix aux hommes de bonne volontééhhhééeu ♩ ♫) s’est-il finement dit qu’on ne faisait jamais meilleur garde-chasse qu’avec d’anciens braconniers ? Si tel est le cas, on peut être rassurés : la prochaine assemblée sera, à n’en pas douter, aussi solidement dotée de bon garde-chasses que les précédentes, renouvellement politique compris.

Et de la même façon que ces investitures furent nettoyées de tous les vilains canards boiteux dont le peuple français ne veut plus, c’est dit, c’est certain, ne discutez pas, les autorités d’En Marche ont largement épluché les historiques des ministres de ce gouvernement affûté comme une lame de samouraï. Autrement dit, tout comme ces législatives qui, finalement, permettent de lever une quantité tout à fait banale de lièvres dodus et de faire tintinnabuler une proportion franchement standard de casseroles cuivrées, le gouvernement contient ses canards douteux malgré l’assurance pourtant répétée que les ministres avaient bien tous passé le solide test de propreté. Zut derechef.

Voilà donc Marielle de Sarnez, ministre des Affaires européennes, qui se retrouve visée, avec 18 autres députés européens par une enquête préliminaire pour des emplois fictifs présumés de collaborateurs au Parlement européen. De façon amusante, l’actuel Garde des sceaux – un certain François Bayrou – a eu la lumineuse idée de retweeter le communiqué de presse de défense que la ministre avait pondu, ce qui, pour quelqu’un qui représente la Justice, laisse perplexe voire provoque une petite polémique des familles.

Venant de Bayrou, on ne sera pas trop surpris, l’individu n’ayant jamais démontré la moindre compétence quelconque, ni en matière de politique ni en matière de maroquin ministériel. Ce qui en revanche ne laisse pas de surprendre est l’engluement de plus en plus profond d’un autre ministre dans une affaire au fumet insistant : Richard Ferrand patauge maintenant depuis deux semaines suite aux révélations du Canard Enchaîné, l’impliquant dans une affaire immobilière sinon illégale mais au moins moralement litigieuse, et dont les développements, quotidiens, tiennent toute la presse en haleine.

Et c’est là que les choses prennent une tournure intéressante, puisque, selon notre président Macron (♪ Que son chemin soit jonché de pétales de rooOooses ♩ ♫), le cas Ferrand ne devrait pas déclencher une telle tempête médiatique et, pour tout dire, la presse devrait s’arrêter un peu de s’ériger ainsi en arbitre de la morale. En attendant, le procureur de Brest a, après plusieurs jours d’atermoiements, décidé d’ouvrir une enquête pour de bon.

Tout ceci est fort croustillant, tant la symétrie avec la campagne électorale présidentielle s’impose à l’esprit de tous. Alors que Fillon (et dans une certaine mesure, Le Pen) a fait directement les frais d’une tempête médiatique sans le moindre frein, et qu’il était alors aisé de trouver, dans les rangs des adversaires politiques, à commencer par le camp Macron, des Pères La Morale fort prompts à réclamer la démission du candidat Républicain, on retrouve maintenant les mêmes Tartufes rouspéter que la presse ferait un peu trop son travail.

Mais voilà : tout le problème de cette République française, qu’elle soit En Marche ou simplement en déroute, c’est sa morale extraordinairement élastique, cette morale élastique qui permet aux journalistes d’employer de grosses louches de 2 Poids, 2 Mesures, de juger, de moraliser alors que leur rôle devrait normalement se contenter d’informer ; cette morale élastique qui a permis à la presse de chasser Fillon en meute, et de se montrer nettement plus mesurée et prudente avec Ferrand et qui, maintenant que les Français commencent à demander des comptes, se sent bien obligée d’investiguer un peu.

pawel-kuczynski-politiciens

Mais cette morale élastique existe aussi du côté politique qui permet au gouvernement d’afficher sa solidarité avec Ferrand, alors même qu’il n’y a aucun doute que la moralité des opérations immobilières menées classe l’individu exactement dans la même case que Fillon et ses emplois familiaux ou ses généreux dons de costumes. Cette morale élastique permet tour à tour de faire campagne pour la moralité et la transparence dont s’est gargarisé Macron (♪ Gloria pouët pouët ♩ ♫), et de crier maintenant à la dictature de la transparence. Pourtant, la transparence des pièces de l’enquête judiciaire du PNF, qui fuitaient dans la presse avec une facilité déconcertante, n’a pas défrisé ceux qui, maintenant, sont tout fripé d’outrance. Et ceux-là même qui couinent devant cette tempête médiatique n’hésitaient pas à qualifier de vilains complotistes ceux qui, à l’époque, notaient le saccage par la même presse et la même justice de la présomption d’innocence.

Croustillant retour de bâton qui illustre que cette moralisation de la vie politique est, encore une fois, une magnifique symphonie pour pipeaux. À ce titre, quelle crédibilité peut encore prétendre avoir le ministre de la Justice, le reste du gouvernement et la prochaine Assemblée lorsqu’il s’agira de voter telle loi ?

Enfin, s’il ne faut qu’une paire de semaines pour déjà constater d’inquiétantes dérives de la République En Marche, n’est-il pas légitime de s’inquiéter lorsque, munie d’une majorité absolue à l’Assemblée, cette République décidera de passer Au Trot ?

Ferrand-Placé

> H16 anime le blog Hashtable.

Related Articles

11 Comments

Avarage Rating:
  • 0 / 10
  • jejomau , 3 juin 2017 @ 14 h 03 min
  • Jean NOGUES , 3 juin 2017 @ 15 h 55 min

    MORALISATION DE BAYROU : LA POUDRE AUX YEUX

    Bayrou veut, comme Tancrède dans ”Le Guépard”, tout changer pour que rien ne change.

    1) supprimer la Cour de Justice est bien gentil mais cela ne concerne qu’une infime minorité de citoyens, qui généralement se soucient des ministres comme du tiers et du quart.

    En revanche, rien n’est proposé pour supprimer de notre Constitution les trop nombreux tribunaux d’exception qui touchent tout le monde. Par exemple, les tribunaux de la Sécurité Sociales, les Prud’hommes et les tribunaux administratifs.
    Quand des URSSAF vous collent des pénalités injustes, pour paiement tardif à deux ou trois jours près, si vous voulez contester, vous devrez ester devant les tribunaux de la Sécurité Sociale. Vous allez expliquer que vu des chutes de neige inopinées, vous avez été bloqué chez vous pendant 48 heures, le temps de vous débloquer avec engins, et vous aimeriez plaider votre bonne foi devant un vrai tribunal, un tribunal de tout le monde. Eh bien non, faudra aller devant un tribunal d’exception : le tribunal des affaires sociales, où des spécialistes de toute une carrière vont vous répondre avec des volumineuses batteries décourageantes de lois, de textes, d’alinéas quinquiès et que sais-je, qui vont ricaner quand vous oserez leur parler de votre blocage par la neige. Les tribunaux militaires, c’est sans doute particulier, mais ils mériteraient au moins une réflexion approfondie.

    2) Mais là où Bayrou se surpasse, c’est dans son règlement des affaires d’assistants parlementaires. Il se donne des grands airs parce qu’il va interdire à un député d’engager des membres de sa famille.
    Pour un foutage de gueule, là c’en est un de première grandeur !

    D’abord, même un demeuré comprend que rien ne changera de par cette disposition, car il suffira de permuter sans point fixe les assistants en fonction pour satisfaire à cette nouvelle contrainte : ”tu prends ma femme et je prends ta fille (ou : ” ton fils”). Tout le monde sera content, l’essentiel étant que les très chères enveloppes pour assistant parlementaire et secrétariat ne sortent pas de la grande famille des 577 députés et des 350 sénateurs.

    Mais il y a une raison plus cachée et encore plus importante à cette proposition de fausse réforme.

    Pour faire court, il faut rappeler qu’avant le printemps 1983, les députés étaient sévèrement amarrés à la fonction publique. Leur seul avantage officiel : leur indemnité parlementaire était non imposable, pour tenir compte de leurs frais particuliers, ce qui ne choquera personne. Mais cette indemnité n’était accompagnée de rien d’autre. De plus elle était égale à la moyenne du traitement le plus haut et le plus bas de la fonction publique (soit, en points d’indice BN, la moyenne entre les indices 376 et 1878).

    Mais le sauvage plan d’austérité de février-mars 1983, qui avait fait perdre 15 % de pouvoir d’achat aux fonctionnaires entre milieu 1982 et mai 1984, menaçait de paupériser sérieusement les députés. Ils voulaient bien rester attachés à la fonction publique, mais pas jusqu’à partager avec les fonctionnaires de tout-venant cette cure d’austérité drastique. Alors M. Mitterrand leur donna tout ce qu’il faut pour arranger ça, en trois décrets d’une discrétion de violette et sans vote à grand spectacle des Chambres, et qui, en pleine austérité, faisaient subitement d’eux des nouveaux riches :

    Un premier décret parut assez vite (mars-avril 1983) qui changeait mine de rien ”la moyenne des traitements le plus haut et le plus bas de la fonction publique ” en ” la moyenne des traitements le plus haut et le plus bas CLASSES AUX ECHELLES LETTRES de la fonction publique”. Ainsi, au lieu de la moyenne des indices BN 376 et 1878, on donnait la moyenne des indices BN 1017 et 1878.
    Comme on peut le vérifier, ce décret, au moment même où on venait d’infliger aux fonctionnaires lambda une baisse violente de 15 % de leur niveau de vie sur deux ans, sans toucher au point d’indice, faisait bondir de 28 % l’indemnité parlementaire des députés. En compensation, elle devenait imposable pour moitié.

    Peu après, un deuxième décret instituait une enveloppe pour attaché parlementaire, égale à ‘l’indemnité principale, non imposable, censée permettre au député de salarier un(e) ”attaché(e) parlementaire” (aujourd’hui dénommé(e) ”assistant(e) parlementaire”). Rien n’était exigé ni sur les personnes recrutées ni sur leur travail ni sur leurs horaires ni sur leurs salaires. Aucun contrôle n’était prévu. S’il restait de l’argent sur la gestion de ce salarié (salaires plus charges sociales), il était acquis de plein droit au député.

    Quelques autres semaines après, une deuxième enveloppe non imposable était décrétée pour les députés, censée lui permettre de salarier un ou une secrétaire, dans les mêmes conditions de non-contrôle et de non-exigence de quoi que ce soit. Son montant était un peu inférieur à celui de la première enveloppe.

    Beaucoup de députés salarièrent ainsi leur attaché et leur secrétaire au niveau du SMIC, de façon qu’il leur reste un joli pécule non imposable venant arrondir l’indemnité principale. Le public était tenu dans l’ignorance de ces merveilles, donc les députés ne se gênèrent pas pour maximiser ce pécule, parfois même en n’engageant personne mais en gardant l’enveloppe entière pour eux. Le Canard Enchaîné ne fit pas de scandale pour si peu. Pendant trente ans, les députés, auxquels se joignirent bientôt les sénateurs pour des avantages en tout point identiques, profitèrent en silence de ces largesses parfaitement légales. La fête se gâcha quelque peu sous la présidence de M. Sarkozy. du coup les députés firent un peu plus attention (exemple : François Fillon jugea plus prudent de cesser d’employer Pénélope à partir de 2013, alors qu’en juillet 2012, elle avait repris son ancien poste dès l’élection de Hollande (entre 2007 et 2012, c’est le suppléant de Fillon qui l’avait prise comme assistante). Mais pas tous : on a bien vu le cas de Leroux ; on vient de faire comprendre à M. Lemaire que s’il ne collabore pas loyalement, on va lui chercher des ennuis avec sa propre femme. En fait, depuis mai 1983, on a eu huit législatures, avec des taux de renouvellement, chaque fois, de l’ordre du tiers ou de la moitié. Il y a donc eu entre 1500 et 1800 députés différents durant tout ce temps. Sur lesquels on pourrait chercher la petite bête à au moins 1400 députés, tous ceux entre mai 1983 et juin 2002…..mais tous ont agi dans la légalité, une légalité construite par Mitterrand pour avoir des chambres sages comme des images. Une légalité qu’aucune chambre de droite ‘classique” n’a jamais changée jusqu’à 2002.

    Tous ces honorables parlementaires ont participé à des itw de journalistes, à des émissions radio, à des débats, et souvent, on leur a demandé, devant le public électeur, le montant de leurs revenus. Tous sans exception, répondaient chaque fois en mentionnant leur indemnité principale et jouaient les père la vertu en disant, l’air sévère du professeur de morale, quelle était imposable pour moitié. Jamais aucun n’a mentionné ces fameuse enveloppes, et jamais un seul journaliste n’y a fait allusion, gauche comme droite. Seule la Ligue des Contribuables de Benoîte Taffin (”contribuables associés”) publiait régulièrement des opuscules intitulés ”ce que gagnent vraiment nos élus”, où tout ce qui précède était exposé, avec tous les chiffres. J’en avais acheté une vingtaine pour les distribuer autour de moi. En 1999, il était ainsi expliqué que le député engrangeait dans les cent douze mille francs de revenus bruts en comptant tout. Mais les veaux n’aiment pas lire, et quand on leur explique quelque chose, leur capacité d’attention moyenne ne dépasse guère la minute. Donc l’impact électoral de ces passionnants opuscules est resté négligeable.

    3° j’en viens maintenant au foutage de gueule de la proposition Bayrou. Il espère, scrongneugneu ! que le public va croire que la question des assistants parlementaires ne se posera plus jamais et en même temps, il pense que pour les députés, rien ne va changer et donc, qu’ils lui en seront reconnaissants. Superbe exemple de double face de Janus des politicards.

    Il existe pourtant une façon, et une seule, de moraliser cette affaire : c’est de créer un corps de fonctionnaires, d’environ 1840 emplois, qui seront chargés d’exercer la fonction d’assistant parlementaire, et celle de secrétaire, des députés et sénateurs. Ces fonctionnaires auront des carrières bien définies, seront recrutés par concours et rémunérés directement par l’Etat selon les règles de la grille des fonctionnaires. Il faudra discuter des carrières pour différencier assistants et secrétaires et définir l’échelonnement. Au premier recrutement, suivant le classement au concours, les reçus se verront attribués les bureaux actuels des députés par numéro, et ensuite, au fur et à mesure des remplacements, on prendra la règle de l’ordre alphabétique corrélé aux numéros des bureaux vacants repourvus. Ces fonctionnaires bénéficieront des avantages des autres fonctionnaires, et à chaque élection, ils resteront à leur poste. Toutefois, les députés et sénateurs pourraient refuser d’engager à leur service l’un(e) de ces fonctionnaires : dans ce cas, il pourraient engager la personne qu’il leur plairait, mais à leurs frais.

    les concours de la fonction publique française sont ouverts à toutes les personnes remplissant les conditions requises pour pouvoir se présenter (niveau d’instruction, maîtriser une ou plusieurs langues étrangères, etc). Ce système fait l’honneur et la probité de la plupart de nos fonctionnaires d’Etat. Il n’existe aucune raison d’empêcher l’épouse, ou la fille, ou n’importe quel parent ou parente d’un député, de se présenter à ce concours, si cette personne remplit les conditions pour être candidat(e). Ce serait une insupportable discrimination de l’en empêcher. Des conditions draconiennes garantissant le secret absolu seront édictées, avec implacables sanctions cas d’infraction.

    Cela coûterait bien moins cher à l’Etat, car les pécules évoqués plus haut disparaîtraient. D’ailleurs les députés faisant partie de la fonction publique, où a-t-on vu que l’Etat leur donne l’argent pour salarier ceux qui l’aident dans son travail ? il est bien interdit à un fonctionnaire, par exemple, de tenir un commerce en même temps que son poste de travail !

    On le voit, tout serait plus clair, plus honnête, plus transparent, plus moral si cette réformé était menée.
    La France sait faire ça de façon humaine, sans léser les personnes en place, sans rétroactivité.

    C’est tellement évident qu’on se demande pourquoi personne, ni à droite ni à gauche, n’y a jamais pensé. J’ai eu beau écrire à M. Mélenchon depuis longtemps, il n’a pas réagi. J’ai écrit à NDA (qui salarie son épouse depuis des années), aucune réaction. C’est drôle comme ça n’intéresse personne !

    En attendant, avec ses grands airs de directeur de conscience, Bayrou se paie notre tête !

  • jejomau , 5 juin 2017 @ 19 h 38 min

    ” Nous allons conquérir le monde par le mouvement Halal”

    Mufti de Bosnie

  • Charles , 5 juin 2017 @ 22 h 57 min

    Maqueron n’a aucune chance de réussir la relance de l’économie française.
    ———————————————————————-
    Il y a plusieurs raisons à cela, mais la principale qui relève de l’évidence
    mais qui n’est jamais citée (même par Marine) est la suivante ;
    Une relance (ou programme) suppose a minima de disposer de fonds d’amorçage.
    —————————————————————
    or L’ Etat Français n’a pas d’argent en réserve de trésorerie.
    Il n ‘y a plus d’argent dans les caisses. Nous vivons au mois le mois, sur la base de découverts camouflés et re-financés sur la BCE avec l’accord de Merkelle…
    Le seul objectif de Merkelle est de gagner ses élections en septembre 2017.
    ————————————————————–
    Maqueron est dans la position du nouveau gérant d’un commerce sous mandataire ad hoc.
    Il ne lui reste que le droit de modifier l’agencement des vitrines, changer les objets de place. Ce faisant, il peut se servir pour lui même et ses mignons. C’est tout.

Comments are closed.