Sortir de l’impasse grâce à la Croix

Philippe Ariño, 32 ans, est professeur d’espagnol de métier et écrivain de passion. Il a créé le site de l’Araignée du Désert. Il a également publié en décembre 2008 un livre en 4 tomes aux éditions L’Harmattan (Homosexualité intimeHomosexualité sociale et Dictionnaire des codes homosexuels) sur les liens entre désir homosexuel et viol, et son deuxième livre va voir le jour en octobre 2012. Nouvelles de France a rencontré ce passionné des gens… et des araignées.

Vous avez souhaité réagir à la tribune publiée sur Nouvelles de France par Jacques de Guillebon et Falk van Gaver. Pourquoi ?

Il le fallait. On ne peut pas, moralement, laisser passer un tel discours, surtout dans une tribune catholique (Nouvelles de France est un média libéral-conservateur aconfessionnel, ndlr). Comment appeler l’article de Guillebon et van Gaver autrement qu’un coup de folie bien intentionné (ou un coup d’orgueil après tout) ? Leur billet, relisez-le, est d’une violence inouïe. Il est truffé de haine. « Les homosexuels » sont décrits comme une espèce d’individus « vampirisés », « lobotomisés » et décadents, comme des Gremlins qui se multiplient entre eux (je cite : « Ils sont les suicidés des sociétés sans foi ni avenir, les enfants monstrueux des générations jouissives, hédonistes et inconséquentes, leurs minotaures dévorateurs enfermés dans les labyrinthes sans buts des siècles insensés. »). Ils sont insultés dans la plus totale impunité. Cet article déborde de superstition millénariste, paradoxalement matinée d’un discours excessivement scientifique (digne des élucubrations d’un savant fou) : « Il y a certes toujours des homosexuels, mais quand ils se reproduisent et tiennent le haut du pavé, c’est que ça va mal… » ; « L’homosexualité est la maladie des peuples fatigués » ; « Elle n’a guère d’équivalent que dans les grandes expériences totalitaires et révolutionnaires du siècle passé. » ; « Elle est le symptôme même de la décadence. » ; Il est même question de « l’épidémie sectaire » qu’elle représente). Derrière ce vernis pseudo universitaire et le style « sans concession », on découvre pourtant (hallucinés !) un lexique mortifère ou insultant qu’on croyait révolu (« enculeurs d’adolescents », « autres conneries et emmerdements », etc.). Et le comble de la perversité de ce discours, c’est que cette vulgarité est noyée dans la préciosité langagière (exemple avec « tremper son ardeur » pour poétiser ironiquement la sodomie). Le discours tenu par les deux journalistes est ahurissant de fermeture (cf. le titre de l’article, « Voie sans issue » ; et puis cette phrase terrible et fausse : « L’homosexualité n’est qu’illusion et suicide, piège mortel, impasse, voie sans issue, fosse, trou noir d’où rien ne peut sortir de fécond… »). Leur traitement superficiel et ignorant du sujet de l’homosexualité est à l’inverse de ce que nous demande notre pape Benoît XVI, qui appelle à l’égard des personnes homosexuelles à la Charité dans la correction fraternelle : « On doit éviter la supposition, injustifiée et dégradante, que le comportement homosexuel des personnes homosexuelles est toujours et absolument compulsif, et dès lors irresponsable. En réalité, il faut aussi reconnaître à ceux qui ont une tendance homosexuelle la liberté fondamentale qui caractérise la personne humaine et lui confère sa dignité particulière. En raison de cette liberté, comme en tout renoncement au mal, l’effort humain, éclairé et soutenu par la grâce de Dieu, pourra leur permettre d’éviter l’activité homosexuelle. » (Cardinal Joseph Ratzinger, 1992) L’accueil de l’autre et la priorité donnée à sa personne plutôt qu’à ses actes ne sont pas, contrairement à ce que pense le paranoïaque, une soumission. Ce n’est pas « baisser le pantalon devant l’Ennemi ». C’est aimer malgré tout et en vérité. La Vérité sans la Charité n’est rien : c’est un clairon qui sonne dans le vide et qui casse les oreilles, nous dit saint Paul. De même, la Charité sans la Vérité n’est rien : Elle se dilue en bonne intention et en RELATIVISME (un mot que Jacques de Guillebon et Falk van Gaver doivent adorer, certainement ! … avec tous ses dérivés en « -isme » qui leur hérissent le poil : laxisme, hédonisme, progressisme, démocratisme, égalitisme, libéralisme/libertarisme, homosexualisme, féminisme, anti-racisme, etc.).

Vous avez énormément travaillé sur le désir homosexuel, le “communautarisme homosexuel” et le narcissisme. Or ce sont des thèmes abordés par Falk van Gaver et Jacques de Guillebon dans leur tribune…

La question n’est pas tant ce qui a été écrit (car il y a dans le discours de Guillebon et van Gaver des vérités objectives sur le désir homosexuel et sur le milieu homo : moi-même, j’ai étudié les images de l’homosexualité, même celles qui sont jugées de l’extérieur comme les plus insultantes : pédophilie, dictateurs homosexuels, zoophilie, etc.), mais le “comment c’est écrit”. Dès qu’on causalise ou on essentialise sous forme d’espèce et d’amour (ou non-amour, dans le cas de Guillebon et van Gaver) ce qui ne devrait rester que des coïncidences de l’homosexualité, on fait complètement fausse route, et on bascule dans un discours archi-violent : à la fois homophobe et pro-gay.
Bien sûr, la victimisation dont usent beaucoup les militants homosexuels est malhonnête et paranoïaque ! Bien sûr, les actes homosexuels sont condamnables parce qu’ils sont violents sur la durée ! Bien sûr, la loi sur l’ouverture du mariage à tous ceux qui le désirent est une atteinte au Réel et à l’Amour vrai ! Bien sûr, le lobby gay est en général agressif envers la communauté catholique et toute personne qui ne rentre pas dans leur moule identitariste, égalitiste et amoureux ! Bien sûr, certains comportements des personnes homosexuelles font mal à voir et agressent ! Et après avoir fait ces constats froids là, qu’est-ce qu’on fait ? Est-ce que ça légitimera pour autant le fait qu’on réponde à l’agression par la même agression, sans y mettre les formes et l’Amour ? Jamais ! Est-ce que notre condamnation du communautarisme/sectarisme homosexuel aidera les personnes qui s’y enferment à en sortir ? Pas du tout ! (D’ailleurs, la plupart des personnes fréquentant la communauté homo se disent également « hors milieu » et anti « ghetto gay » !) Est-ce que ça nous autorise à mettre toutes les personnes homosexuelles dans le même panier, à les réduire à leurs tendances sexuelles ou à leurs actes (comme si toutes étaient en couple et pratiquaient leur homosexualité… Quelle vision caricaturale, dépravée et homophobe du désir homosexuel ! Ne connaissent-ils pas les personnes homosexuelles continentes – comme moi et bien d’autres – qui parlent ouvertement du désir homosexuel et de la culture homosexuelle sans jamais les justifier ?) ? Absolument pas ! Est-ce que le rejet de la différence des sexes nous permet de dire qu’il n’y a pas du tout d’accueil de l’altérité dans le couple homosexuel ? Certainement pas ! (Les couples homosexuels font aussi une expérience d’altérité… même si celle-ci est limitée, et même si la différence des sexes est LA différence fondamentale de l’accueil de la vie) Est-ce que ça nous donne le droit de tracer le chemin de vie des personnes homosexuelles à leur place, en définissant cette route comme une « voie sans issue » ? En aucune façon ! (Et de quel droit on pourrait le faire, d’ailleurs ?) Est-ce que l’opposition à cet article ordurier, à cet œil-pour-œil dent-pour-dent lamentable, doit être vue comme une faiblesse, une mollesse, une naïveté, une « collaboration » diabolique, un progressisme et un relativisme suspects, une gnangnantise adolescente (il est question de « bisounoursinade » dans l’un des commentaires… J’adore…) ? Certainement pas non plus ! Moi, j’analyse le papier de Guillebon et van Gaver plutôt comme un aveu inconscient d’un déséquilibre sexuel profond (particulièrement homosexuel et hétérosexuel), bien éloigné de l’équilibre sexuel des couples femme-homme aimants ou de bien des célibataires consacrés. D’ailleurs, si vous lisez ou écoutez des Christian Vanneste et autres Tony Anatrella, traiter d’homosexualité, vous remarquerez qu’ils ne parlent quasiment pas d’amour (y compris quand ils évoquent les couples femme-homme !). Ben oui : parler d’Amour, c’est cucul, vous comprenez. Et dès qu’ils entendent le mot « homosexualité » ou « culture homosexuelle », tout de suite ils aboient au complot ou à la justification pro-gay. Vous avez beau leur expliquer que vous ne justifiez rien, que vous ne faites qu’un travail d’analyse du désir homosexuel, que vous ne vous réduisez pas à votre homosexualité, ils préfèrent vous caricaturer en prosélyte de l’homosexualité ou en collabo gay-friendly ! Plutôt que de comprendre et d’argumenter, ils se rassurent en confondant l’explication et la justification, en victimisant exactement comme victimisent beaucoup de personnes homosexuelles (Nous sommes des victimes du « fanatisme victimiaire gay » !!! s’indignent-ils, avec une sincérité confondante, en plus), en agressant exactement comme le font/feraient leurs « opposants » gay-friendly, en citant des statistiques et des auteurs parfois prestigieux (Ovide, Plutarque, Christopher Lasch, la Bible…) avec une froideur et un cynisme hallucinant, en prenant leurs mythes diabolisateurs pour des réalités (comme si toute personne homosexuelle était l’incarnation vivante de l’infernal Narcisse !) à l’instar de beaucoup de communautaires homosexuels (qui eux se choisiront le même personnage monstrueux spéculaire comme homme incarné à abattre, sauf que eux l’appelleront « L’Homophobe »)… Tout ça pour ne pas voir qu’ils ont tout des homosexuels qu’ils conspuent. Les deux camps (gay-friendly et anti-homosexualité) se font exactement miroir dans la violence. Pas un pour rattraper l’autre ! L’article de Guillebon et van Gaver, le montre bien. Loin d’élever le débat, il est au contraire mimétique de ce qu’il prétend dénoncer, et est une incitation à la violence/à l’homosexualité pratiquée. Certes, c’est confondant de paradoxes entre la bonne intention et le résultat catastrophique obtenu… mais c’est ce qui ressort. Moi, je trouve ça effrayant.

Au fond, je crois que Jacques de Guillebon et van Gaver se sont improvisés rédacteurs d’un sujet qu’ils ne connaissent pas. Dans leur ignorance et leur angoisse, ils ont pris un peu de Tony Anatrella par-ci (tiens, l’homosexualité n’est qu’un narcissisme abyssal, qu’un produit du libertarisme progressiste fascisant actuel), un peu de mécontentement populaire du communautarisme gay par-là (énoncé aussi par les « honteuses » homos anti-Gay Pride, soucieuses d’une invisibilité bon ton), ils ont « shaké » le tout, n’ont pas pris le temps de voir que derrière le sujet de l’homosexualité il y avait des PERSONNES et une SOUFFRANCE à reconnaître et à respecter (ces deux mots n’apparaissent d’ailleurs jamais dans leur article, comme par hasard). Et ils ont eu l’inconscience de servir leur soupe calomnieuse à tout le monde sur un site pourtant de qualité comme Nouvelles de France (où par ailleurs ils s’étaient auparavant illustrés par de bien meilleurs papiers). Et pour clouer le bec à tous les mécontents, ils leur ont dressé sous les yeux l’épouvantail de la collaboration diabolique avec la « secte gay-friendly » et le spectre de leur auto-victimisation (nous aussi, on a le droit d’être polémiques ! Nous aussi, on a le droit de taper du poing sur la table ! Nous aussi, on a le droit de dire la Vérité et de L’asséner ! Nous aussi, on est des écorchés vifs, victimes du fondamentalisme gay ! Nous aussi, « nous en avons perdu des amis à cause de l’homosexualité »… Une minute de silence pour nous… et malédiction sur ceux qu’on « pleure » !!!). C’est honteux, un tel article, surtout venant de personnes qui se disent catholiques. Et ça mérite franchement des excuses publiques. Ce n’est pas moi, en tant que tel, qui suis le plus blessé, je crois (j’ai ma conscience pour moi ; et puis étant une personne homosexuelle continente, qui a donné son homosexualité à Jésus, je ne me sens pas visé par leur diatribe sur l’homosexualité-actée-sous forme-de couple-ou-d’identité-fondamentale). Je trouve le papier de Guillebon et van Gaver insultant surtout pour ceux qui n’ont pas la distance nécessaire pour ne pas le diaboliser, pour ceux qui pratiquent l’homosexualité, et qui n’ont pas les moyens de comprendre que le discours de certains « cathos » n’est pas identique et conforme à ce que leur dit l’Église catholique aimante et compatissante. J’ai mal pour l’Église en lisant ce que certains de ses « fidèles » en véhiculent. J’ai aussi mal pour la Charité : c’est la vraie Personne insultée dans cette histoire. Elle est prise pour une faiblesse, une lâcheté, une putain, une collabo. Visiblement, Guillebon et van Gaver l’ont méprisée pour Lui préférer une Vérité forte, « couillue », totalitaire.

Nous avons un mal fou à accepter que l’Amour, pour qu’Il reste aimant, ne doive pas user de l’agressivité pour arriver à ses fins, même si ses fins sont justes. La fin ne justifie jamais les moyens. C’est fou comme nous avons du mal à croire que Dieu est fort et aimant parce qu’Il a consenti à se rendre fragile pour nous laisser libres de Le choisir ! Combien Jésus a lutté contre l’orgueil de ses propres disciples qui, jusqu’au dernier moment, ont voulu voir en lui un Superman qui détrônerait humainement et despotiquement les dictateurs de leur époque… et qui ont blêmi de Le voir crucifié comme un bandit ! Nous avons la tête dure et nous raisonnons encore avec des logiques humaines puériles si nous nous justifions de répondre violemment à nos détracteurs sous prétexte que ce sont eux qui auraient commencé et qui auraient tort ! Il est temps de sortir de la cour d’école et de grandir.

Êtes-vous d’accord avec ce qu’écrivent Guillebon et van Gaver à propos du “mariage homosexuel” ?

Si on arrive au bon résultat sans le raisonnement, le cheminement et la forme qui vont avec la justesse de celui-ci, c’est que finalement notre « Vérité » ne veut rien dire et est construite sur du sable ! Comme le cancre qui a triché sur son camarade en classe, et qui a brodé de belles phrases avec un vocabulaire riche autour, pour faire illusion. Et comme il a deviné qu’il ne méritait pas sa bonne note, il a rajouté de la violence et du militantisme politique « anti-fasciste » pour s’enfoncer encore davantage dans le ridicule.

Jésus, du temps de son incarnation humaine, avait déjà eu bien du mal à faire comprendre aux sourcilleux scribes et pharisiens que ce n’était pas les tables de la Loi étudiées scrupuleusement par eux qu’il remettait en cause, mais le fait qu’ils ne décollent pas le nez de celles-ci et qu’ils n’aient pas la simplicité de Le regarder LUI, la Loi accomplie et faite chair ! On peut avoir raison sur le papier, arriver au bon résultat : si le chemin pour y arriver n’est pas emprunt de vivant, d’humain, d’amour, découte, de Jésus, on sera quand même à côté de la plaque. On se sera comporté comme ce minable satan des tentations au désert, qui cite la Bible pour l’instrumentaliser et s’opposer à Jésus. On deviendra ce loup déguisé en mouton blanc, qui a priori a pu rentrer dans la bergerie, mais par un chemin détourné, sans passer par la Porte. Et là, malheur et honte à nous ! « En vérité, en vérité, je vous dis : Celui qui n’entre pas par la porte dans la bergerie des brebis, mais qui y monte par ailleurs, celui-là est un voleur et un larron. Mais celui qui entre par la porte, est le berger des brebis » (Jean 10:1-2).

Vous écrivez : “Les personnes homosexuelles ont un avenir – et un bel avenir ! – si elles vivent leur homosexualité d’une manière ajustée à ce que préconise l’Église catholique.” Qu’entendez-vous par là ?

Patience ! Vous lirez le condensé de ma pensée qui va être publié dans environ un mois ! Je ne vais pas m’étendre sur les différents chemins (et issues !) qui s’ouvrent aux personnes homosexuelles continentes, car je les décris abondamment dans mon prochain livre. Simplement, pour faire court, concernant l’avenir et la liberté qui sont données aux personnes homosexuelles, ils reposent, je crois, sur l’expérience concrète de la continence, de l’amitié désintéressée, et aussi sur la découverte du sens de son désir homosexuel à travers l’analyse de la culture homosexuelle, une analyse libérante qui permet de regarder son homosexualité en face, de ne pas diaboliser ni sacraliser son désir homosexuel, de ne pas s’imposer le couple homo comme unique chemin de bonheur, et aussi qui permet d’utiliser son désir homosexuel comme un formidable (et inattendu !) moteur de sainteté. Je vois d’ailleurs, parmi mes amis homos cathos continents, combien certains font de leur homosexualité reconnue une occasion de se sanctifier davantage et de se rapprocher de Jésus. C’est pour ça que, lorsque j’entends que l’homosexualité est une voie unilatéralement sans issue, qui « va vers le néant et la mort », ça me hérisse. C’est une insulte à la sainteté même !

Vous insistez souvent, au travers de vos interviews et prises de paroles publiques, sur le fait qu’il y a des mots pour parler d’homosexualité. Pourquoi faudrait-il prendre plus de gants pour aborder les problématiques liés à l’homosexualité ? Ne s’agit-il pas d’un thème de société comme un autre ?

Il faut d’autant plus de gants quand on parle d’homosexualité qu’il y a énormément de la souffrance derrière le désir homosexuel (je dis ça sans misérabilisme et sans dolorisme : c’est juste que j’ai travaillé énormément sur les liens non-causaux entre homosexualité et viol, donc je sais de quoi je parle !). Et par conséquent, il y a des personnes homosexuelles humaines à chouchouter d’autant plus, au lieu de les caricaturer comme les membres de la nouvelle secte fanatique post-moderne à la mode ! Et quand je dis « chouchouter », ça rime aussi avec « exiger ». Mais l’exigence est douce.

Related Articles

65 Comments

Avarage Rating:
  • 0 / 10
  • Marie Genko , 3 septembre 2012 @ 9 h 54 min

    L’homosexualité est un péché.

    Pourquoi le Seigneur nous enjoint-Il de ne pas pécher, c’est pour nous protéger contre la lèpre de l’âme engendrée par le péché.
    Si nous ne voulons pas que notre âme se déssèche et s’éloigne du Seigneur, nous devons fuir le péché.

    C’est ce que nous enseignent les Ecritures.

    Etre victime de cette immense tentation de l’homosexualité, peut certainement être source d’une grande maîtrise de sois-même et une école de renonciation proche de la Sainteté.

    Le problème actuel est que l’homosexualité est devenu le sujet à la mode!
    Comme j’ai pu le lire dans un courrier de lecteurs (dans le Figaro peut-être??) Je cite de mémmoire:

    “Pour nos grand- parents l’homosexualité était un sujet dont on ne parlait pas.
    Nos parents plaisentaient sur cette déviance tolérée, mais pour nos enfants l’homosexualité est en passe de devenir une obligation…”

    Si les homosexuels ne s’entêtaient pas à vouloir absolument une reconnaissance sociale, l’adoption d’enfants etc. il y aurait certainement moins d’exaspération à leur encontre.

    C’est cet étalage obligatoire, ce phénomène de mode de l’homosexualité, qui inquiète les Mères et les Pères de familles pour la santé morale de leurs enfants.

  • Odette de Lannoy , 3 septembre 2012 @ 9 h 56 min

    Merci Paul Emic vos derniers mots sont exactement ce que je pense.Ils englobent tout ce qui se passe actuellement dans le monde entier où se profile partout, l’auteur de cet acharnement de mort morale et physique Ce pourrait être la seule Vérité de ce débat.Il fallait le nommer merci de l’avoir fait.

  • JACKY4546 , 3 septembre 2012 @ 10 h 05 min

    Il est exact que cela devient pratiquement de la provocation. Bientôt ce sera nous, hétéros, les anormaux.

  • François2 , 3 septembre 2012 @ 10 h 06 min

    Qui a commencé le premier ? Quand on voit une gay-pride ou un bureau de propagande dans une gare parisienne, on n’aurait pas le droit de réagir et de dire ce que l’on pense ? La réaction c’est la vie, et elle ne doit pas être aseptisée. Face au terrorisme (ici intellectuel), il est normal de répondre par le contre-terrorisme. Ensuite d’autres peuvent tenter dfe proposer d’autres solutions, mais pas celle de couper la parole en réponse.

  • olrik , 3 septembre 2012 @ 10 h 24 min

    Comment peut-on revendiquer à la fois le droit de ne pas faire d’enfants et celui d’adopter les enfants des autres ?
    N’est-ce pas prendre les autres pour des c..s ?

  • Goupille , 3 septembre 2012 @ 11 h 15 min

    Le problème dans tout cela est l’amalgame, arme favorite des sophistes qui tiennent actuellement le haut de tous les pavés…

    Le catéchisme de l’Eglise Catholique est clair : les homosexuels sont priés de s’en tenir à la continence. Dans ce cas, leur homosexualité, pas plus que mon hétérosexualité, ne font partie du champ : elles ne concernent que chacun d’entre nous et notre directeur de conscience. Selon sagesse populaire : à chacun sa croix…
    Les homosexuels actifs ne peuvent donc pas se réclamer de leur appartenance à la Catholicité, sinon pour en utiliser le service Lavomatic de la confession pénitence… Et retour au paragraphe précédent.

    Quant aux homosexuels hyperactifs que l’on voit défiler une plume dans le derrière à la Gay Pride (comme s’il y avait lieu d’être fier d’une orientation sexuelle), entourés d’un nuage de ministres et de politiques prêts à tout, ils sont sans conteste la marque d’une totale déglingue de notre société, dans les têtes, dans les slips, dans les lois.
    Le lobby homo nous les brise, et nous nous battrons avec une totale violence pour qu’ils ne touchent pas aux enfants : ni sous forme de pédophilie, ni sous forme d’adoption, ni sous forme de banalisation dès la maternelle (le livre du petit poisson mâle amoureux d’un petit poisson mâle aurait dû jeter tous les parents dans les cours d’école. Qu’ils ne l’aient pas fait est la meilleure marque de notre abrutissement collectif).

    Alors, que les homos se rassurent : nous les aimons, comme tous nos frères Chrétiens, et même parait-il nos ennemis, quand ils ne viennent pas faire leur beurre avec leur problème ou s’enfiler en rond sous les réverbères ou à la sortie des écoles.
    Un bon dérivatif à leurs angoisses métaphysiques : lutter contre l’islamisation de la France, car l’islam ne leur fera pas de cadeaux.

  • Lach-Comte , 3 septembre 2012 @ 11 h 26 min

    La revanche des folles

    homos, pédés, tantes, tarlouzes, folles, fiottes, peu importe comment ils étaient nommés mais, d’après les spécialistes, ils sont la partie visible de l’iceberg homosexuel. 10%, disent les experts, 1 sur 10 que l’on voit comme tels, avec leur voix haute, leur rire pointu, leur déhanchement particulier et leurs manières efféminées. Ceux-là qui furent moqués, raillés, voire même agressés et quelquefois tués, qui le sont encore dans les banlieues où régnent la paix et la compassion musulmanes, et qui furent longtemps exclus de leur famille et de la société, sauf dans quelques milieux ou métiers “réservés” comme les milieux artistiques, les antiquités, la décoration, la coiffure, etc. où il semblait normal “d’en être”, comme disait Aznavour. Les autres 90%, vivant sans trop de problèmes, cachant la plupart du temps ce qu’ils étaient, et, pour une autre bonne part, bisexuels et mariés, ne demandaient qu’une chose : qu’on leur foute la paix et surtout qu’on ne parle pas d’eux. Dans les années 80, les premiers, les 10% je veux dire, demandèrent le “droit à la différence”, avec une telle insistance qu’ils finirent par l’obtenir, non seulement dans les institutions, avec le pacs, mais aussi dans la tête de la population qui finit par comprendre qu’ils étaient comme ça, oh comme ils disent, point final. Seulement, voilà, comme ils avaient obtenu la reconnaissance de leur différence, il faut bien le dire assez facilement, et que, le moins qu’on pouvait dire, on ne les pourchassait plus comme des parias, bien au contraire – ça fait encore chic d’en avoir un à disposition dans ses réceptions – et comme parallèlement le mariage, devenant de plus en plus ringard et de moins en moins pratiqué, était et reste l’institution par excellence, quoi qu’on en pense, ils se sont dit, par provocation, mais surtout par vengeance, qu’ils voulaient être différents mais avec les mêmes droits que tout le monde et, donc, qu’eux aussi avaient bien le droit de se marier, comme papa et maman et comme tous ces gens qui s’étaient moqués d’eux pendant des lustres.
    Ainsi, la boucle est bouclée, les homos, les pédés, les tantes, les tarlouzes, les folles, les fiottes, peu importe comment on n’a plus le droit de les appeler, se seront bien vengés et vont se voir accorder un droit par des gens qui les auraient mis dehors, voire pire, il y a encore 30 ans et qui eux ont délaissé le mariage pour des formes d’union moins contraignantes comme le pacs, le concubinage ou, comme notre président, le compagnonage.

Comments are closed.