Une élite qui envoie le patriotisme aux oubliettes !

Nicolas Sarkozy a déclaré récemment que l’UMP n’a aucun point commun avec le Front National. Cet aveu est révélateur de l’idéologie du mouvement qu’il préside. L’Union pour un Mouvement Populaire est le rassemblement des gaullistes, des libéraux et des centristes pour constituer un grand parti de gouvernement. Il apparait que le courant gaulliste, promouvant notamment le patriotisme, soit passé aux oubliettes. Les tenants du fédéralisme européen ont gagné la partie au sein de l’UMP, validant les transferts de souveraineté massifs et la création d’une entité supranationale dirigeant la France à la place des Français.

L’évolution vers le fédéralisme a été rendue possible car les gouvernements de gauche et de droite sont d’accord sur l’essentiel. La gauche est devenue ultra-libérale en matière de mœurs et de flux migratoires. La droite, bien que réservée sur les initiatives sociétales et le laxisme migratoire, à laisser faire. La gauche, bien que réticente sur le libéralisme financier, a accepté le libre échange des produits et des services. Il subsiste une droite et une gauche patriotes dans les pays européens mais elles sont minoritaires. Ainsi les partis dominants, malgré une étiquette différente, mènent une politique conduisant vers le fédéralisme. L’augmentation sans fin du pouvoir de la commission de Bruxelles semble être la finalité de la construction européenne.

“Il est souhaitable que les patriotes européens reprennent le pouvoir en Europe. La France pourrait redevenir un acteur majeur en impulsant la construction d’une Union européenne respectueuse des peuples et des identités nationales.”

Le peuple devrait être le souverain dans une démocratie mais les transferts de souveraineté successifs ont permis la création d’une oligarchie bruxelloise échappant à la volonté populaire. Ainsi le projet de constitution européenne rejeté par les Français en 2005 a été en partie validé par les élites européennes lors de la ratification du traité de Lisbonne en 2007. Ce mépris envers les peuples est devenu la caractéristique essentielle de la caste hors sol qui dirige les pays de l’Union européenne.
« L’Europe, c’est la paix ! ». Ce leitmotiv est rabâché sans fin pour justifier le dépérissement des États-nations. Mais la situation en Ukraine contredit cette affirmation péremptoire. De même, les guerres dans l’ex-Yougoslavie ont bien existé. La France a même bombardé la Serbie pour défendre les intérêts des indépendantistes kosovars. Une épuration ethnique au profit de musulmans kosovars a été réalisée et les Serbes du Kosovo survivent aujourd’hui dans des ghettos.

Pour la nomenklatura européenne, le patriotisme est une survivance d’un passé moisi. Le renouveau du patriotisme dans certains pays est considéré comme du « populisme ». Cette désignation péjorative est la preuve de l’existence d’une élite condescendante. L’intelligentsia politiquement correcte croit détenir la vérité sur l’avenir idéal pour les peuples d’Europe. De son point de vue, la consultation des peuples concernés est superflue. Un discours moralisateur tient lieu d’argument : le camp du Bien est incarné par les élites « éclairées » et le camp du Mal serait composé de nostalgiques d’un monde guerrier défunt. Toutefois on peut objecter qu’une guérilla se déroule actuellement en Ukraine et que des attentats terroristes ensanglantent régulièrement l’Europe. Il est probable que la société multiculturelle prônée par l’intelligentsia soit multi-conflictuelle. Des affrontements entre communautés pourraient bientôt remplacer les guerres entre nations d’antan.

Dans ces conditions, le renouveau patriotique est une saine réaction des peuples désirant préserver leur avenir tandis que l’utopie multiculturelle est un snobisme d’une caste prétentieuse et décadente. Il est donc souhaitable que les patriotes européens reprennent le pouvoir en Europe. La France pourrait redevenir un acteur majeur en impulsant la construction d’une Union européenne respectueuse des peuples et des identités nationales.

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19 Comments

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  • marcS , 3 avril 2015 @ 11 h 48 min

    Le vrai grand danger qui menace l’Europe et la France en particulier est l’islamisation. Aussi si le fédéralisme européen pouvait être un rempart pourquoi pas ?
    Mais si j’en crois le penchant de nos élites pour l’intégration de la Turquie dans l’Europe il ne faut rien espérer de ce rempart

  • Austrasien , 3 avril 2015 @ 13 h 56 min

    Patriotes reprenons notre souveraineté, par n’importe quels moyens.

  • V_Parlier , 3 avril 2015 @ 14 h 04 min

    Bravo pour le billet. Notre caste de politiciens conformes ne tombent en pâmoison devant des proclamés patriotes que si ceux-ci sont ailleurs, bien loin, et servent sans scrupules les intérêts US-UE.

  • Goupille , 3 avril 2015 @ 16 h 44 min

    Des élites incultes qui ne connaissent rien de leur culture ne sont pas des élites, mais des laquais ventripotents d’un Ordre Mondial économique et militaire externe.

    Les élites méritent le respect quand leur fonction première est de protéger ceux qui les entretiennent, quand ils sont les colonnes vertébrales du vivre-ensemble.

    Les zigotos actuels qui bafouillent le français, ne connaissent rien à notre littérature, apprennent notre histoire dans L’histoire pour les nuls et déclarent haut et fort n’avoir aucun intérêt pour la France ne sont que des parasites imbus d’eux-mêmes.

    Remède unique : Frontline, grattage intensif, ou noyade dans un baquet.

    Saint Vendredi Saint pour tous.
    Saint-Michel ! Montjoie !

  • flammande , 3 avril 2015 @ 18 h 03 min

    Les “zélites” n’ont qu’un projet, une feuille de route : laminer les démocraties, les souverainetés, les Peuples, les submerger par l’immigration de toutes natures et l’islam afin de les remplacer !

    Ils pourront ensuite s’attaquer au Nouvel Ordre Mondial : une oligarchie mondialiste apatride qui régnera sur des individus métissés, ingenrés, acculturés, paupérisés…

    La patriotisme et l’identité nationale sont donc leurs ennemis beaucoup plus que les djihadistes… C’est pourquoi Cazneuve veut tellement surveiller le net !

  • jsg , 3 avril 2015 @ 18 h 19 min

    “…Nicolas Sarkozy a déclaré récemment que l’UMP n’a aucun point commun avec le Front National…”
    Oui et il oublie qu’il s’est déjà fait éjecté pour ses gesticulations sans suites, alors comment peut-on compter sur ce type pour fédérer les électeurs respectueux de la France de toujours ?
    Quand à JML, avec ses affirmations plus que douteuses, il dessert les intérêts du pays en essayant de casser les succès de sa fille. C’est affligeant ! A croire, que lui aussi est allié de l’UMPS.
    JSG

  • Marino , 3 avril 2015 @ 18 h 45 min

    Vendredi, Jean-Marie Le Pen a de nouveau tenu des propos polémiques. «L’évocation obsessionnelle des crimes du nazisme disparu depuis 70 ans a pour effet d’occulter ceux du communisme qui durent depuis 100 ans», a-t-il déclaré sur Twitter, au lendemain de la diffusion du film Shoah sur France 3.
    «Les idiots utiles qui y participent se font les complices d’une formidable opération de blanchiment d’histoire sale», a-t-il ajouté.

    Par simple respect pour les 60 millions de morts de la deuxième guerre mondiale, on peu dire que la Shoah ne fut qu’un “détail” horrible de l’histoire de cette guerre.

    Maintenant, le mot “détail” est bien sûr choquant et pas du tout approprié.

    Aujourd’hui c’est la Shoah à toutes les sauces, télé, radios, livres, théâtre, cinéma. Il y a 40 ans soit au début des années 1970 personne n’en parlait et le concept même de “Shoah” n’existait pas. Il a été inventé pour des raisons bien particulières qui ont plus à voir avec l’argent, la domination et le pouvoir qu’avec autre chose.

    Mais toute vérité n’est pas bonne a dire en France !

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