AGENDA | Séminaire philosophique avec le Dr Nigel Ashford

Quel type de libertarien êtes-vous ? Le Dr Nigel Ashford* tentera de vous aider à répondre à cette question lors d’un séminaire organisé par l’Institut Coppet et 24hGold, en partenariat avec Nouvelles de France, Contrepoints.org et European Students for Liberty-Paris le 2 mai à Paris de 17h à 22h (l’adresse sera communiquée par message privé).

Comment peut-on évaluer le bien-fondé d’une loi ou d’un programme  politique ? Pourquoi l’État doit-il être limité ? Quel est le rôle légitime du gouvernement ? Quels sont les principes d’une société libre, prospère et pacifique ?

C’est en réponse à ces questions que s’est développé au XXe siècle le « libertarianisme », un courant de pensée qui s’inscrit dans l’héritage du libéralisme classique du XIXe siècle.

Peut-on parler d’un ensemble spécifique de principes ? S’agit-il d’une philosophie politique, d’une théorie économique, ou d’autre chose ? Dans ce séminaire, le Dr Nigel Ashford explorera ce que le « libertarianisme » signifie réellement.

Le Dr Ashford distingue au moins cinq écoles du libertarianisme et examinera leurs points communs et leurs différences :

1. Friedman et l’école de Chicago
2. Buchanan et l’école des Choix Publics
3. Hayek, Mises et l’école Autrichienne
4. Rand, Nozick et l’État minimal
5. Rothbard, David Friedman et l’anarcho-capitalisme

Les huit auteurs abordés dans ce séminaire, dont trois prix Nobel et un professeur de Harvard sont peu connus en France. L’objectif de ce séminaire est non seulement de mieux les faire connaître mais aussi de permettre à chacun d’engager une réflexion sur ses propres convictions philosophiques et politiques à la lumière de leurs travaux. Chacun pourra en tirer ses propres conclusions.

Inscriptions : ici ou par courriel : [email protected]. Le nombre de places est limité.

  • Le séminaire sera délivré en langue anglaise et entrecoupé d’un apéro-dînatoire en compagnie de partenaires institutionnels (voir en bas).
  • Inscrivez-vous dès à présent et vous recevrez les informations pratiques par message privé.
  • Une participation libre aux frais sera demandée sur place.

*En savoir plus sur le Dr Nigel Ashford :

« J’aime parler aux jeunes. Les politiciens sont souvent déjà fixés dans leurs habitudes. Les jeunes sont beaucoup plus ouverts d’esprit et prêts à changer leurs opinions, lorsqu’ils sont confrontés à de bons arguments », explique Nigel Ashford.

À l’origine, professeur de sciences politiques en Grande Bretagne à  Staffordshire University, Nigel Ashford vit aujourd’hui à Washington D.C. où il est responsable de programme à l’Institute For Human Studies (IHS). Il a également dirigé Principles for a Free Society, (Principes pour une société libre) à la Fondation Jarl Hjalmarson en Suède, un guide d’étude de douze principes nécessaires à la construction d’une société libre.

Le Dr Ashford travaille sur de nombreux programmes éducatifs de l’Institut, enseigne dans des séminaires d’été, assure la liaison avec le réseau faculté IHS, produit régulièrement des notes de synthèse pour les professeurs et étudiants des cycles supérieurs, et fournit des conseils carrière universitaire pour les étudiants des cycles supérieurs.

Ses objectifs sont de poser des questions et d’encourager le débat plutôt que de défendre ses propres opinions. Les participants doivent apprendre à donner et à recevoir – à soumettre leur point de vue à la critique des autres, et dans le même temps à lancer des défis de manière constructive.

Bibliographie :

> Principles for a Free Society, Nigel Ashford and the Jarl Hjalmarson Foundation, Printed by Blomberg & Janson, Bromma 2001.
> A Dictionary of Conservative and Libertarian Thought, Edited by Nigel Ashford and Stephen Davies, Routledge, 1991, 2012.

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6 Comments

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  • 0 / 10
  • Frédérique , 7 mars 2013 @ 11 h 30 min

    Il serait peut-être utile de savoir quel genre de libéralisme conviendrait aux attentes des Français, par le biais d un questionnaire portant sur des sujets comme l économie et l organisation de la société et de le diffuser largement pour atteindre le plus de monde possible. Et en donnant, en plus la possibilité de faire des commentaires pour justifier ses réponses, ça créerait une bonne occasion de se faire une idée des lacunes que nous avons sur nos connaissances en libéralisme et de pouvoir y remédier par l information. Car je crois que le plus grand ennemi du libéralisme, c est avant tout l idée faussée que nous en avons au travers des médias et tout le monde n a pas la possibilité de se rendre à des conférences qui, plus est, sont souvent données par des intellectuels hors de portée des connaissances réelles de la grande majorité de la population, dont je fais partie. En clair, je prêche pour les non-initiés qui constituent un réservoir très important d électeurs qui, faute d être correctement informés, en sont réduits à voter pour un candidat notoire, plutôt que pour son programme.

  • aymar delacroix , 1 avril 2013 @ 19 h 22 min

    Je suis entièrement d accord avec votre point de départ: “quel genre de libéralisme conviendrait aux attentes des Français”. Le questionnaire est une très bonne idée. Avec notre aide, l Institut Coppet pourrait peut-être prendre cette initiative?

  • Anne Lys , 15 avril 2013 @ 11 h 12 min

    Créer une base géographique réelle pour le royaume, aujourd’hui virtuel, de Patagonie ? Pourquoi pas ? Mais il ne faut pas disperser les efforts. Demandez donc à Jean Raspail, consul général de Patagonie, ce qu’il en pense.

    Anne Lys, sujette patagonne et patriote française

  • Anne Lys , 15 avril 2013 @ 11 h 16 min

    Impossible d’envoyer un commentaire, la réponse est toujours : “détection d’un doublon, il semble que vous ayez déjà envoyé ce commentaire”, ce que je n’ai pas fait. Et ce n’est pas parce que j’aurais fait une fausse manœuvre en cliquant deux fois (ce qui serait possible), car mon commentaire n’apparaît pas…

  • Anne Lys , 15 avril 2013 @ 11 h 17 min

    Mes excuses, je n’ai pas été assez patiente et j’avais sans doute cliqué deux fois.

  • GPLM , 17 avril 2013 @ 13 h 34 min

    Bravo Frédérique, l’idée est bonne ; cest très utile de savoir où l on mêt les pieds et où il faudrait les mettre pour être efficace dans le cadre de la devise républicaine “Liberté, Égalité, Fraternité” (encore faudrait-il connaître la limite pratique de ces termes).

    Pour ma part, j ai tenté, il y a plusieurs années de définir la Liberté comme : “État dans lequel nous nous trouvons lorsque lorsque nous avons satisfait à toutes les contraintes auxquelles nous sommes soumi(se)s”. Ou la définition est correcte et donc la Liberté est quasi illusoire ou une autre définition doit être faite, mais laquelle ?

    Quant aux deux autres termes de la devise je n ai pas trouvé de définition autre que totalement illusoire !

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