Eric Zemmour : “Certains musulmans sont si bien intégrés à la société française qu’ils adoptent le même comportement d’enfant capricieux que les autres…”

Eric Martin
7 avril 2015
Latest Update: 7 avril 2015 15 h 46 min
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On n’est pas forcément d’accord. “C’était le week-end de Dieu. Les chrétiens et les juifs célébraient leur Pâques, les musulmans avaient le rassemblement de l’UOIF au Bourget. On ne saura jamais quelle fut la voie la plus efficace pour atteindre le Seigneur mais on a constaté que les musulmans avaient trouvé le meilleur moyen d’accéder au dieu des médias. Il y a 2 000 mosquées en France, doublons ce chiffre, dit l’un (Dalil Boubaker, recteur de la Grande mosquée de Paris, ndlr), et des mosquées cathédrales, ajoute l’autre (l’UOIF, ndlr). Mais qui paiera, répond l’échos, suspicieux : l’Etat ou les communes ? Mais la loi de 1905 l’interdit… L’Arabie Saoudite, le Qatar ? Mais ils sont étrangers… Les fidèles ? Mais ils sont pauvres… Et pourquoi toujours plus de mosquées ? Parce qu’il y a toujours plus de musulmans. Mais nos statistiques nous avaient affirmé le contraire… Nous aurait-on menti ? Et un musulman est-il forcément pieux ? Voilà un essentialisme qui ne correspond en rien aux canons de la modernité qui ne connaît que le libre choix individuel. Justement, rétorquent les uns, ‘la mosquée c’est mon droit’ ! Comme d’autres il y a deux ans disaient ‘Le mariage c’est mon droit, un enfant c’est mon droit’. Certains musulmans sont si bien intégrés à la société française qu’ils adoptent le même comportement d’enfant capricieux que les autres…”

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penelope , 8 avril 2015 @ 17 h 27 min
ils savent qu’ils obtiendront en le demandant avec insistance,plus de mosquées pour parait-il moins d’adeptes,pourquoi donc en veulent-ils plus?A M. Calvi,toutes les mosquées ne sont pas entre les mains des salafistes où des frères musulmans,cela viendra plus vite que prévu,les premiers se sont déjà fait entendre,ils veulent reprendre en main celle qui existe déjà;le laxisme français fera le reste,on leur donne peu à peu le pouvoir affaire de temps,certains de l’UMP sont déjà d’accord pour les faire construire à nos frais,alors que les nouvelles églises ne le sont pas,seuls les catholiques participent aux frais;je croyais ce parti un peu plus raisonnable,j’ai perdu,nous sommes fichus.
starets , 8 avril 2015 @ 23 h 54 min
Faut il absolument un lieu spécial pour s’adresser à Dieu ?
Je connais bon nombre de pratiquants qui font leur prière chez eux .
Adjissa , 9 avril 2015 @ 14 h 59 min
Un peu comme le fascisme Koi…
flammande , 9 avril 2015 @ 17 h 49 min
Calvi le soumis, ajoute son grain de sel après ce magnifique exposé d’Eric Zemmour, le toujours clairvoyant !
Je viens de passer quelques jours dans un petit village des Yvelines : 4.000 habitants et plus de 50% d’allogènes, une salle de prière et une mosquée (assortie de son centre culturel pour détourner la loi de 1905 sur le financement)… L’église catholique de ce village est en très mauvais état… Mais rien n’est prévu pour sauver cet édifice de la ruine…
La gare SNCF d’arrivée de ce village est LES MUREAUX… Alors là on hallucine vraiment : c’est toute l’Afrique et le Maghreb réunis… Plus aucun blanc (j’ai été regardée comme un furoncle !) Une mosquée derrière la gare flambant neuve, presque cathédrale, énorme… Sur les trottoirs : concours de costumes, toutes les tribus, toutes les ethnies, en grappes : personne ne travaille… La ville entière (comme tant d’autres en France vit d’allocations)… Partout, des antennes paraboliques : nous sommes dans une ville occupée avec l’aide de nos “zélites” … Un vrai crève-coeur : je suis allée au Lycée dans cette ville, il y a 40 ans… Le “grand remplacement” n’est plus une idée, c’est devenu une épouvantable réalité !!!
Caractacusa , 11 avril 2015 @ 23 h 12 min
Toute mosquée, grande ou petite, c’est ceci:

http://images53.fotki.com/v1574/photos/5/1222605/7673626/trojanhorseturkey-vi.jpg

La mosquée n’est qu’une preuve de plus pour affirmer que l’islam est une secte politique ultranationaliste arabe. Pourquoi? Parce que seuls les musulmans ethniquement arabes (10% des musulmans) et les “happy few” qui ont étudié la langue et les subtilités culturelles du même nom savent faire la différence entre “mosquée”, que les vrais arabes, ceux à qui l’islam appartient de droit, qui obligent les autres musulmans à réciter les versets du coran exclusivement en arabe même s’ils n’y comprennent goutte (encore une fois l’immense majorité des musulmans dans le monde!) ne prononcent jamais, si ce n’est avec réticence, en parlant aux non-musulmans, et les autres termes désignant ledit édifice.
Même si le mot “mosquée” apparut très tôt au Moyen-Orient et fut véhiculé essentiellement par les non-musulmans, pour resurgir entre le quatorzième et quinzième siècles, avec une tentative, plutôt boîteuse , de le relier à l’étymologie du très ancien mot araméen “masjid” (lieu de prosternation devant une stèle), les vrais arabes le détestent. Entre eux, ils disent “Jami” (réunion, assemblée qui peut être évidemment politique, comme le bureau d’un parti, “hezbollah”, celui d’Allah) ou bien “masjid” (même sens mais indiquant une volonté d’aller seulement prier) ou encore encore “markaz” quand on y va pour discuter d’affaires, acheter vendre, parler…politique ou préparer des coups, c’est à dire les bombes dont les islamistes purs et durs allumeront les mèches. Suivez mon regard!
Les ottomans aussi, et les turcs d’aujourd’hui disent “Jami” (cemi, en turc) et ont même baptisé le vendredi.
Savez-vous quel est le sujet qui enflamme le plus, et de façon récurrente, les internautes arabo-musulmans sur leurs sites? L’étymologie de “mosquée”. Ils en veulent toujours plus mais se sentent vexés par le rappel du fait historique suivant: c’est Ferdinand d’Aragon qui le remit au goût du jour en jouant sur la proximité avec “mosquito” (petite mouche et parfois moustique en espagnol)! Et de citer le preux souverain qui promettait “D’écraser ces musulmans qui se déplacent et prient comme autant de moucherons.” D’autres ajoutent “Oui, surtout quand le muezzin appelle!”, pour se faire traiter de mécréants par une centaine de ses frères de religion. D’autres encore, plus linguistiquement orientés essaient de décortiquer la racine “m-s-j-d” (en arabe les voyelles sont sinon facultatives, pour le moins aléatoires), pour réfuter catégoriquement l’entomologique comparaison.
Ce qui ne clôt jamais les débats, car de nouveaux intervenants viennent régulièrement s’embourber les pattes en y ajoutant “mesquitos” (métis de noirs et d’indios en Amérique latine) et refaisant la boucle avec l’arabe “meskin” (pauvre, pauvre hère), qui donna mesquin en espagnol, en italien puis en provençal.
Qui a dit calculs mesquins, petitesse d’esprit?
Alors qui veut du mot mosquée? Les “musulmans mais non- arabes” selon les critères qui servent à les classer, placer et loger quand ils vont effectuer le pèlerinage à la Mecque. Les maghrébins en font partie (comme Dalil Boubakeur, qui, l’a-t-on oublié, fut jadis condamné pour avoir employé, sans rémunération, comme femmes de ménage dans sa mosquée des immigrées clandestines) . Les saoudiens les appellent exclusivement et de façon insistante “africains”, ce qui, soit dit en passant, les met en colère, car ils méprisent les subsahariens. Puis, les européens néo-convertis et autres dhimmis. Chez les chiites (de chi’ia=parti politique) , on s’affiche carrément comme le parti d’Allah (voir plus haut). A Qoms, aussi, les ayatollahs ont mille noms pour éviter de dire “mosquée”.
Pour vous en faire une meilleure idée: essayez de trouver un musulman, fut-il français et ayant lu Voltaire, qui dira Mahomet. C’est même devenu une blague sur “leur” internet. Dans le genre “Les islamophobes nous font rire. Ils sont contre un certain Mahomet, qui n’existe pas!)
“Of course”, pour faire arabe d’Arabie ou au moins arabisant, il vaut mieux dire “Muhammad ou Mohamed!”