Philippe Val en larmes : “J’ai perdu tous mes amis” Manifestement, les “amis” n’en étaient pas…

L’ancien patron de l’hebdomadaire Charlie Hebdo s’est exprimé en fin de journée suite à l’attentat qui a visé le journal. “J’ai perdu tous mes amis aujourd’hui”, a-t-il dit avec émotion. “C’était des gens très bons, c’était les meilleurs d’entre nous”. Mais “la terreur ne doit pas empêcher la joie de vivre et la liberté d’expression” a ajouté le propagandiste :

Charb, assassiné ce mercredi, ne semblait pas partager cet avis. Interrogé en 2008 par Acrimed, il déclarait à propos de Philippe Val : “Si j’étais directeur d’un journal et si j’avais les moyens de faire un journal, il n’y aurait pas Val dans le journal. En tout cas, ce qu’il exprime dans le journal, ça n’y serait pas !”

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12 Comments

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  • brandenburg , 10 janvier 2015 @ 0 h 01 min

    Méfiez-vous “des gens très bons,très gentils”:ils ont une kalachnikov dans leurs doigts!

  • brandenburg , 10 janvier 2015 @ 2 h 31 min

    Pas moi!Vous etes un charlot si vous etes un charlie!

  • Marino , 11 janvier 2015 @ 16 h 07 min

    Non «nous ne sommes pas Charlie»

    En 1996, quatre ans après la refondation du journal, le journal lance
    une pétition pour interdire le FN, alors présidé par Jean-Marie Le Pen.
    Quelques années avant internet, l’hebdomadaire satirique recueille 173.000 signatures.

    Fêtant les dix ans d’existence du journal en 2002 lors d’une
    soirée anniversaire à Paris, Philippe Val, alors rédacteur en chef,
    espérait encore réussir cette opération: «On va faire quelque chose.»

    Tout au long de son histoire, le journal a multiplié les dessins au vitriol
    contre le parti et ses présidents successifs, affublant Jean-Marie Le
    Pen de chemises brunes, le visage de plus en plus patibulaire,
    présentant un étron fumant sur fond de drapeau français avec ce titre
    «Le Pen, la candidate qui vous ressemble»

    Charlie Hebdo s’était fait une spécialité de s’en prendre aussi bien aux dirigeants FN qu’à leurs électeurs, croqués soit comme des «beaufs», soit comme des individus aussi décervelés que fascisants.

    En témoigne ce dessin où Jean-Marie Le Pen s’adressait à eux
    du haut d’une tribune: «Préférence nationale! Peine de mort!» «Compris chef», répondent cinq malabars, crâne rasé. Qui crient immédiatement en choeur: «La peine de mort réservée aux Français!»

    CQFD !

  • vallistrella , 12 janvier 2015 @ 10 h 33 min

    Les meilleurs amis s’engueulent et puis se retrouvent, laissez Val tranquille et il faut vraiment être la pire des ordures pour mettre sa peine et son affection en doute.

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