Thomas Dupuy, du pardon mais jamais d’oubli

Ce matin, dans un petit coin de la presse locale, j’ai lu qu’hier, une cérémonie d’hommage avait été rendue à :

“Thomas Dupuy, ce Toulousain tué le 29 octobre dans un accrochage avec un groupe terroriste au Mali.

Une cérémonie aux Invalides à Paris, présidée par le général Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, et en présence notamment de Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse.”

Pas de Premier ministre, ni de ministre de l’Intérieur, encore moins de secrétaire d’Etat aux Armées. Quant au Président, n’en parlons pas !

Non, ce matin, en ouvrant l’actualité, votre journal vous hurle encore : “Rémi Fraisse est mort ! Mort à ceux qui l’ont tué !”

Vous tentez de le refermer rapidement, quand tout à coup la grande faucheuse en personne sort de la Une et vous susurre :

“Il est mort… et c’est toi qui l’a tué !”

Alors vous jetez à toute hâte le quotidien que vous teniez entre vos mains et décidez de vous servir un bon café, pensant que tout ceci n’est qu’hallucination.

Seulement voilà, il n’en est rien. Tout ceci est bien réel.

Aujourd’hui je ne m’attarderai pas sur le funeste sort de ce jeune militant, car d’autres le font déjà pour moi et suffisamment.

Aujourd’hui je dénonce un crime national, un crime horrible, un crime insoutenable et patricide : le mépris pour l’armée française.

Petite-Fille, belle-soeur, soeur, nièce et cousine de militaires, très hauts gradés pour certains, je dénonce les raisons qui nous ont conduits à cela, à cette attitude nauséabonde et indigne de nous.

Le gouvernement n’honore plus ses soldats morts aux combats, pour la simple et bonne raison qu’ils n’ont plus aucune valeur à ses yeux. Et pour cause :

Il a délibérément supprimé le service militaire pour en faire une journée loufoque de détection d’illettrés, une journée d’appel à la défense, mais également d’appel à la fumisterie nationale…

Il réduit chaque année le budget de l’Armée française, pour combler par ailleurs je ne sais quelles gabegies et dépenses publiques dont il est le seul responsable…

Les gouvernements passés ont signé l’arrêt de mort du patriotisme militaire en autorisant le choix des binationaux…

Il désarme petit à petit nos hommes en leur donnant des jouets en plastique “faute de budget”…

Il préfère imposer l’éducation sexuelle dès le plus jeune âge dans l’école de la République au lieu de leur inculquer les vrais devoirs civiques…

L’Etat a réussi l’exploit invraisemblable et suicidaire de tuer l’amour de la patrie et le désir de la servir.

Mais une poignée d’irréductibles comme moi se réveille, et entre à nouveau dans la cité, cité de laquelle l’Etat nous a écartés parce que le patriotisme, c’est sale, c’est mal, c’est Pétain, c’est fasciste : enfin, tout le monde le sait !

Pourquoi Thomas Dupuy et tous ses frères d’armes français tués toutes ces dernières années n’ont-ils pas fait la UNE pendant des semaines, n’ont-ils pas suscité l’émotion dans les écoles (j’ai dit l’émotion, pas l’absentéisme…) ou d’hommages présidentiels dans tous les cantons ? Et les 3 jours de deuils nationaux ? Et les minutes de silence, les vraies, celles qui durent 60 secondes ? Disparus… gommés.

Ce qui semble être un épiphénomène cache une réalité bien plus grave.

Lorsque j’ai vu que Rémi Fraisse avait été répertorié sur Wikipédia contrairement à tous nos soldats pour la France, j’ai compris. J’ai compris une chose terrible et j’ai su à cet instant que nous ne vivions plus en France mais dans le meilleur des mondes.

J’ai compris que j’étais une outsider, comme on dit dans le jargon, et que je serai condamnée à nager à contre-courant jusqu’à qu’un nouveau changement profond ébranle à nouveau notre Pays, comme il y a deux siècles peut-être…
Car la crise est là, et elle est trop profonde pour qu’un simple quinquennat de gauchistes ne la soigne…

Au nom de tous ces fous, je te demande pardon, terre qui m’a vue naître et me nourrit.

Pardon de ce mépris, de cet oubli, je te promets d’oeuvrer pour que cela cesse, par amour pour toi.

Thomas Dupuy, du pardon oui, mais par pitié : jamais d’oubli.

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24 Comments

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  • jejomau , 7 novembre 2014 @ 6 h 58 min

    ben moi : je ne pardonne rien du tout….

    …. A cette clique

    Parce que ce n’est qu’une clique. Je n’aurai jamais assez de mots méprisants envers eux. Je les vomis . Je veux qu’ils soient éradiqués de ce pays. Je ne m’arrêterai jamais de combattre contre cette racaille qui nous gouverne.

    Votre constat remonte a été fait déjà il y a longtemps : déjà en Indochine les salauds d’ouvriers communistes Français envoyaient des grenades falsifiées à nos soldats, lesquelles n’explosaient pas et ils se faisaient massacrer par les Viets…

    Aujourd’hui cette racaille socialo tient les médias et le haut du pavé : avec le sang du peuple de France dans les mains .

    Je les hais et je ne leur pardonne rien : je n’ai qu’un but : qu”ils soient virés, qu’on fasse ensuite une vraie chasse aux sorcières et que cette engeance disparaisse à tout jamais de notre pays… comme en Russie ils ont su le faire !

    Point final .

    Sus aux LGBT SOCIALOS !!!!!!!!!!!

  • pas dupe , 7 novembre 2014 @ 7 h 31 min

    Voilà les effets de la franc-maçonnerie au pouvoir !

    Petit moment de recueillement en ce centenaire de la Grande Guerre ! Il y a encore des individus qui ont de l’Honneur et du respect !

    “Ses parents avaient demandé que la chambre d’Hubert Rochereau, sous-lieutenant de carrière tué en 1918, reste en l’état. Volonté respectée. Et extraordinaire visite, cent ans après.”
    http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre/Actualite/24-Heures/n/Contenus/Articles/2014/10/11/La-chambre-momifiee-du-jeune-officier-2077393

  • Guy Marquais , 7 novembre 2014 @ 7 h 33 min

    C’est le destin de l’humanité de s’affronter pour qu’il en sorte une avancée dans la longue histoire des mammifères . Chacun doit défendre sa tribu, l
    Certes, cela va beaucoup mieux avec une dose de mépris ou de haine envers l’autre mais ce n’est pas indispensable.
    Durant la ” Grande Guerre”Quand un aviateur était abattu dans les lignes ennemies, les militaires lui rendaient les honneurs avant de la faire prisonnier! Il y avait encore des traces de la Chevalerie.
    Coluche ( le grand) aurait dit ” voilà une méthode qu’elle est belle !

  • Catholique & Français , 7 novembre 2014 @ 7 h 54 min

    Oui, tout un symbole de comparer le traitement par les lobbies et les médias de la mort du gauchiste à peau d’endive sur le site du barrage et la mort pour la France de ce héros à la peau noire et au regard lumineux ! J’en viens à me demander : lequel des deux est le plus français ?

  • a.picadestats , 7 novembre 2014 @ 8 h 20 min

    Mercredi matin nous étions plus nombreux que ” d’habitude” sur le pont Alexandre III pour le passage du cercueil de Thomas Dupuy.
    Il y avait environ 85% de militaires venus rendre hommage à leur frère d’arme.
    Peu de civils et je le regrette beaucoup.
    Je suis bien d’accord avec Isabelle Surply.

  • Fred80 , 7 novembre 2014 @ 8 h 27 min

    Bonjour à tous,

    Nos racines ont des siècles d’enracinement. Le projet d’éradiquer cette culture est tout simplement un non sens. Les initiateurs de cette hérésie non pas conscience qu’ils en sont issus. Ils peuvent passer la sarclette, tôt ou tard ils couperons leur propre réseau racinaire, forcément!. Raisonnons sur une échelle de temps autre que nos vies. Abstenons nous de rentrer dans leur jeu pile je gagne face tu perds. Transmettons les valeurs reçues, ayons confiance & surtout ne nous laissons pas embarquer dans folle erreur de se prendre pour Dieu. Chacun son rôle.

  • Nif , 7 novembre 2014 @ 8 h 34 min

    L’Assemblée Nationale (donc le peuple souverain) a rendu hommage à Thomas Dupuy par une minute de silence.
    Monsieur Le Drian n’est pas “secrétaire d’Etat aux armées” mais ministre de la Défense.
    C’est dire le peu de cas que vous faites de la place de notre armée au sein de notre pays: honte à vous.

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