Denis Tillinac : “Pour que des minorités soient accueillies fraternellement dans un pays, il faut que la majorité soit assurée de cette supériorité symbolique”

Interrogé vendredi 4 avril par Martial Bild sur TV Libertés, Denis Tillinac revient sur l’agressivité d’Aymeric Caron sur le plateau d'”On n’est pas couché” début mars et sur le terme “Français de souche” qu’il n’hésite pas à employer. “L’air du temps sur lequel surfent les sondages et sur lequel s’inscrit la modernité, c’est une pute infantile, capricieuse, irrésolue, évanescente. Vous savez, le branché du soir deviendra le ringard du lendemain matin dans une espèce de course à l’échalote qui va vers le néant de l’indifférencié”, déclare l’écrivain qui revendique l’étiquette “réac'” et met en garde certains jeunes contre la tentation d’être “ultra” :

> Denis Tillinac vient de publier Du bonheur d’être réac-Manifeste jubilatoire de la réaction.

Related Articles

19 Comments

Avarage Rating:
  • 0 / 10
  • xtemps , 5 avril 2014 @ 13 h 35 min

    Il faut toujours être maître chez soi, pour ne pas que les autres le devienne à votre place.
    Pour être respecté, les autres doivent le savoir, pour ne pas manquer de respect à notre égare.
    Le chacun chez soit, oblige le respect, c’est de savoir que quand je suis chez vous, je ne suis pas chez moi et, n’empêche pas les invités respectueux et le bon voisinage.
    Faire reconnaître notre civilisation, pour ne pas être des apatrides chez soi, c’est revendiquer nos droits d’être maître chez soi, pour être respecté par les autres.
    C’est parce que nous sommes nous même dans conquérants, que les autres le sont aussi, qu’il faut défendre les siens.

  • Josselin , 5 avril 2014 @ 13 h 35 min

    C’est plutot la minorité sociologique de la France qui s’est exprimée dimanche dans les urnes en particulier avec la France profonde qui se réveille ne voulant pas subir le meme sort que l’ Ile de France …..Si avec le droit du sol tout le monde il est français il suffit de regarder autour de soi en Ile de France !!

  • passim , 5 avril 2014 @ 14 h 55 min

    Tillinac est un homme sympathique, mais il n’a rien d’un battant.
    Millet est d’une autre trempe, et son exemple montre que les forces qui veulent opprimer les Français montent en puissance quand on s’oppose à elles.
    On ne discute pas avec des ennemis déclarés. On les combat. Ou disons plutôt qu’il faut adopter un discours de combat.
    Le fait que toute opinion différente de la doxa soit attaquée avec violence, par tous les moyens, démontre la légitimité de ce combat.
    La violence verbale des uns, les interdits et les oukazes doivent être combattus avec la même violence verbale, en oubliant les controverses polies. L’insolence doit répondre à l’insolence.
    Les Français comme Tillinac doivent se lever et crier : “Ce n’est pas vous qui imposerez votre loi chez nous.”

  • monhugo , 5 avril 2014 @ 15 h 33 min

    Denis Tillinac ? N’est-ce pas cet homme-lige d’un certain Jacques Chirac ?
    La “réaction” façon Chirac, non merci !

  • Eric Martin , 5 avril 2014 @ 16 h 46 min

    Ce qui est agaçant avec Tillinac, c’est qu’on a l’impression que, pour lui, la réaction est avant tout qqch d’esthétique, une posture. La réaction, ce n’est pas que cela, c’est même principalement autre chose. Y aurait-il d’un côté les réacs de salon et d’un autre, les réacs tout-terrain ?

  • passim , 5 avril 2014 @ 21 h 00 min

    Réacs de salon, oui, avec toujours cette passion de se justifier, même quand l’attaque est injustifiable. Le genre “moi qui ne suis pas raciste, etc”.
    Il me fait un peu penser à notre ami I.R.
    On lui souhaiterait presque de prendre quelques coups, coups bas de préférence, pour qu’il sorte de ses gonds, et finisse de jouer les gentils, même quand on l’insulte.
    “Raciste” ou “antisémite” sont des insultes, et des plus graves. On ne discute pas avec qui vous insulte. On leur rentre dans le lard.

Comments are closed.