De l’inutilité au ridicule : la gauche au pouvoir

La brochette d’incompétents qui élabore la gouvernance de la France et dont nous subissons tous les jours l’idéologie compassionnelle pour gauchistes attardés, nous offre un spectacle affligeant. Non contente de ne pas tenir ses promesses électorales, de nous concocter des lois sociétales inutiles, faites sur mesure pour des minorités agissantes mais qui, à part pour celles-ci, ne changent pas le quotidien des Français, quand, par miracle, sous l’influence de gens un peu sensés (à gauche, ils ne sont pas tous abrutis) elle nous pond des textes législatifs qui pourraient être intéressants, elle recule au moindre frémissement de foule. C’est : “Courage, fuyons !”.

Tous les partis politiques ayant connu l’alternance le savent : il est toujours plus facile d’être contestataire dans l’opposition que d’avoir les manettes pour conduire un pays. La responsabilité n’est pas la même. Pour autant, il y a ceux qui restent constructifs pour se préparer à gouverner avec la volonté d’aller jusqu’au bout de leurs engagements et les autres, qui ne donnent le meilleur d’eux-mêmes que dans une opposition systématique. Une fois au pouvoir, ces derniers sont incapables de tenir leurs promesses et se défilent en invoquant tantôt la crise, tantôt le mauvais temps, ou les deux à la fois…

Ne pas tenir ses promesses de campagne, n’est pas l’apanage d’un camp plutôt qu’un autre. Certes, la gauche est championne pour trahir ses électeurs, mais à ce petit jeu, la droite n’est pas mal non plus : elle nous a prouvé, sous le mandat de Sarkozy, qu’elle était capable, elle aussi, de trahison. De toute façon, depuis quelques décennies, grosso modo, la droite au pouvoir fait une politique dite de gauche, et la gauche, quand elle accède aux responsabilités, fait une politique dite de droite.

Dans ces conditions, quel intérêt, pour le peuple, d’avoir la gauche au pouvoir ? Aucun ! Et ce peuple, que l’on disait de gauche, s’en rend compte. Il se droitise, disent certains. Mais non, nuance : il retrouve tout simplement son bon sens. Il sent bien, ce peuple bafoué, que les partis traditionnels ne le comprennent plus et que la notion – droite gauche – ne veut plus rien dire. Il sait que pour lui, l’important est d’être représenté par des hommes et des femmes politiques courageux, aptes à affronter tous les défis et même à les anticiper. “Gouverner, c’est prévoir”, disait un certain, Émile de Girardin… Le moins que l’on puisse dire, c’est que, prévoir, la gauche en est bien incapable.

À bout de souffle, fatiguée, elle n’a plus rien à proposer. Empêtrer dans une idéologie dépassée, sans aucun discernement, elle s’occupe d’abord de l’étranger et délaisse son peuple, en lui demandant, par-dessus le marché, de toujours faire un peu plus de place aux réfugiés. Résultat de cette folle politique : le remplacement de population est déjà effectif dans un grand nombre de cités et de quartiers. Les Français de papier, souvent binationaux, ont poussé dehors, de gré ou de force, les Français autochtones.

Si tous les mouvements d’idées ont une utilité évidente dans une société démocratique, on peut, aujourd’hui, se demander si la gauche sert encore à quelque chose. Son bilan est catastrophique. Pour la France et pour les Français, déboussolés, exsangues, c’est le trop-plein. Leur désir de changement n’a jamais été aussi grand. Mais pour que la conversion réussisse, encore faut-il qu’ils ne se trompent pas de cible.

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20 Comments

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  • jsg , 7 avril 2016 @ 9 h 50 min

    Ma remarque ne visais pas spécialement vos enfants, je pensais que vous l’aviez deviné. Néanmoins, comme l’éduc est tronquée, exemple l’apprentissage de Voltaire expurgé…& la promotion qui va avec…qui ne l’a pas été, elle…suivez mon regard…), il faut rester vigilant.
    D’un ordre général, depuis de Gaulle, personne n’a voulu afronter le mal qui nous ronge, et qui est purement lié au regroupement familial (Giscard) et l’explosion du fait islamique en prime, qui, dans l’intuition des français semblerait la raison non avouée et peut-être majeure de l’ambiance morose qui nous pollue.
    Cette ambiance pourrie ressemble à ce que disaient mes parents de la période 35-40. Un ressenti de quelque-chose que l’on n’ose pas dénoncer, à l’époque c’était la montée du nationalisme allemand, aujourd’hui c’est l’islam et ses sourates immuables, le reste en découle.
    Vous avez 2 générations successives qui ne savent pas ce que c’est de vivre sous les bombardements, à commencer par la promotion Voltaire et son grand orchestre…
    Bref, nous vivons une époque formidable…
    Macron, Macron, qu’un sang….ouaf, ouaf…c’est la dernière du jour.

  • paul63 , 7 avril 2016 @ 10 h 45 min

    Bravo Marcus, 100% d’accord avec vous. Il suffit de voir le résultat des dernières élections pour comprendre que beaucoup de français ne savent pas encore réfléchir tout seul….ils attendent qu’on leur explique ( vu à la télé )…

  • appeals , 7 avril 2016 @ 12 h 03 min

    En attendant nous sommes toujours gouvernés par des incompétents choisis par qui ?

    Et qui va les virer ?

    Et comment ?

  • picard , 7 avril 2016 @ 12 h 47 min

    @appeals

    Petit rappel qui a son importance :

    Hollande a été élu avec 18 000 668 voix sur 46 066 307 inscrits. La différence : 28 065 639 électeurs… parmi lesquels il y a ceux qui on voter contre, nul ou blanc et tous les autres qui n’ont pas voulu se déplacer. Cela fait encore beaucoup de Français qui ne sont pas dupes et qui sont loin d’être des idiots… Et qui sont disponibles pour voter, si une offre intéressante se présente…

    Ne désespérons pas de leur intelligence !

  • Hilarion , 7 avril 2016 @ 20 h 08 min

    Il est certain que la culture est le meilleur moyen de comprendre le monde.
    Encore faudrait-il que ceux qui sont chargés de l’éducation et de la formation des esprits ne soient pas eux mêmes des doctrinaires. Or l’enseignement de la maternelle au supérieur est gangréné par un marxisme rampant décliné sous toutes les formes possibles avec cette obsession de l’égalité qui, puisque qu’elle n’est pas accessible par le haut, doit l’être par le bas. On en a la démonstration actuelle avec ces lycéens interviewés lors des manifs à Paris, bredouillant péniblement des morceaux de slogan entendus, mais absolument incapables d’un raisonnement de fond. En bloquant les lycées ils ne se rendent même pas compte qu’ils se punissent eux mêmes puisque l’instruction est un service que la société met à leur disposition gratuitement, copiant stupidement les blocages d’usines qui eux sont des moyens de pression par l’altération du résultat économique qui en résulte. Mais allez faire comprendre cela à de pauvres mômes entassant résolument des conteneurs de poubelles devant la porte des établissements scolaires, convaincus qu’ils sont en train sauver le monde.

  • Boutté , 8 avril 2016 @ 13 h 22 min

    Dans l’Entreprise privée l’incompétence est sanctionnée . Dans l’Entreprise Publique elle semble plutôt vénérée (voir SNCF ou Areva par ex. ) comme dans l’Administration publique . Les sanctions y sont rarissimes.
    Pour se faire élire au plan national il est avantageux d’être fonctionnaire puisqu’en cas de non-reconduite du mandat on retrouve son poste d’origine avec retraite et avancement conservés . Il s’en suit que les Députés se recrutent dans la fonction publique principalement : le meilleur moyen pour créer un monde politique médiocre .

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