Les jeunes courageux Identitaires damnés de notre justice

Ainsi va la justice qui dépend plus de la sensibilité des juges que de l’application de la Loi stricto sensu. Et comme tout homme, car après tout, le juge n’est qu’un être humain comme tout un chacun, nul n’est infaillible et surtout pas lorsque du haut de son siège, le juge oublie sa nécessaire objectivité au vu de son engagement politique.

Les cas sont innombrables. Ce que l’on peut désigner sous le nom d’erreur judiciaire se déroule tous les jours dans les prétoires. Et plus particulièrement en cette époque du politiquement correct où la médiatisation des esprits intervient, que nous le voulions ou non, que nous l’acceptions ou non, dans l’énoncé d’un jugement.

Comment ne pas être surpris de l’élargissement du clown dangereux qu’est Jawad Bendaoud à qui Madame la juge a trouvé tous les arguments juridiques alors même qu’il avouait devant le monde entier être un vrai trafiquant de drogue ? Comment ne pas être offusqué par ces juges qui n’acceptent pas que Christine Tasin et Pierre Cassen, animateurs de Riposte Laïque puissent exprimer librement leur opinion sur l’islam conquérante ? . Comment ne pas en vouloir à ce tribunal qui a condamné cinq ans après les faits, cinq jeunes Français à une lourde amende avec, en plus, l’interdiction d’exercer leurs droits civiques et familiaux pendant cinq longues années ? Ah, mais bien sûr, il fallait faire un exemple pour bien montrer que leur mouvement de Génération Identitaire n’abritait que des fascistes.

Je reviens sur ce jugement qui est intervenu alors même que des juges ont relaxé, avec le sourire,les trois Femens qui s’étaient introduites, les seins nus, dans la cathédrale Notre-Dame pour y dégrader les nouvelles cloches qui y étaient exposées. Comme le déclare Clément Galant, le dynamique président de Génération Identitaire : « on mesure toute l’incohérence et le parti pris de la justice alors qu’il s’agissait d’une action menée au milieu d’enfants dans un lieu de culte consacré alors que celle de Génération Identitaire a, elle, eut lieu sur un chantier. Pire, ce sont mêmes les membres du service de sécurité de la cathédrale Notre-Dame de Paris qui ont été condamnés pour violence ! »

Les juges sont-ils aveugles à ce point ? Peuvent-ils se regarder dans la glace, le matin, en se rasant, sans regretter même une seconde ce jugement disproportionné. Ont-ils oublié que Poitiers est un symbole qu’a utilisé l’UOIF, autrement dit les Frères Musulmans, pour répondre, en quelque sorte, à Charles Martel ? Peut-on en vouloir à ces jeunes politiquement très motivés d’avoir répondu à cette provocation par une occupation de quelques minutes du toit d’une mosquée en construction dont le minaret, cerise sur le gâteau, domine, insolemment, la gare de Poitiers ? Et cela, avec la complicité de la mairie qui a loué le terrain à l’UOIF pour… 4,5735 euros via un bail emphytéotique qui court jusqu’en 2021. Oui, vous avez bien lu, moins de 5 euros par an !

Clément Galant rappelle, judicieusement, cette menace d’Erdogan : « Les minarets sont nos baïonnettes, les coupoles nos caques, les mosquées nos casernes et les croyants nos soldats ». J’aurais tendance à murmurer à l’oreille d’Emmanuel Macron de réfléchir à cette menace avant de s’endormir.

En attendant, ce mouvement de jeunes français a besoin de liquidités pour payer des frais de justice qui risquent de s’alourdir si ce jugement est confirmé en appel ce qui l’obligera à aller jusqu’à l’ultime recours, celui de la Cour Européenne des Droits de l’Homme.

Floris de Bonneville

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8 Comments

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  • Pierre 17 , 9 mars 2018 @ 10 h 21 min

    Tournons-nous vers le Ciel ; prions Jésus et Marie. Un grand maître, le Père Roger Thomas Calmel conseillait vivement la dévotion à Madame Sainte Jeanne d’Arc pour obtenir des grâces en procédure.

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