Ce gouvernement ne pense qu’au sexe !

Mariage homosexuel, théorie du genre, obligation de congé de paternité forcé, lutte contre les stéréotypes, promotion de la ligne azur (nos articles ici et ) et de ses pratiques sexuelles masochistes à l’école, promotion de l’IVG, politique égalitariste qui nie la différence homme femme, voilà le catalogue à la Prévert du gouvernement. Ceci est doublement inquiétant.

D’une part sous couvert d’égalité mal comprise et de laïcité idéologique, la majorité actuelle − au moins une part substantielle d’entre elle − entre de plain-pied dans la sphère privée avec l’admirable tour de passe-passe de nous faire croire que c’est pour la protéger ; d’autre part cela traduit une incapacité profonde et structurelle à regarder la réalité en face. Toutes les avancées qui nous sont proposées se font au nom de la liberté et de l’égalité. Mais sous couvert de ces deux totems revisités par la IIIe république de Monsieur Peillon, se met en place une police de la pensée coercitive qui non seulement réduit drastiquement les libertés, mais confond égalité et standardisation. Il n’est désormais plus question de penser ou de se vouloir différent du modèle unique dont le moule sort peu à peu des usines socialistes. Or le produit issu de cette chaîne de montage est exclusivement sexuel.

Toute la mécanique est pensée autour du sexe et de son usage. Ne nous y trompons pas. II ne s’agit pas de faire une société asexuée, mais de créer un androgyne hyper sexualisé et interchangeable. Il suffit pour s’en convaincre de regarder toutes les lois importantes du moment que la majorité actuelle s’empresse avec frénésie de faire passer. La bioéthique qui déshumanise et qui devrait à terme permettre le choix du sexe tout en faisant de l’être humain un matériau de base comme n’importe quel autre composant ; le « mariage pour tous » qui nie la distinction homme femme et sa réalité fondatrice pour l’humanité désormais remplacée par la composition scientifique artificielle ; les lois pour l’égalité hommes femmes qui ne cherchent pas à comprendre l’altérité, mais à émasculer la société ; la quasi obligation, sinon légale du moins pratique, du congé de paternité en complément de celui de la mère qui au lieu de chercher à promouvoir la place de la femme et de la libérer, contraint l’homme aux mêmes enchaînements. Au lieu de penser la réinsertion professionnelle de la mère après un congé de maternité, on préfère soumettre le père aux mêmes contraintes.

“L’obsession sexuelle traduit tout autant le désir de consolation, de repli que de puissance, de satisfaction mais aussi de revanche sur l’autre. Pardon de cette attaque ad hominem, mais nous sommes gouvernés par une équipe composée de personnes blessées qui ont des revanches à prendre avec leur histoire personnelle et pour qui l’émasculation et la sexualisation de la société est le moyen de libérer l’homme et la femme de leurs tensions intérieures, nées de la profonde crise identitaire que nous traversons depuis 60 ans.”

Sous couvert de lutter contre la phallocratie, se met en place une véritable utérocratie qui n’est certainement pas meilleure. Déconstruire la réalité biologique au profit d’une création illusoire unisexe, qui ferait des êtres humains de simples sexes à usages multiples, sans identité et donc jetables car impersonnels au sens le plus strict du terme.

Pourquoi une telle obsession sexuelle ? Symptomatique, celle-ci est toujours l’expression d’un repli sur soi, d’un mal-être ou d’un amour disproportionné de soi qui utilise l’autre. La sexualité débridée est en outre toujours une compensation affective issue d’un mal-être personnel et identitaire. L’obsession sexuelle traduit tout autant le désir de consolation, de repli que de puissance, de satisfaction mais aussi de revanche sur l’autre. Pardon de cette attaque ad hominem, mais nous sommes gouvernés par une équipe composée de personnes blessées qui ont des revanches à prendre avec leur histoire personnelle et pour qui l’émasculation et la sexualisation de la société est le moyen de libérer l’homme et la femme de leurs tensions intérieures, nées de la profonde crise identitaire que nous traversons depuis 60 ans.

C’est comme si ne sachant soigner la lèpre on décidait de la faire contracter par tout le monde. La planète entière ayant la lèpre, celle-ci deviendrait normale et l’Homme ne serait homme qu’avec la lèpre qui ferait désormais partie de sa dignité propre. Les lois sont faites par des hommes qui, s’ils n’ont pas conscience de leur limites et de leurs blessures et s’ils n’ont pas une vision saine du réel, confondent leur problème avec la réalité du monde qui les entoure. Voilà pourquoi, il est important de défendre l’Homme dans sa vérité, de pointer du doigt ce qui le blesse et de dénoncer ces blessures, comme les blessés, sans pour autant les condamner, bien entendu. Tant que les responsables politiques, mais aussi associatifs et institutionnels, confondront leur blessures − qui peuvent du reste être partagées par des millions de personnes − avec la réalité ontologique et qu’ils n’accepteront pas d’être blessés alors nous serons dans une lutte qui pour eux relèvera de la survie maladive. Il suffit de regarder la violence impulsive avec laquelle ce gouvernement se défend à la lumière des lignes qui précèdent et pour voir qui nous gouverne.

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21 Comments

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  • Libre , 4 octobre 2013 @ 23 h 54 min

    Tout simplement ils ont “faim” car avec leur tête…Personne ne veux d’eux!

  • Monique Neveu , 5 octobre 2013 @ 1 h 14 min

    Monhugo a ecrit: Le « sexe » est passé du stade des arrière-boutiques crapoteuses (exemple des photos licencieuses vendues sous le manteau à la Belle-Epoque) à l’exposition publique, puis à la surexposition.

    Bien d’accord avec vous. Je ne sais pas mais toutes ces exhibitions de bidoche me donnent la nausee. Je me demande si cette lobotomisation n’est pas orchestree: Le peuple ne doit se preoccuper que de son ventre et de son sous-ventre et laisser les reste aux elus.

  • Auditeur Libre , 5 octobre 2013 @ 1 h 45 min

    Ne pas confondre obsession libidinale, érotisme, pornographie, toutes ces déclinaisons pas indispensables avec d’autre part LE Sexe inattaquable en-soi.
    Des USA libéraux-mercantilistes sont venus depuis 1/2 siècle et plus des amalgames de langage qui appauvrissent et aliènent : “to have sex” soit ‘avoir du sexe’ pour enterrer la belle expression courtoise ‘faire l’amour’ , “sex-symbol” au lieu de ‘reine de beauté’, “sex-addict” au lieu de ‘érotomane’, etc… etc…
    Hélas !
    Une des clés majeures pour résolution de la crise socio-psychologique qui mine l’occident sera de défendre le Sens, le Dictionnaire. Quelqu’un comme Villiers avait judicieusement abordé cette question il y a une quinzaine d’années.
    LE Sexe est une réalité d’origine naturelle et impérieusement validée par toutes les civilisations humaines dignes de ce nom. C’est tout bonnement la Bio-complémentarité de DEUX genres F et M protégée par la Culture.
    Du Sexe découle le mariage (le vrai), la parité, l’étape identificatoire nécessaire du jeune enfant (d’où l’idée de Freud de complexe d’Œdipe ou bien d’Electre), et bien entendu aussi l’accomplissement tant psycho-affectif que corporel dans l’intimité du couple (le vrai).
    Cette proposition du Créateur (ou de l’Etre suprême, ou de l’Aléa fécond), comme toute réalité non idéale, connaît des dysfonctionnements divers.
    Ces difficultés du Sexe sont très variées. Le présent article évoquait un climat de frénésie obsessionnelle qui le réduit à une sous-culture. On peut citer de nombreux cas cliniques, notamment celui qui affecte des sportives de haut niveau surdosées en testostérone par un dysfonctionnement physiologique rarissime (une femme sur 400 000).
    Les “philies” libidinales plus ou moins addictives sont plus fréquentes dans une galerie avec les préfixes homo-, pédo-, géronto-, copro-, nécro-, zoo-, … sans oublier les infinies variantes de fétichismes.
    Aussi les termes oxymores que sont ‘homosexualité’ et ‘homosexuel’ constituent dans leur vogue actuelle un sévère symptôme de perte de Sens ! Pourquoi alors ne pas parler des pédosexuels, des coprosexuels, des zoosexuels, des autosexuels … et même des zérosexuels ???
    Pour dé-tromper nos concitoyens hallucinés, il nous manque des talents explosifs comme Rabelais, Marcel Aymé, Orwell, et même un Céline du temps où il revint d’URSS et “en étant revenu” … Liste ouverte à compléter !

  • sanchez , 5 octobre 2013 @ 11 h 10 min

    tout cela est vraiment stupide, le sexe existe depuis la création et je ne veux pas parler de Dieu pour ne vexer personne, mais même si nous venons de la poussière, quelqu’un à fait le premier pas pour que nous soyons là pour en parler; il y a toujours des hommes et des femmes et cela marchait très bien jusqu’à présent, en disant “très bien” je veux que les choses se passaient normalement; il y a toujours des femmes pouvant égaler des hommes en intelligence et des hommes assez sensibles pour faire le bien et aider son prochain.J’ai lu que dans certains pays, voulant gommer les différences, on dirait parents un et deux, lequel serait l’un et l’autre; faisons tout ce qui est possible pour continuer à dire les doux mots de maman et papa; ceux qui ne sont pas d’accord, dans les flammes, et tant pis pour ceux qui ne savent pas s’il sont mâle ou femelle, cela les concerne seul et pas nous; ils ont eut ce qu’il voulait avec le mariage pour tous que je désapprouve, mais faisons avec.

  • passim , 6 octobre 2013 @ 15 h 08 min

    A propos du sexe, notre époque réussit à conjuguer, à un point extrême, l’étrange paradoxe d’être à la fois puritaine et exhibitionniste.
    Puritaine : la mode de l’épilation en témoigne. On peut tout montrer (mais defense de toucher !), hormis la pilosité naturelle, trop évocatrice. “A n’en pas douter, les contempteurs du poil superflu refusent la femme dans sa réalité femelle”.
    Exhibitionniste : “Jamais comme aujourd’hui, le sexe et la femme dominent (…) toute la vie pratique. Sous mille formes, la femme est exhibée pour attirer et intoxiquer sexuellement, sans cesse, l’homme.” “La diffusion pandémique pour le sexe et la femme caractérise toute époque crépusculaire, et ce phénomène nous montre que cette époque représente la phase la plus poussée, terminale, d’un processus de régression.”
    Si nos gouvernants sont obsédés par le sexe, ce n’est pas en raison d’un calcul machiavélique (même si le résultat y ressemble). C’est parce que ce sont des enfants d’une époque qui a produit ces adultes décérébrés par la marchandisation du sexe réduit au coït, ou plutôt à sa simple évocation.
    Hypocrisie de l’exhibitionnisme, puritanisme inavoué (la femme ressentie comme impure), infantilisme, caractérisent une époque efféminée ou le sexe est pour la femme un instrument de domination sur des hommes dévirilisés.

    La première citation est celle d’un auteur dont je ne peux que taire le nom. Les suivantes sont de Julius Evola (“Métaphysique du sexe”).

  • Auditeur Libre , 7 octobre 2013 @ 6 h 00 min

    ” la femme est exhibée pour attirer et intoxiquer sexuellement, sans cesse, l’homme”
    Cet auteur aurait mérité de rester anonyme. Car en soi LE sexe ne saurait jamais être qualifié de toxique en ce qu’il accomplit une tension, une attention, une interaction entre Féminin et Masculin.
    Cet auteur critique le bain d’érotisme ambiant pour objectifs libéraux-mercantilistes mais commet le contre-sens monstrueux d’en profiter insidieusement pour invalider LA sexualité des DEUX bio-genres. Ce serait de l’astucieuse manipulation pro-gender que ça n’étonnerait personne.
    Il y a des tas d’auteurs qui ont relevé un véritable DOUBLE BIND entre d’une part l’obsession érotisante et d’autre part l’obsession pénale à découvrir des viols conjugaux inventés et autres cas avec figures de “salauds” … toujours hétéros (!) : Philippe Muray et J-C Guillebaud ‘”La tyrannie du plaisir”) en sont deux bons exemples (d’auteurs, pas de salauds).
    Quant à l’épilation intime certes à la mode en occident, sachez qu’elle a toujours eu la faveur de la femme “orientale” (Maghreb et Machrek). Il y a une autre mode épidermique qui en dit bien plus long sur les jeunes contemporains : le tatouage, considéré avec consternation par certains analystes de la psychologie collective.

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