Que la presse subventionnée cesse de stigmatiser la jeunesse dans son ensemble !

par Emmanuel d’Estouteville

À chaque fait divers ou presque, le constat est le même. L’emploi abusif du mot « jeune » est devenu la règle dans la presse. Deux exemples, ces derniers jours, avec Le Monde et Le Parisien : Des jeunes forcent un TGV à s’arrêter à Marseille, sans pouvoir monter à bord. Oise : Deux jeunes mis en examen après le viol d’une fillette.

Cette presse bien pensante a une faculté de généralisation à géométrie variable. Quand il s’agit de viser toute une classe d’âge, nos donneurs de leçons toujours aussi prompts à refuser la généralisation, l’acceptent sans aucun problème.

Cet emploi à mauvais escient laisse penser que nos médias préfèrent, par facilité, abuser d’un qualificatif fourre-tout plutôt que de faire preuve d’honnêteté intellectuelle en utilisant un mot plus approprié et moins généralisateur. Au risque de faire croire que la jeunesse française est perdue.

Pour que notre presse nationale soit moins partiale, il devient urgent de réformer un système datant de l’après-guerre sans se contenter, comme le préconise le rapport du député PS Michel Françaix, de privilégier les journaux d’information citoyenne.

Pour se vanter d’être un contre-pouvoir, encore faut-il que la presse soit réellement indépendante financièrement. Avec, en 2013, près de 1,2 milliard d’euros de subventions payées avec nos impôts, la presse n’a pas fini de nous imposer son idéologie gauchiste.

Lire aussi :
> Nouvelles de France : Mourir libre plutôt que survivre dépendant de l’État

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9 Comments

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  • GERARD , 5 février 2013 @ 15 h 49 min

    Bonjour,Excellente remarque dont le sujet me chagrine depuis longtemps!Mais vous remarquerez qu’il n’y a pas que chez les jeunes que cette presse stigmatise une catégorie de personnes sans aucun distingo!!D’autant que l’appellation “jeune”,dans leurs torche-…;ne signifie rien,puisqu’il s’agit de personne de 7 à 37 ans environs.
    D’autres catégories sociales sont elles aussi stigmatisées systématiquement.Dans les faits divers,ils relatent les faits,bien sûr,mais aussi des lieux,des âges,d’autres broutilles insignifiantes,et point.
    Mais dés lors que dans ces faits,il y a un personnage issu d’une certaine catégorie socio-professionnelle,genre militaire,gendarme,policier,curé et j’en passe quelques uns,c’est l’hallali,et ces renseignements prennent une ampleur qui tend à occulter ces fameux faits qui pour être divers,deviennent particuliers.
    Stigmatisation quand tu nous tiens !!!!!!
    Et je reviens sur ces jeunes,pourquoi,tout simplement,ne pas employer le qualificatif de “individu “?
    Puisse que de toute façon,il est impossible de dire autre chose sous peine d’être accusé de racisme.

  • JSG , 5 février 2013 @ 18 h 04 min

    Le véritable qualificatif, était INDIVIDU(S) ; on le voit réapparaître de temps à autres au milieu de “jeunes” en grand nombre. Ce terme dans l’esprit des promoteurs de la pensée unique aurait un sens plus humaniste . En fait, si l’on veut diminuer la délinquance, il faudra appelé un chat un chat un délinquant un délinquant et un journaliste celui qui retrace les événements sans les interpréter.

  • utopie , 6 février 2013 @ 9 h 19 min

    Ce ne sont pas des “jeunes” qui commettent nombre de délits mais des voyous .. il faut appeler un chat, un chat . Quand nos médias nationaux feront -ils preuve d’honnêteté intellectuelle ?
    en employant délibérément ce terme de jeune et en taisant leur appartenance ethnique , ils essaient tout simplement de les disculper et de les excuser afin de légitimer leurs actes de voyous aux yeux des français l

  • JACKY4546 , 6 février 2013 @ 11 h 21 min

    Quand il s’agit d’un vrai Français, ou, par exemple d’un anglais comme celui qui est soupçonné d’avoir tué la joggeuse on n’hésite pas à nous monter leurs gueules. Pour le reste, on nous montre au mieux des cagoules ou des capuches.
    De Taubira à Pujadas en passant par Pernaut et les autres, ce sont tous d’immondes pourritures !

  • westie51 , 6 février 2013 @ 15 h 40 min

    ce sont des trouillards qui auraient trop peur des représailles et ils n ont pas envie de déplaire aux politiques, surtout avec le PS quand on sait ce que Hollande leur a fait comme cadeau + de 7 000 euros à déduire de leurs impôts !
    voici un article intéressant pour mieux comprendre la fracture entre ces journaleux bobos !

    http://www.ipsos.fr/ipsos-public-affairs/actualites/2013-01-24-france-2013-nouvelles-fractures

  • TIARD Martine , 6 février 2013 @ 17 h 44 min

    Dans la novlangue (comme on dit maintenant ! hélas !) les jeunes ne stigmatisent qu une certaine catégorie : les jeunes des banlieues, haineux et agressifs. Et il est bien vrai que ce sont eux pour la grande majorité qui commettent le plus de délits, quand ce ne sont pas des crimes.
    Dans ma ville, les commerçants sont agressés en pleine journée par des bandes de “jeunes” (arabes, turcs, africains) de 12 à 16 ans qui agissent sans crainte et, s ils sont pris, ils n hésitent pas à narguer les policiers en disant qu ils sont mineurs et qu ils ne doivent pas être enfermés.
    Je suis heureuse de savoir et de constater que NOS jeunes, les VRAIS FRANCAIS, ne font pas (en grande majorité) partie de ces gangs de parasites. Le seul malheur est que l éducation nationale étant ce qu elle est maintenant, NOS JEUNES sont de moins en moins bien enseignés et perdent beaucoup en culture générale. Il faut remédier à cela car le nivellement par le bas les amènera au niveau de ces “jeunes” parasites. Je crois que les parents, grands-parents et anciens ont le devoir aujourd hui de prendre le relais de l éducation nationale, pour compléter cette culture et redonner à NOS JEUNES la connaissance de notre pays et de sa culture.

  • MarcS , 7 février 2013 @ 17 h 34 min

    Le terme voyou n’a aucune connotation raciste autant que je sache

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