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      Résistance culturelle dans une liberté fraternelle

      Eric Martin
      9 avril 2013
      Ethique et moeurs, Famille, Histoire de comprendre, Nos brèves, Poing de vue, Zoom sur...
      17 Commentaires

      Tribune libre de Cyril Brun*

      L’argument politique qui nous vaut aujourd’hui toutes ces réformes si contraires à la vérité humaine la plus profonde ne cesse de surprendre tant il est inconsistant et intrinsèquement pervers. Il faut accompagner les évolutions de la société, vivre avec son temps. L’argument d’autorité le plus fréquemment répandu, qui produit son effet muselière à chaque fois et qui sert d’ultime justification, consiste à habiller de ringardise toute idée contraire à ce que l’on présente comme la marche inéluctable du progrès. Une telle conviction, si contraire à des siècles de pensée et d’Histoire, n’est pas ainsi surgie de nulle part d’esprits brillants eux-mêmes engendrés par ce progrès qui, libérant les peuples, aurait aussi débridé des intelligences jusque-là maintenues dans l’obscurité. C’est un long processus qui a commencé avec les penseurs de la Renaissance dont le nom choisi dit bien des choses de l’orgueil qui l’a suscité. Après des siècles d’obscurantismes, enfin l’esprit libéré, d’on ne sait trop quoi du reste, allait pouvoir redonner à l’humanité cette lumière perdue depuis 1 000 ans. Car renaître signifie qu’il y a eu une vie préalable, celle bien entendue de l’Antiquité, peu importe d’ailleurs que l’on ait au préalable enfoui tous les travers de cet âge d’or imaginaire. Il arrive en effet que lorsque l’élève ne parvient plus à dépasser le maître, l’ombre de ce dernier, de protectrice devient étouffante. Il est alors incontournable pour avoir l’air de le dépasser, de l’écraser. C’est ce qui s’est passé avec la Renaissance (sans nier non plus les réels apports de ces siècles) et c’est ce qui se passe aujourd’hui dans l’art, la création, la philosophie et donc la vie politique. Aidée par une large désinformation historique, l’argumentaire moderniste s’est entouré en outre d’une propagande idéologique pour forger un bien-pensant ambiant auquel tout le monde est aujourd’hui prié de se soumettre. Sans prendre le temps de dérouler ici la naissance et le développement de l’idée de progrès, je me permets ce renvoi à l’historien Marc Venard qui fait une minutieuse analyse de cette ascension perverse dans Naissance et vie de l’idée de progrès aux éditions de l’Académie de Rouen (2011). Ceci pour couper court à d’éventuelles critiques qui voudraient discréditer les fondements scientifiques de mes affirmations.

      “Tout ce qui permet à l’Homme de résister aux vents contraires, tout ce qui fait de l’Homme un être épanoui suppose une adaptation au réel et un véritable travail de domination sur soi, seul garant de notre liberté.”

      Seulement, cette course au progrès repose sur deux jambes gangrénées. Elles sont si fragiles que plus la course s’étend, plus l’Homme en subit les conséquences destructrices. La première de ces jambes n’est autre que l’orgueil. L’orgueil de médiocres qui ne parviennent pas à dépasser leurs maîtres. Le drame de notre société est d’avoir laissé une large part aux médiocres me disait un universitaires brillant il y a quelques années. Propos élitistes ? Sans doute si “élitisme” veut dire “équité”. Car l’élitisme n’est pas brimer les petits, mais favoriser ceux qui ont réellement un haut potentiel. L’élite ne s’entend pas uniquement intellectuellement, mais aussi manuellement, physiquement etc. Nous avons tous des dons, des charismes que n’ont pas les autres et qui font de chacun de nous un haut potentiel dans notre domaine de compétences. L’élitisme c’est favoriser ces potentiels et leur laisser la place qui leur est due pour le bien de tous. L’élitisme est équitable, il n’est pas égalitaire. L’orgueil déplacé de fausses élites pèse lourdement sur le bien de toute la communauté humaine. L’orgueil de ceux qui les écoutent et qui trouvent dans leurs idées tant de facilités pèse aussi. Car à y regarder de plus près que propose ce modernisme sinon une lente descente vers la facilité. Tout ce qui permet à l’Homme de résister aux vents contraires, tout ce qui fait de l’Homme un être épanoui suppose une adaptation au réel et un véritable travail de domination sur soi, seul garant de notre liberté. Or les idéologies du progrès n’appellent aucun combat sur soi, elles sont libertaires c’est-à-dire, finalement liberticides, car elles rendent l’Homme esclave de déterminismes inconscients bien plus dangereux qu’un soi-disant opium du peuple. Quant à l’autre jambe sur laquelle s’élance cette course, ce n’est autre que le refus du réel et de la non contradiction. Les deux jambes vont bien de pair du reste. Mais elles sont en train de se faire de mutuels crocs-en-jambe, parce que l’orgueil comme le refus du réel rendent aveugle et sourd. L’Homme aujourd’hui est incapable de se diriger car en perdant le sens commun, il a perdu tous les sens nécessaires pour se repérer.

      “Les idéologies du progrès n’appellent aucun combat sur soi, elles sont libertaires c’est-à-dire, finalement liberticides, car elles rendent l’Homme esclave de déterminismes inconscients bien plus dangereux qu’un soi-disant opium du peuple.”

      Alors prenons à rebours l’argument des modernistes. Et puisqu’il faut accompagner la société dans son évolution, puisque la pratique finit par devenir la norme et finalement la loi, entrons en résistance culturelle. Vivons comme nous l’avons toujours fait (et même mieux). Le bien est diffusif de soi. Continuons à appeler un chat un chat, un père un père, une école maternelle école maternelle et ainsi de suite. Ne nous laissons pas gagner par l’inconscience ambiante, au contraire soyons plus que jamais des témoins, des lumières sur le boisseau. Refusons de jouer ce mauvais jeu de rôles et demeurons dans la vérité. C’est le meilleur service que nous pourrons rendre à l’Homme. Mais cela suppose de s’enraciner non dans le conservatisme, mais dans la vérité et la liberté. Restons libres de vivre au grand jour notre conscience. Certes cela risque de faire mal, cela risque de douloureuses mises au banc de la société, mais si le million que nous étions et bientôt les millions que nous serons forment une fraternité unie, alors cette fraternité sera le socle de notre liberté et nous pourrons parler d’égalité parce que nous parlerons en vérité.

      *Cyril Brun est le délégué général de l’Institut éthique et politique Montalembert à Paris.

      Lire aussi :
      > L’heure est-elle à la Résistance ou à la Révolte ? par Cyril Brun

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      Tags : Cyril Brun, Marc Venard, progrès, progressisme, sens de l'Histoire
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      Commentaires ( 17 )

      1. Alexis Aguettant
        9 Avr 2013 à 14:16 at 14 h 16 min

        Bravo pour cette nouvelle tribune qui arrive une fois encore à aller à l’essentiel.

        L’orgueil dans les milieux de l’élitisme (politique & média) me semble être un verrou que les temps à venir vont faire tomber.

        La Fraternité sera bientôt à nouveau une valeur partagée en France, et celle-ci montrera à nouveau au monde qu’elle sait tenir sa mission universelle quand l’essentiel est sur la table commune.

      2. Pitch
        9 Avr 2013 à 15:01 at 15 h 01 min

        Allons donc, la fraternité est une valeur déjà largement partagée dans notre beau pays…
        Partagée uniquement entre ‘frères’, s’entend.

      3. Thierry Zureck
        9 Avr 2013 à 15:26 at 15 h 26 min

        Aujourd’hui, des oligarques, des technocrates non élus, des « politiques » de tout poil : socialistes et néo-libéraux confondus – (Ici, l’envers vaut l’endroit), vendus à la cause antinationale et antifrançaise se donnent pour être les nouveaux maîtres à penser du peuple de France.

        Un Peuple considéré comme ignare qui, lorsqu’il s’aventure à faire montre de conscience patriotique, de moralité citoyenne, de résilience ou simplement conteste un dysfonctionnement politique (Crise et Dette comprises) et qui, de surcroît, ose encore réclamer un Référendum tant sur l’immigration que sur le mariage gay, ne peut être autre chose (crime de lèse-européisme oblige) qu’un dangereux extrémiste.

        Et, pour tout dire, un quasi-déviant politique ( Psychiatrique? ). L’ennui, c’est que ce déviant-là s’obstine, mordicus, à ne toujours pas vouloir comprendre (entre communautarisme et théorie du genre) les douceurs de la médiocrité politique de ce temps qu’on souhaite lui faire ingurgiter de force. En même temps qu’on veut lui imposer les joyeusetés d’une Europe fédérale aux ordres de l’« Empire » étatsunien.

        Sans compter l’austérité économique -qui lui est attachée-, et que l’on prétend lui faire payer au prix fort. C’est-à-dire au prix d’une stupéfiante arnaque mondialiste.

        Pour s’en convaincre, voir Jean Monnet qui disait : “Les hommes n’acceptent le changement que dans la nécessité et ils ne voient la nécessité que dans la crise”.

        C’est pourquoi, aujourd’hui, en France (et en Europe), le “tiercé” du marasme citoyen gagnant se décline comme suit :

        1°) Une Crise (orchestrée) ! – 2°) Un Immigrationnisme (imposé) ! – 3°) Une Austérité (planifiée) !

        Le peuple souverain ? La liberté ? Pourquoi faire ???

      4. MJC
        9 Avr 2013 à 15:39 at 15 h 39 min

        j’aime beaucoup cette couronne !!!

      5. Paule C
        9 Avr 2013 à 16:54 at 16 h 54 min

        Remarquable tribune libre, qui met le doigt sur la nécessité pour chacun d’avoir une “charpente” intérieure qui lui permet de résister à la facilité du panurgisme.

      6. patrhaut
        9 Avr 2013 à 16:59 at 16 h 59 min

        Oui, continuons à donner aux mots le sens qu’ils ont et non celui qu’ils leur donnent. Cela me fait penser à ceci de Platon :
        « La perversion de la Cité commence par la fraude des mots »
        et aussi à cela de Montherlant :
        « Vous parleriez comme je parle si vous sentiez comme je sens »

      7. Pat64
        9 Avr 2013 à 19:26 at 19 h 26 min

        J’aime beaucoup le chevalier a la noble croix.

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