Gagnants de la mondialisation, nous voterons Marine Le Pen

Nous sommes du bon côté de la mondialisation. Nous sommes « jeunes cadres dynamiques » et habitons dans les grandes métropoles mondialisées. Nous ne sommes pas atteints par le communautarisme, la désindustrialisation, le chômage. Nous sommes entourés de ceux qui se réjouissent qu’Emmanuel Macron ne parle pas des problèmes d’identité, d’intégration, de ceux qui pensent que la crise de notre pays est seulement économique et que le retour de la croissance s’accompagnera de la fin des problèmes identitaires.

Pourtant, nous sommes persuadés que ce qui se joue dans notre société est avant tout une crise de sens, une crise identitaire dont la crise économique est un des facteurs aggravants. La priorité de notre époque est de ré-enraciner l’homme, de le protéger face à la mondialisation.

Emmanuel Macron est porté par une vision essentiellement économique de la société. La France est pour lui une entreprise à diriger sans grande considération pour son histoire, son passé, ses traditions. Il fait la promotion des cultures d’origine comme un directeur marketing répond à une segmentation de clientèle. Rien ne doit entraver la libre circulation des marchandises : les accords de libre-échange tels le CETA et le TAFTA ne sont pour lui qu’une nouvelle voie vers plus de rentabilité économique.

De même, pour Emmanuel Macron, rien ne doit s’opposer au désir individuel de l’homme : il prône la PMA et la reconnaissance des enfants nés à l’étranger par GPA. Il s’oppose aux frontières naturelles comme aux frontières étatiques. Or un homme déraciné est un homme déboussolé livré à la toute-puissance du marché.

Au contraire, Marine le Pen est porteuse d’un projet qui répond par des mesures concrètes à ce besoin d’enracinement et de protection : le rétablissement des frontières nationales, la restitution au peuple français de sa souveraineté, la réduction à son strict minimum de l’immigration, la lutte contre le communautarisme, la lutte contre l’islamisme, la réécriture de la loi Taubira pour ré-ancrer l’homme dans une filiation naturelle, le refus de toute reconnaissance de la GPA. La défense de notre identité et de notre souveraineté sont prioritaires.

Les résultats du premier tour de l’élection présidentielle reflèteraient un vote de classe : ceux qui se trouvent du bon côté de la mondialisation auraient voté pour Emmanuel Macron, et ceux qui subissent la concurrence déloyale et l’insécurité culturelle qu’elle engendre pour Marine Le Pen.

Pourtant nous, les gagnants de la mondialisation, avons aussi le droit de voter pour protéger ceux qui en sont les premières victimes.

L’objectif aujourd’hui est de lutter contre le mouvement de déracinement de l’homme. L’homme n’est pas une catégorie marketing à laquelle on vend un produit. Nous ne voulons pas d’un pays où tout s’achète et se vend.

Nous voulons préserver la France et son histoire millénaire. Le 7 mai prochain ce sont deux visions de civilisation qui s’affronteront.

Nous voulons que le prochain Président de la République gouverne un peuple et non une masse. Emmanuel Macron serait le président d’un territoire, Marine Le Pen d’une nation.

> le site de la tribune

Qui sommes-nous ?

Nous sommes un collectif de jeunes cadres habitant dans les grandes métropoles. Nous sommes ingénieurs, consultants, cadres dans le secteur bancaire, etc.

Devant le ralliement de la grande majorité de la classe politique et des médias à voter pour Emmanuel Macron ou à s’opposer à Marine Le Pen, nous souhaitons apporter notre vision des enjeux de cette élection à travers cette tribune.

Vous avez entre 25 et 35 ans et êtes du “bon côté de la mondialisation”, vous pouvez co-signer cette tribune en envoyant les informations suivantes à : [email protected]

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10 Comments

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  • 0 / 10
  • balou , 3 mai 2017 @ 16 h 18 min

    De tout cœur avec vous.

  • Trucker , 3 mai 2017 @ 17 h 50 min

    Comme quoi les études sociologiques manichéennes….il faut les prendre pour ce qu’elles sont…des études.

  • mariedefrance , 3 mai 2017 @ 17 h 54 min

    C’est vous qui avez raison.
    Il faut reconstruire le pays -la France- après 40 ans de mensonges, traitrises
    et gabegie.
    Bonne chance à Marine.

  • Chevalier- de Moncaire , 3 mai 2017 @ 19 h 36 min

    Mesdames, messieurs et mesdemoiselles ,les dits Gagnants, esperons que le soir du 7 mai vous aurez été nombreux au scrutin à l’heure d’avoir eu l’oportunité de voter,

  • Charles , 3 mai 2017 @ 20 h 50 min

    Le journal Les Echos découvre le principe de monnaie commune.
    Il ne veut pas comprendre les différentes options.
    ————————————————
    Il est hautement improbable que tous les membres de la zone euro acceptent
    le principe de flexibilité interne, dont les bénéficiaires de la rigidité actuelle.
    Les pays du Nord germanique.

    Pour cette raison, une fois la conversion formellement refusée par certains,
    alors Marine a les mains libres pour mettre en place le plan B.

    Celui ci consiste à négocier avec les pays du sud (Italie d’abord et Espagne)
    pour étudier la conversion vers les monnaies nationales complétée
    par la création soit d’une nouvelle banque centrale commune du sud,
    soit la création d’un nouveau fond monétaire européen pour les pays du sud.
    Soit la création des deux, une banque centrale sud et un fond FME Sud.
    Un fond monétaire européen sud étant plus facile à mettre en place,
    pour ensuite servir de base a une nouvelle BC Sud
    (au même titre que la BCE créée ex nihilo)
    ———————————————————-
    Dans le cas de la banque centrale du sud, celle ci serait
    en position de battre sa propre monnaie.(émission monétaire)
    sur une nouvelle devise à définir/baptiser.

    Dans le cas d’un nouveau fond FME celui ci recevrait en dotation
    en capital par des versements en devises nationales venant
    de chaque banque centrale participante.Donc à coût zéro pour elles.
    ce fond servant de véhicule de compensation inter zone sud et d’investissement.
    —————————————-
    Le seul fait que la France sorte déclenchera de suite la sortie de l’Italie
    dont le profil industriel et économique est le plus proche du profil Français.
    Ce serait alors une catastrophe pour l’industrie allemande qui n’aura pas le choix
    autre que de revenir à la table de négociation pour une transition douce.

  • Charles , 3 mai 2017 @ 21 h 02 min

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