Liberté ? Egalité ? Fraternité ?

Samedi 6 février, dans deux bonnes villes de France, Calais et Rennes, avaient été convoquées des manifestations. Comme chacun en effet le sait, dans notre France démocratique, le droit de se réunir et de manifester librement son opinion est considéré comme un des droits fondamentaux dévolus au peuple souverain. Cela est vrai en théorie, mais, dans la pratique, cela ne se vérifie pas toujours comme on a pu justement le constater samedi dernier.

D’un côté, la manifestation de Rennes, convoquée par les écologistes et les anarchistes opposés à la construction de l’aéroport de Notre-Dame des Landes, a été autorisée et a pu se dérouler sous la protection de la police. Comme cela était cependant prévisible, elle a fini par dégénérer et tourner à l’émeute. Les destructions et déprédations dans la ville sont considérables et se chiffrent par millions d’euros. Il n’a pourtant été procédé à aucune arrestation.

De l’autre, la manifestation de Calais, convoquée par des habitants de Calais et des militants hostiles à la présence des migrants, a été interdite et le rassemblement de quelques centaines de manifestants devant la gare a été aussitôt encerclé par les forces de police. Aucune destruction, aucune violence n’a eu lieu, si ce n’est celle exercée par la police à l’encontre des manifestants pacifiques qui scandaient « La police avec nous ».

Plus grave : le général (quatre étoiles) Christian Piquemal, un homme de 75 ans, ancien patron de la Légion, qui, après s’être adressé à la foule, venait de lui conseiller la dispersion, a été brutalement ceinturé par une meute de policiers qui l’ont emmené comme un malpropre et l’ont placé en garde à vue en attendant sa présentation devant un tribunal ! Quel manque d’égard ! Quelle ingratitude envers un vieux soldat ! On croit rêver et on a honte ! Une vingtaine d’autres manifestants ont été également arrêtés sous divers prétextes…

Le plus scandaleux, c’est que 15 jours auparavant, le 23 janvier, avait été autorisée, dans cette même ville de Calais, une manifestation de migrants et d’anarchistes violents baptisés « No border », laquelle s’était traduite par de nombreuses dégradations et des violences contre certains habitants, par l’invasion et l’occupation d’un navire et, forfait hautement symbolique, par le dépôt, sur la statue du Général et de madame de Gaulle, de l’ignoble inscription « Nik la France » à la peinture rouge !

Alors, liberté de manifester pour les gauchistes, les casseurs violents et les immigrants illégaux, à Calais, à Rennes et ailleurs. Mais pas de liberté pour les habitants excédés et les patriotes scandalisés, lesquels, eux, n’ont pas le droit à la parole !

Alors, égalité devant la loi ? D’un côté, les défilés des uns sont autorisés et protégés par la police (avant qu’ils ne tournent à l’émeute) alors que ceux des autres, bien qu’ils soient totalement pacifiques, sont interdits et violemment réprimés.

Alors, fraternité avec les envahisseurs barbares, les violeurs de Cologne et d’ailleurs, mais brutalité et répression impitoyable à l’encontre des calaisiens, ces autochtones mécontents d’être envahis depuis des mois par des hordes d’indésirables, ces vilains « fascistes » qui ont le culot d’oser protester pour défendre leur cadre de vie qu’un gouvernement irresponsable a laissé impunément se transformer en une « jungle » sordide et criminogène !

Ah, elle est belle la république des Hollande, Valls et Cazeneuve ! Des républiques comme ça, on en redemande !