Un silence qui en dit long

Il y a quelquefois des attitudes personnelles qui peuvent traduire avec justesse l’état de décomposition d’une société et de son gouvernement. Quand ces postures émanent d’une ministre de l’Éducation nationale, en l’occurrence, Najat Vallaud-Belkacem, anciennement ministre des Droits des femmes, c’est d’autant plus significatif. Car, par ses fonctions, cette représentante gouvernementale devrait être, plus que les autres, intransigeante envers nos principes coutumiers et constitutionnels. Malheureusement, en sa présence, la République s’est couchée, une fois de plus, devant l’islam radical. Cela s’est passé, il y a quelques jours, sur un plateau télé d’une émission à laquelle la ministre participait, et où un autre invité, président d’une ONG musulmane, refusa de lui serrer la main, en précisant qu’il ne serre jamais la main des dames… Plus tard, toujours devant la ministre, le même précité, sûr de lui, affirma qu’il ne pouvait pas condamner l’État islamique… Réaction de Mme Vallaud-Belkacem ? Rien ! Silence radio ! Qui ne dit mot, consent ?

Qu’une ministre, prétendument féministe, ne se sente pas assez aguerrie pour rappeler à un mufle arrogant, les règles élémentaires qui attestent nos rapports entre hommes et femmes, c’est tout simplement ahurissant. Mais le plus accablant, c’est que, face à “l’orthodoxie” proclamée et assumée d’un musulman, par son incapacité à répliquer, elle a laissé humilier sa fonction et avec elle, la France et les Français. Ce petit événement médiatique, en dit long sur l’effacement progressif de l’autorité de l’État ; il confirme que, chaque jour un peu plus, la République bat en retraite et que nos institutions peuvent être continuellement bafouées, en toute impunité, par des fanatiques religieux. Faut-il rappeler, que sur notre sol, en 2015, plus de 500 de nos compatriotes ont été tués ou blessés par des islamistes ?

La France s’enfonce dans l’état d’urgence, mais nos gouvernants appréhendent-ils vraiment l’urgence de la situation ? Leurs hésitations permanentes quant à l’évaluation du danger et des mesures à prendre sont pitoyables, voire criminelles. Que ce soit en matière de justice ou d’éducation, comme dans tous les autres domaines, c’est toujours l’angélisme qui reprend le dessus. Le laxisme est devenu la marque de fabrique des socialistes au pouvoir qui, formatés par l’idéologie du “il est interdit d’interdire”, n’expriment, pourtant, la plupart du temps, que “des vertus chrétiennes devenues folles”… En réussissant avec ces idées folles à contaminer une partie de la droite, ils ont créé le plus formidable groupe de pression des bobos de France. Cette fine fleur, en ayant l’audace de donner des leçons de morale à la terre entière, arrive à faire passer sa suffisance idiote pour de l’intelligence, mais confrontée au réel et aux résultats désastreux de son incompétence, elle préfère, lâchement, se taire et baisser les yeux !

Par contre, quand il s’agit de couper les têtes qui pensent un peu trop et qui s’insurgent contre l’islam radical, la riposte est immédiate. Alors là, veillant au grain et n’étant jamais très loin, les enfants de Staline et de Robespierre, gangrenés par cette maladie infantile du communisme que l’on appelle, gauchisme, entrent en action. Et au nom d’un supposé “délit”, grâce aux lois Gayssot, ils mettent en branle, à la Soviétique, tout l’arsenal judiciaire ; d’abord, des allégations, de la calomnie, des mensonges et ensuite, procès, amendes, prison – heureusement, le plus souvent avec sursis. Tout cela, sans honte et avec l’approbation de toute l’élite bien-pensante, dont la capacité de nuisance reste redoutable, mais de plus en plus insupportable !

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23 Comments

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  • appeals , 8 février 2016 @ 11 h 53 min

    La gestapo est présente, sous une autre forme, mais elle est là !

  • JEAN , 9 février 2016 @ 15 h 29 min

    Apprendre l’arabe ! pas si mauvaise idée que ça.
    Lorsque cette langue sera devenue la plus parlée en France, grâce à une natalité abondante, peut-être qu’il serait utile de savoir et de comprendre ce qui se trame dans notre dos. A méditer

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