Malgré les campagnes sur fonds publics, les jeunes ne veulent plus du préservatif

Lu sur LesInrocks.com :

“Selon la dernière étude Harris Interactive pour la mutuelle étudiante Smerep, en 2014 un étudiant sur trois fait l’amour en n’utilisant jamais de préservatif, un tiers d’entre eux n’effectuent pas de test de dépistage, et ils ne sont plus que 33% à se protéger systématiquement (contre 41% en 2013). Ces “chiffres alarmants” et qui “augmentent en permanence” confirment et aggravent “une tendance observée depuis plusieurs années” souligne Pierre Faivre, chargé de la prévention à la Smerep.”

Le problème, c’est que le préservatif diminue le plaisir, comme l’explique Bob, 25 ans :

“(Mon sexe) ne supporte plus le préservatif. C’est comme si on avait des millions de terminaisons nerveuses qui aboutissaient… sur un morceau de plastique. C’est ingérable. Et pour tous mes amis c’est pareil. Certains n’en mettent jamais. On s’accommode difficilement de cette barrière entre les corps.”

Plutôt que le préservatif, pourquoi ne pas proposer aux jeunes la fidélité ? En effet, contrairement au préservatif, la fidélité, elle, accroît la satisfaction sexuelleComme l’attente (avant le mariage, pendant le mariage pour réguler les naissances, etc.). D’ailleurs, « tomber amoureux et construire une relation durable avec un partenaire aimant et fidèle semble être le fantasme numéro un chez les jeunes de moins de 30 ans ! Loin devant tous les fantasmes habituels qui font référence à une sexualité débridée, déviante ou tout simplement farfelue, le désir de vivre en couple anime les discussions et colore les rêves de la génération Y et de la plus récente génération C (Z) ». C’est ce qu’affirme Tina Karr, auteur, conférencier et scénariste dans les colonnes du Huffington Post France.

« S’ils flirtent, se déshabillent et ‘baisent’ aussi facilement qu’ils ne s’affichent, pourquoi n’arrivent-ils pas à aimer et à être aimés sincèrement ? », s’interroge-t-elle. « Ces jeunes se trouveraient-ils complètement désillusionnés devant les échecs relationnels de leurs parents, ou seraient-ils tout simplement blasés, voire dégoûtés par les échanges rapides et pantagruéliques que la libération des mœurs sexuelles leur autorise ? »continue l’auteur. « Tiraillés entre les rêves de romance éternelle qui subsistent dans un recoin de leur imaginaire et la réalité féroce de nos sociétés contemporaines prônant le ‘jetez après usage’, ces zappeurs en mal d’amour se trouvent devant la difficulté certaine de construire une relation amoureuse stable et durable », écrit Karr.

En effet, « les exemples de succès inspirant sont malheureusement trop rares. À entendre leur discours, l’amour avec un grand A, s’il existe, serait réservé à quelques privilégiés frappés en plein coeur et au hasard de la vie. » Bref, les générations Y et Z attendent un autre discours que celui de Aides ou des pouvoirs publics. A nous de leur proposer des alternatives !

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23 Comments

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  • trahi , 5 janvier 2015 @ 10 h 40 min

    Et puis à force de cotoyer et d’accepter certaines façons de vivre respectant LEUR religion à la lettre, les jeunes femmes ont du soucis à se faire dans les temps qui viennent.( femme objet) Parait que c’est bon pour le démographie en France, il suffit de voir les familles NOMBREUSES…..Pilule INTERDITE, alors le préservatif,CONNAISSENT PAS….

  • trahi , 5 janvier 2015 @ 13 h 18 min

    Jeunesse, si tu savais ce que je sais, tu serais VIEILLE!!!!!

  • Droal , 5 janvier 2015 @ 18 h 46 min

    YES

    Les PAM, c’est “pas avant le mariage” mais « APRES le MARIE-AGE.

    « Ils se marièrent, ils furent heureux et ils eurent beaucoup d’enfants » fut la pensée maîtresse de Charles Perrault qui fut du coté des « Modernes ».

    Perrault était un touche-à-tout littéraire qui s’essaya au genre galant avec Dialogue de l’amour et de l’amitié (1660) et Le Miroir ou la Métamorphose d’Orante. Toutes ses productions littéraires se bornaient à quelques poésies légères, comme le Portrait d’Iris, lorsqu’il lut à l’Académie, le 27 janvier 1687, un poème intitulé : le Siècle de Louis le Grand. Ce poème, où Perrault, parlant avec assez peu de respect d’Homère, de Ménandre et des plus révérés d’entre les auteurs classiques, plaça pour la première fois le XVIIe siècle au-dessus de tous les siècles précédents, tient une place importante dans l’histoire des lettres en ce qu’il inaugure la Querelle des Anciens et des Modernes. Perrault, qui sera le chef de file des partisans des Modernes, y explique l’égalité nécessaire entre les différents âges par une loi de la nature :

    À former les esprits comme à former les corps,
    La nature en tout temps fait les mêmes efforts ;
    Son être est immuable, et cette force aisée
    Dont elle produit tout ne s’est point épuisée :
    Jamais l’astre du jour qu’aujourd’hui nous voyons
    N’eut le front couronné de plus brillants rayons ;
    Jamais dans le Printemps les roses empourprées
    D’un plus vif incarnat ne furent colorées.

    De cette même main les forces infinies
    Produisent en tout temps de semblables génies.

  • Gisèle , 5 janvier 2015 @ 20 h 02 min

    Puisque l’avortement leur a été présenté comme étant un nouveau moyen * contraceptif * * libérateur * …..
    pourquoi se casser la tête ???
    Quand les filles seront complètement détruites par ce moyen mortifère , auront elles la force de se révolter ??

  • Dofiar , 5 janvier 2015 @ 23 h 50 min

    « Mais le corps n’est point pour la fornication ; il est pour le Seigneur, et le Seigneur pour le corps. Et Dieu, qui a ressuscité le Seigneur, nous ressuscitera, nous aussi, par Sa puissance.
    Ne savez-vous pas que vos corps sont des membres du Christ ? Et j’irai prendre les membres du Christ pour en faire des membres de prostituée ! Jamais de la vie ! Ou bien ne savez-vous pas que celui qui s’unit à la prostituée n’est avec elle qu’un seul corps ? Car il est dit : « Les deux ne seront qu’une seule chair ». Celui qui s’unit au Seigneur, au contraire, n’est avec Lui qu’un seul esprit.
    Fuyez la fornication ! « Tout péché que l’homme peut commettre est extérieur à son corps » ; celui qui fornique, lui, pèche contre son propre corps.
    Ou bien ne savez-vous pas que votre corps est un temple du Saint-Esprit, qui est en vous et que vous tenez de Dieu ? Et que vous ne vous appartenez pas ? Vous avez été bel et bien achetés. Glorifiez donc Dieu dans votre corps. »

    Évangile selon Saint Paul (I Corinthiens VI : 13-19)

    C’est un commandement de Dieu aux Baptisés : ne pas pratiquer la fornication (relations hors mariage) ni l’adultère (Décalogue). Vivre dans la chasteté, ce n’est pas ne pas avoir de relations charnelles avec quiconque, c’est vivre une vie sexuelle en conformité avec les commandements de Dieu. Si donc vous êtes marié, soyez fidèle ; si vous êtes veuf, célibataire ou divorcé, n’ayez pas de rapports sexuels.

    Ceux qui récitent le Rosaire à la demande de la Vierge Marie savent que, dans les mystères douloureux, le fruit du mystère de la flagellation du Christ est la mortification des sens, et la grâce de Dieu que l’on reçoit au moment de cette prière aide grandement à la chasteté. « Si vous m’aimez, gardez mes commandements. » (Jésus-Christ)

    Vivez en Chrétiens, Baptisés, et vous n’aurez plus besoin de préservatifs sans pour autant mettre votre vie et celle des autres en danger par des maladies sexuellement transmissibles. Chrétiens, n’oubliez jamais que vous devez être la lumière du monde, et non la honte !

  • Guy Marquais , 6 janvier 2015 @ 8 h 23 min

    Les garçons ont toujours été des baiseurs avant tout, face à la pudeur naturelle des filles. Maintenant on mélange tout …normal que la nature ne s’y retrouve plus !

  • penelope , 6 janvier 2015 @ 11 h 27 min

    et après on les plaindra quand ils seront malades et l’on nous demandera de donner;en ce qui me concerne je ne donne rien pour cette maladie;ils doivent être un peu plus responsable de leur vie et de leur avenir;être fidèle,moins butiner et papillonner.

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