La stratégie du chômeur volontaire

Ce n’est pas que Laure ait besoin d’argent. Son mari gagne tout à fait correctement sa vie mais, en partie parce qu’elle souhaite garder un pied dans le monde du travail le temps que ces enfants grandissent et aussi parce que quelques euros de revenu supplémentaire permettraient d’améliorer l’ordinaire, elle a décidé de chercher un poste d’assistante à mi-temps.

Bien sûr, Laure ne partait pas gagnante : elle lit les mêmes journaux que vous et s’attendait à ce que ses recherches soient longues et difficiles. Le moins qu’on puisse dire, c’est que ça n’a pas été le cas : je vous passe les détails mais, en ayant répondu à un total de sept annonces, elle a reçu – tenez-vous bien – pas moins de six offres d’emploi fermes (1). Si l’on en croit le retour d’expérience de ses employeurs putatifs, il y avait, en ce mois de janvier 2013 à Marseille, une véritable pénurie : tous, sans exception, se plaignaient de ne pas arriver à recruter.

Bref, en deux semaines montre en main, Laure a trouvé du travail en ayant l’embarras du choix. C’est finalement sur une grosse société de travaux publics qu’elle a jeté son dévolu : métier intéressant, horaires flexibles, patronne « adorable », comité d’entreprise… C’est tout à fait ce qu’elle cherchait.

Considérations économiques

Contractuellement, Laure travaille le matin à raison d’environ 76 heures par mois pour un salaire brut de 12,17 euros de l’heure (129% du Smic). Économiquement, la situation est la suivante : son salaire réel, la somme que son employeur débourse chaque mois pour bénéficier de ses services ou, si vous préférez, la valeur de marché de son travail s’élève à 1 669,23 euros. Là-dessus, l’État prélève un total de 1 013,61 euros de charges et impôts divers (2) – soit 61% de son salaire réel – de telle sorte que son salaire net, celui qu’elle reçoit à chaque fin de mois sur son compte, s’élève à 655,62 euros. Naturellement, sur ce salaire, elle devra encore s’acquitter de sa quote-part de l’IRPP du couple et paiera une foule d’autres taxes directes et indirectes telles que la Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) lorsqu’elle fait le plein de sa voiture pour aller travailler.

Laure n’est pas plus radine qu’une autre et elle ne fait pas de politique mais là, vraiment, elle trouve que ça fait beaucoup. Elle trouverait justifié de disposer librement d’une partie plus importante de son salaire et estime que, tout bien considéré, notre modèle social lui coûte un peu cher.

Par ailleurs, à l’issu de son huitième mois d’activité, Laure aura totalisé – ou peu s’en faut – les 610 heures de travail qui lui ouvriront droit à Allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) pour les 245 jours suivants – soit environ huit mois. Or, une rapide simulation sur le site de Pôle-Emploi lui a permis de calculer que, si elle faisait le choix de se mettre au chômage à ce moment-là, elle aurait droit à une allocation journalière de 18,14 euros, net dans sa poche.

Que croyez-vous qu’elle va faire ?

Comprenez-moi bien : aujourd’hui, en travaillant à mi-temps, elle touche 21,85 euros nets par demi-journée de travail et, en se mettant au chômage à partir de la fin du mois de septembre 2013, elle touchera 18,14 euros nets (ou 83% de son salaire net actuel) sans rien faire. En d’autres termes, sur un mois, la différence entre travailler à mi-temps et ne pas travailler du tout sera en moyenne de 105 euros. Rajoutez à cela les économies d’essence et de cantine scolaire qu’elle ferait en restant chez elle, la réduction d’IRPP qui en résulterait et les différentes aides auxquelles son nouveau statut de demandeuse d’emploi lui donnerait droit et posez-vous cette simple question : que croyez-vous qu’elle va faire ?

Un homme sage, dont je n’ai malheureusement pas eu la présence d’esprit de noter le nom, écrivait un jour que « quel que soit le système que vous mettez en place, vous devriez toujours toujours partir du principe selon lequel les gens l’exploiteront au mieux de leurs intérêts. » Laissez-moi vous énoncer une évidence : fin septembre prochain, il y aura une nouvelle demandeuse d’emploi indemnisée par l’Unédic et cette demandeuse d’emploi ne sera pas vraiment à la recherche d’un travail. Après avoir vu son salaire réel ponctionné à hauteur de 61% pendant huit mois, elle va, elle aussi, essayer de profiter un peu de notre modèle social.

“De toute évidence, le chômage stratégique est un phénomène massif et directement induit par notre modèle social.”

N’en doutez pas, Laure fera sans doute comme ses amies de Facebook : elle va « profiter ». Il y a encore quelques années, c’était une stratégie honteuse, le genre de choses que l’on n’admettait que du bout de lèvre mais aujourd’hui, il est communément admis que Laure serait idiote de rempiler pour huit mois de plus. Le chômage, elle y a droit et c’est son intérêt bien compris : au nom de quel principe lui en feriez-vous le reproche ?

Reste, bien sûr, l’aspect budgétaire de la chose : en huit mois, Laure n’aura cotisé qu’à hauteur de 473,6 euros à l’assurance chômage et percevra, tout au long des huit mois qui suivront, un total de 4 408 euros d’ARE. Évitez-vous le calcul : c’est un trou de 3 934,4 euros dans le budget de l’assurance chômage que le monde nous envie.

Chômage stratégique

Que cela vous plaise ou non, le chômage n’est pas seulement un malheur qui s’abat sur un ménage comme la misère sur la bas-clergé, c’est aussi une stratégie d’adaptation, un choix parfaitement volontaire. Là où la presse et nos politiciens nous brossent le portrait du chômeur médiatique – un salarié du secteur industriel victime d’un licenciement économique suite à une délocalisation – une étude récente de l’Unédic (3) tend à prouver que ce profil-type ne correspond, au grand maximum, qu’à 10% des demandeurs d’emplois. À titre de comparaison, les ruptures conventionnelles et les départs volontaires, c’est plus de 13% de l’effectif.

Le fait est que, dans un pays où l’écart entre de généreuses allocations chômages et des salaires sur-ponctionnés est réduit à presque rien, l’incitation à travailler devient quasiment nulle et plus vous descendez dans l’échelle des salaires, plus le phénomène est évident. La France du chômage, ce sont des jeunes sans expérience, des demandeurs d’emploi peu ou pas diplômés (75,8% n’ont pas fait d’études supérieures) et des mères de famille entre deux temps partiels (sans doute plus de 10% de l’effectif à elles-seules). Il est probablement impossible d’en évaluer précisément l’ampleur mais, de toute évidence, le chômage stratégique est un phénomène massif et directement induit par notre modèle social.

Du point de vue des employeurs potentiels, c’est d’ailleurs une cause entendue depuis longtemps. Thomas, un ami d’enfance, ne passe plus par Pôle-Emploi pour recruter, de peur de passer des journées entières à recevoir des candidats qui, manifestement, ne veulent pas du poste mais cherchent juste à valider qu’ils sont bien officiellement à la recherche d’un emploi. Xavier, un ami avocat, a pratiquement supplié Laure de quitter son emploi pour venir remplacer son assistante qui part à la retraite cet été. Dans une région où le chômage bat des records historiques, c’est proprement ubuesque.

À celles et ceux qui veulent continuer à nier l’évidence et qui prétendent défendre les intérêts des victimes de la crise, je n’ai plus qu’une chose à dire : si c’est vraiment l’intérêt des vrais chômeurs qui vous tient à cœur – et c’est tout à votre honneur – réfléchissez bien : tôt ou tard, ce système finira par s’effondrer et ce jour-là, les premières victimes ce seront eux.

> le blog de Georges Kaplan (Guillaume Nicoulaud)

1. Pour être tout à fait exhaustif, elle avait aussi déposé une annonce dans les locaux de l’ordre des avocat qui, en deux semaine, lui a valu huit appels de cabinets qui cherchaient (désespérément) une assistante, même sans expérience.
2. Soit 744,23 euros de charges dites patronales, 240,48 euros de charges dites salariales et 28,9 euros de CSG et de CRDS. Je précise ici que j’ai le bulletin d’avril 2013 sous les yeux.
3. Unédic, Qui sont les allocataires de l’assurance chômage ? (avril 2013) – chiffres à fin-décembre 2011.

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95 Comments

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  • A. , 10 mai 2013 @ 22 h 25 min

    @ A.
    1. Sur le nucléaire :
    “Je suis dans le sujet. Comment une entreprise privée dont la vocation première est de faire des bénéfices pour elle-même et ses actionnaires (ce qui est légitime) peut-elle être pertinente sur un sujet qui coûte de l’argent, comme soigner des malades ou assurer la sécurité nucléaire d’une centrale?”
    >> Je fais exprès de ne pas revenir sur la partie nucléaire pour l’instant, car c’est non nécessaire : je reste sur la seule partie “soigner des malades”. Et je vous confirme que le privé parvient parfaitement à intervenir dans le fait d’assurer contre la maladie, tout comme il parvient à assurer contre le fait que votre habitation brûle ! C’est la même chose, rigoureusement pareil.
    ***
    Non, ça n’est pas la même chose.
    Mais quoi qu’il en soit, vous n’avez toujours pas expliqué:
    – pourquoi des compagnies privées animées par des objectifs de rentabilité seraient plus aptes que des structures étatiques désintéressées à s’occuper de sujets comme la maladie, qui sont essentiellement des coûts et des charges.
    – par quelle baguette magique on transforme le coût en non-coût.
    Vous éludez la question du nucléaire qui est la même. Assurer la sécurité est un coût qu’une entreprise privée sera toujours sujette à rogner.
    A.
    ***

    C’est juste une mutualisation d’un “cas extrême”, avec prise d’une marge sur le service rendu. Ce qui ne fait pas des assureurs des bandits. Quand par contre c’est l’Etat qui oblige à s’assurer auprès de lui, en demandant des sommes colossales, et en ajoutant gabegies sur gabegies… là il y a problème ! Mais je n’insiste pas, la suite va compléter cette évidence…
    ***
    Cela revient à faire un procès d’intentions à l’Etat ou à toute structure collective…
    A.
    ***

    2. Mutuelles
    “Mouais, toujours pas convaincu.”
    >> C’est une attitude de ne pas répondre, à part dire “mouais pas convaincu” ? C’est quelque peu limite comme méthode dans un débat, vous ne trouvez pas ?
    ***
    Ce n’est pas un argument, ça reflète juste ma réception de vos arguments qui ne me semblent pas convaincants.
    A.
    ***

    “De toute façon ce système d’assurances privées est ni plus ni moins qu’un jeu d’argent comme le lotto. Pour jouer il faut penser qu’on va en retirer plus d’argent que ce qu’on met.”
    >> Pas du tout. C’est ce que j’ai écrit ci-dessus : on SAIT qu’on retirera moins en s’assurant, c’est mécanique. On sait aussi que si c’est l’Etat, on retirera encore beaucoup moins, c’est quasiment aussi mécanique…
    ***
    On est dans le procès d’intention.
    A.
    ***

    3. USA
    “Ce n’est pas moi qui le dit. Ces chiffres sont connus. Je pense qu’on doit pouvoir les confirmer.”
    >> Je ne nie pas vos chiffre, je dis qu’ils sont hors sujet. A moins que le sujet ne doit le % de gens qui vont voir un médecin au moins une fois par an ? Jusqu’à preuve du contraire, ce n’était pas le sujet…
    ***
    L’idée est que la logique de rentabilité du privé pour tous que vous défendez aboutit au fait que les pauvres n’ont qu’à crever parce qu’ils ne sont pas rentables.
    C’est normal d’après vous?
    A.
    ***
    “Le résultat de ce genre de logique que vous défendez c’est que ça ne sert à rien de construire des routes pour des villages paumés, ça ne sert à rien de poser des fils électriques pour des zones non-rentables, ça ne sert à rien de faire passer des trains là où la densité de population est trop faible, ça ne sert à rien de soigner les gens s’ils sont trop pauvres pour payer.”
    >> 1. Votre élargissement est fallacieux. Relisez ce que j’ai écrit : j’ai juste prouvé que dans mon cas, je suis mieux couvert par une assurance privée au 1er € que si j’étais au SMIC en France (ie paiements minimum), alors même que je paie moins. C’est clair, net et vérifiable. Contactez April et demandez leur…
    2. Même si votre élargissement ets fallacieux, je vais répondre : les routes n’ont pas besoin d’être publiques, les fils sont déjà payés (parfois) par ceux qui en ont besoin (ex : pour mettre une installation photovoltaïque, c’est vous qui payez la ligne spéciale), et 3, en effet, il est stupide de faire aller le train à des endroits où ils coûtent une fortune, cette anomalie économique étant alors payée par le contribuable, au lieu de lui laisser du pouvoir d’achat pour acheter quelque chose qui aurait réellement stimulé l’économie.
    ***
    Stimulé l’économie pour qui?
    Donc on est bien d’accord, avec vous, les pauvres n’ont pas crever, les zones pauvres n’ont qu’à se débrouiller, etc.
    Je ne suis pas d’accord avec votre conception de la vie en société.
    A.
    ***

    Repensez à un moyen de baisser le chômage : embaucher 100 000 personnes pour faire des trou le jour, et 100 000 personnes de plus pour reboucher les trous la nuit. 200 000 chômeurs de moins, des dépenses énormes en plus. Et c’est tout ? Non, énormément d’argent gaspillé : il n’y a eu AUCUNE production additionnelle réelle, et il y a eu même nombre de frais additionnels : frais de gestion, et frais de levée d’impôts supplémentaires, ou de financement par endettement. C’est exactement ce qu’il se passe quand on ne fait pas de l’investissement (qui se rentabilise dans le temps), mais de la dépense publique déficitaire…
    ***
    Là vous êtes carrément dans la caricature…
    A.
    ***

    “C’est ce qu’on voit aux USA.”
    >> Quoi donc? Un système libéralisé de chemin de fer qui marche bien mieux qu’en France ?
    http://www.contrepoints.org/2011/02/25/14963-la-dereglementation-reussie-des-chemins-de-fer-americains
    ***
    oui, oui
    Nous savons tous que le résultat sera qu’il ne restera que 25 lignes de TGV et que le reste finira à la benne.
    A.
    ***

    “Personnellement ce genre d’approche me pose un problème.”
    >> Du pur préjugé quoi. Au moins, vous l’admettez, c’est déjà un pas en avant. Enfin, peut-être reviendrez-vous sur vos certitudes, conscients qu’elles vous emmènent dans le mur. Espérons-le…
    ***
    Non, ce n’est pas un préjugé.
    Ce genre de dictature de l’économiquement correct aboutit à une non-société où le plus fort est le plus fort et les autres n’ont qu’à crever.
    Je répète que ce genre d’approche me pose un problème.
    A.
    ***

    “« Une situation sanitaire digne d’un pays du tiers-monde. »
    >> Allez-y et vous verrez que vous racontez de sacrées insanités…
    ***
    C’est pas moi qui le dit.
    Même les Américains eux-mêmes commencent à douter de leur système et ne croient plus au « Rêve Américain ».”
    >> Quel est le rapport entre le Rêve Américain et une situation sanitaire du Tiers Monde” ? Franchement ?
    ***
    Ils ont une situation sanitaire digne d’un pays du Tiers Monde, avec les hyper-riches bien soignés et les pauvres qui vivent avec des bons alimentaires et zéro soins médicaux.
    Brave new world…
    A.
    ***

    “Combien y-a-t-il d’Américains ultra-obèses?”
    >> Beaucoup. Et quel est le rapport ? (bis)

    “5. Libéralisme
    “« Le libéralisme aujourd’hui est une force de subversion des pays, des peuples et des traditions. C’est l’antithèse de la conservation. »
    >> Antithèse de la conservation, je peux vous rejoindre sur cela (tout dépend de la définition de la conservation), j’ai du mal avec le côté « subversif », qu’il faut vraiment définir…
    ***
    “Qui finance les médias”
    >> En France ? Des étatistes, des socialistes. A peu près tous antilibéraux. Pourquoi ?
    ***
    Faux,
    Ils ont voté les traités européens ultra-libéraux.
    a.
    **

    “et les lobbies anti-mariage et anti-traditions, si ce n’est l’oligarchie hyper-riche, apatride et ultra-libérale?”
    >> C’est une blague ? Les lobbies anti-mariages gay seraient financés par l’oligarchie ultralibérale ? L’oligarchie Française est franchement ANTILIBERALE, elle déteste la libre concurrence, elle se nourrit de l’Etat qui lui donne des avantages, c’est e la CONNIVENCE, tout sauf du libéralisme (et a fortiro de “lultralibéralisme”, qui n’existe vraiment que dans votre esprit !)
    ***
    Non,
    L’europe de bruxelles actuelle est ultra-libérale.
    A.
    ***

    Avec 57% du PIB en dépense publique en France, vous voyez de l’ultralibéralisme, vous ? Vous êtes vraiment sérieux ? J’espère que c’est une (mauvaise) blague ! Ouvrez les yeux, bon sang…

    “Le libéralisme a toujours une caractéristique: c’est le plus fort qui réclame toujours plus de libéralisme. Autrefois le Royaume-Uni, naguère les USA, aujourd’hui les Allemands.
    Le libéralisme est une théorie du pouvoir, défendue par ceux qui veulent l’exercer sans entraves.
    Mettre l’individu seul face à des multinationales colossales au nom de la liberté c’est se moquer du monde.”
    >> Justement pas. Le libéralisme, c’est exactement le contraire. C’est l’étatisme qui met l’individu à la merci des grands groupes, qui, eux, peuvent négocier avec les élus, alors que les individus ne le peuvent pas… Et ainsi de suite…
    ***
    Non,
    Un Etat peut protéger ses ressortissants contre les multi-nationales,
    c’est précisément ce que j’exige de l’Etat français.
    Quid de Mittal ? Quid de Petroplus ? Etc.
    C’est la démission de l’Etat qui est la cause évidente du désastre.
    A.
    ***

    “Non, non.
    Je crois avoir bien compris ce qu’est le libéralisme en soi.”
    >> Je suis désolé mais… je suis en désaccord complet ! Pour que vous disiez que l’ultralibéralisme domine, il faut vraiment que vous n’ayez pas du tout compris ce qu’est le libéralisme… Peut-être devriez-vous lire cela, vous pourriez vous y retrouver, et comprendre pourquoi nous semblons parler de 2 choses différentes :
    http://www.twitlonger.com/show/n_1rk4546

    “Ceci étant, je suis également et peut-être même encore plus contre le collectivisme marxiste.”
    >> Ouf ! C’est déjà ça…

    “Non, non.
    L’Europe actuelle est clairement ultra-libérale.
    Elle est voulue par l’UMP et le PS. La désintégration de toute frontière et de toute entrave au déplacement des biens, des capitaux et des personnes, c’est bien ça que promeut l’Europe actuelle.
    On voit le résultat.
    Peut-être que l’UMPS est naïve mais ça n’est pas sûr.
    Expliquez-moi en quoi l’Europe actuelle n’est pas un système qui accélère la mondialisation, la désintégration des peuples et des cultures de l’Europe, et l’asservissement des populations au diktat et au régime de la terreur des délocalisations et du chômage?”
    >> 1. Il n’y a aucune raison d’avoir du chômage, sinon parce qu’il y a A. Ce qui était décrit dans l’article (subventionnement de l’inactivité volontaire) et B. un SMIC trop haut, qui empêche les jeunes / sans qualifications de s’améliorer en travaillant d’abord dans des métiers très mal payés, puis en progressant ensuite. Le libéralisme, JUSTEMENT, assumer un taux de chômage extrêmement faible. Mécaniquement…
    ***
    Ca n’a rien à voir avec le libéralisme ou non.
    Si le smic est trop haut et si les allocs sont également trop hautes au point de dissuader le travail voire de l’empêcher, il faut agir là-dessus.
    A.
    ***

    2. L’Europe actuelle est bourrée d’antilibéraux, avec toute l’Europe du Sud en tête : l’Espagne, le Portugal, la Grèce, sont des systèmes particulièrement interventionnistes, qui avantagent ceux qui “sont en emploi” au détriment des autres. Et les réformes sont fort lentes…
    ***
    Vous procédez un peu par anathème.
    L’Europe de Bruxelles est ultra-libérale et dictatoriale en même temps,
    et je ne vois pas quel bien elle fait au juste.
    Il me semble que son action est globalement catastrophique.
    Si on voulait prouver que le libéralisme est une catastrophe, ce serait parfait.
    A.
    ***

  • Koopa Troopa , 10 mai 2013 @ 23 h 32 min

    C’est vrai que pour les jeunes femmes, trouver un emploi c’est facile. Dans mon quartier, la moitié des magasins cherchent “des jeunes femmes jolies et dynamique pour emploi de vendeuse”.

  • Laurent C , 11 mai 2013 @ 12 h 53 min

    @ A.

    1. Sur le privé :
    “Non, ça n’est pas la même chose.”
    >> Bien sûr que si, c’est la même chose. Je vous l’ai démontré. Vous avez juste dit “non”. Vous pouvez insister en niant l’évidence, cela ne changera RIEN à l’évidence…

    “Mais quoi qu’il en soit, vous n’avez toujours pas expliqué:”
    >> Je ne cesse d’expliquer. Vous ne cesser de balayer d’un revers de mains mes arguments, sans les combattre. C’est malhonnête.

    “- pourquoi des compagnies privées animées par des objectifs de rentabilité seraient plus aptes que des structures étatiques désintéressées à s’occuper de sujets comme la maladie, qui sont essentiellement des coûts et des charges.”
    >> Je vous l’ai déjà expliqué. Et vous ai montré, chiffre des mutuelles à l’appui (vérifiez-les vous verrez !) que ce qui est évident en théorie se vérifie en pratique. Ecoutez Friedman :
    http://www.contrepoints.org/2012/07/31/92169-les-quatre-facons-de-depenser-largent-selon-friedman

    Est-ce plus clair désormais ? Le système public dépense TOUJOURS moins bien que le privé, car ses agents ne sont pas intéressés à l’efficacité…

    “- par quelle baguette magique on transforme le coût en non-coût.”
    >> Vous posez une question qui est complètement hors-sujet : le coût de la protection de votre maison (contre l’incendie) ne vous amène PAS à ne pas acheter de maison. Tout comme le coût de votre santé ne vous amène pas à vous suicider aujourd’hui, pour éviter le coût de votre santé plus tard. Or, tout comme vous assurez votre maison contre un “risque extrême” qu’est l’incendie, il est possible de s’assurer contre un risque extrême qu’est un problème grave de santé. Que ce soit le système public ou une société privée qui s’occupe de la mutualisation des primes pour la couverture des risques n’a juste AUCUN rapport avec la volonté de s’assurer contre ce risque. Saisissez-vous, ou toujours pas ? C’est pourtant évident…

    “Vous éludez la question du nucléaire qui est la même.”
    >> Je l’éludais juste pour temporairement, pour éviter de parler de 20 trucs à la fois. Mais bon, puisque vous insistez : oui, c’est la même chose pour le nucléaire. La seule différence, c’est qu’un problème nucléaire peut avoir un coût total qui dépasse la capacité de chaque société d’assurance prise individuellement, et même de toutes les sociétés d’assurance réunies… et même de tous les Etats réunis ! Bref, j’éludais le cas nucléaire, car c’est juste une question de taille du risque : risques infimes (proba très faible) * nombre de centrales très faibles = plus faible efficience de l’assurance. Et comme cela est aggravé par le fait que les montants sont extrêmement élevés par rapport à TOUTE société privée d’assurance mais aussi à presque TOUS les Etats eux-mêmes… eh bien l’assurance est moins efficiente pour couvrir ce risque-là. De plus, qui sera l’expert qui évaluera le coût effectif en cas de sinistre ? Comment éviter que le politique ne change le contrat établi précédemment ? Le cas du nucléaire est donc exactement le même que tout risque, mais avec des spécificités propres qui en font un cas complètement à part (d’ailleurs, c’est pour cela que vous en parlez… oubliant au passage que les petits Etats ne peuvent pas plus couvrir ce sinistre que des assurances privées, ce qui confirme que le côté privé-public n’a rien à voir avec le sujet, uniquement les éléments assuranciels que j’ai donnés : nombre de centrales couvertes, montants, et non-respect du contrat…)

    “Assurer la sécurité est un coût qu’une entreprise privée sera toujours sujette à rogner.”
    >> Et vous me reprochez par la suite de faire un procès d’intention ? Vous en faites un MAXI SIZE ici. C’est complètement faux. Le “toujours” est un scandale absolu, qui montre que vous n’avez aucune connaissance de ce que les entreprises sont prêtes à faire pour se développer, qui est JUSTEMENT le fait de gérer TOUS les risques. Vous devriez contacter un spécialiste du risque industriel (j’en connais), ou aller suivre un cours sur le sujet dans une école de Management (il y en a un à EM LYON si ça vous intéresse), vous verriez que vous vous trompez complètement. Par ailleurs, vous savez que ce raisonnement ne tient pas, donc pourquoi l’affirmer ?

    “C’est juste une mutualisation d’un « cas extrême », avec prise d’une marge sur le service rendu. Ce qui ne fait pas des assureurs des bandits. Quand par contre c’est l’Etat qui oblige à s’assurer auprès de lui, en demandant des sommes colossales, et en ajoutant gabegies sur gabegies… là il y a problème ! Mais je n’insiste pas, la suite va compléter cette évidence…
    ***
    Cela revient à faire un procès d’intentions à l’Etat ou à toute structure collective…”
    >> Justement pas. Relire ce que j’avais écrit précédemment + l’explication de Friedman + les faits qui confirment la logique : les mutuelles françaises sont calamiteuses en termes de frais de gestion, ce qui permet au privé de faire largement mieux (profits inclus), soit TRES largement mieux en pure capacité de gestion ! Ce n’est pas faire un procès d’intention que de voir l’évidence : il faut un alignement des intérêts, et le public ne le fait pas. C’est tout…

    ‘2. Mutuelles
    « Mouais, toujours pas convaincu. »
    >> C’est une attitude de ne pas répondre, à part dire « mouais pas convaincu » ? C’est quelque peu limite comme méthode dans un débat, vous ne trouvez pas ?
    ***
    Ce n’est pas un argument, ça reflète juste ma réception de vos arguments qui ne me semblent pas convaincants.”
    >> Comment pouvez-vous assumer de dire que mes arguments ne vous semblent pas convaincants et ne pas (au moins essayer de) le démontrer ? C’est l’une des pires malhonnêtetés intellectuelles que j’ai pu subir récemment…

    “« De toute façon ce système d’assurances privées est ni plus ni moins qu’un jeu d’argent comme le lotto. Pour jouer il faut penser qu’on va en retirer plus d’argent que ce qu’on met. »
    >> Pas du tout. C’est ce que j’ai écrit ci-dessus : on SAIT qu’on retirera moins en s’assurant, c’est mécanique. On sait aussi que si c’est l’Etat, on retirera encore beaucoup moins, c’est quasiment aussi mécanique…
    ***
    On est dans le procès d’intention.”
    >> Non, déjà expliqué auparavant, et confirmé par les chiffres des mutuelles. Que cela vous dérange est une chose, que vous préférez le nier en est une autre ! Comme déjà dit, c’est logique en théorie, et vérifiable en pratique. D’ailleurs, VOUS l’avez vérifié vous-même, en faisant le CHOIX de ne plus avoir de mutuelle, vous êtes donc persuadé que dans votre cas, ce que j’ai dit s’applique ! Or, vous n’êtes pas dans le procès d’intention en faisant ce choix, pas plus que je ne le suis en décrivant le mécanisme…

    “3. USA
    L’idée est que la logique de rentabilité du privé pour tous que vous défendez aboutit au fait que les pauvres n’ont qu’à crever parce qu’ils ne sont pas rentables.”
    >> 1. Vous n’avez pas du bien me lire. J’ai dit que, par nature, en moyenne, dans un système privé ou public, s’assurer est NON RENTABLE pour celui qui s’assure. Confirmez déjà que vous êtes d’accord sur ce point.
    2. Dès lors, comment CHACUN des assurés le fait en sachant qu’en moyenne il y a perdra… c’est juste exactement la même chose qu’il soit RICHE OU PAUVRE.
    3. Du point de vue de la société (privée ou publique) qui assure le client, il est RENTABLE d’avoir de nouveaux clients, que ceux-ci soient riches ou pauvres. Vous faites erreur en pensant qu’un riche ne sera pas pareil qu’un pauvre pour un assureur…

    “C’est normal d’après vous?”
    >> De quoi ? De vous lire raconter qu’un riche sera plus rentable qu’un pauvre ? Non, ce n’est pas normal… à moins que vous ne parliez d’autre chose ?

    “>> 1. Votre élargissement est fallacieux. Relisez ce que j’ai écrit : j’ai juste prouvé que dans mon cas, je suis mieux couvert par une assurance privée au 1er € que si j’étais au SMIC en France (ie paiements minimum), alors même que je paie moins. C’est clair, net et vérifiable. Contactez April et demandez leur…
    2. Même si votre élargissement ets fallacieux, je vais répondre : les routes n’ont pas besoin d’être publiques, les fils sont déjà payés (parfois) par ceux qui en ont besoin (ex : pour mettre une installation photovoltaïque, c’est vous qui payez la ligne spéciale), et 3, en effet, il est stupide de faire aller le train à des endroits où ils coûtent une fortune, cette anomalie économique étant alors payée par le contribuable, au lieu de lui laisser du pouvoir d’achat pour acheter quelque chose qui aurait réellement stimulé l’économie.
    ***
    “Stimulé l’économie pour qui?”
    >> J’adore, je vous explique, raisonnement et exemples à l’appui… et vous ne répondez RIEN. En fait, je parle dans le vide, car vous ne m’écoutez pas, vous avez trop d’ego pour cela. C’est fatiguant, je ne peux pas passer ma vie à vous ouvrir les yeux, et vous voir juste feindre de ne rien avoir lu. Si je vous cite à chaque fois, c’est JUSTEMENT pour répondre à tout. Et vous, vous me citez aussi, mais vous répondez à un truc sur 2, ou 3 ! Incompréhensible…

    Pour le “stimulé l’économie”, vous savez bien (ou devriez le savoir) que la stimulation de l’économie profite à tout un chacun dans une économie libre et non dirigiste / étatiste. N’est-ce pas ?

    “Donc on est bien d’accord, avec vous, les pauvres n’ont pas crever,”
    >> C’est intéressant. J’ai écrit cela nulle part. Mais c’est votre conclusion. Pouvez-vous enfin donner quelques éléments de logique qui pourraient vous amener à cette conclusion débile ? Si vous aviez vraiment lu ce que je vous ai écrit, vous n’auriez probablement pas écrit cela…

    “les zones pauvres n’ont qu’à se débrouiller, etc.”
    >> 1. Intéressant à nouveau. Au moins, vous reconnaissez que ce sont les zones RURALES qui sont les plus pauvres, et non les banlieues. Cela est hors sujet, mais je me permets de le noter, tellement le contraire est souvent affirmé dans les média, alors que les chiffres sont clairs…
    2. Bien sûr que les zones pauvres n’ont qu’à se débrouiller, c’est même comme cela qu’elles deviendront plus riches : en les laissant libres.

    “Je ne suis pas d’accord avec votre conception de la vie en société.”
    >> Ca, j’imagine bien, vous préférez spolier les productifs au bénéfice des improductifs, voler aux citadins pour donner aux ruraux, et ainsi de suite. Le système socialo-communiste classique quoi. Celui qui a démontré son inefficacité depuis si longtemps…

    ” Ex du chômage :
    “Là vous êtes carrément dans la caricature…”
    >> Vous le faites exprès, dites-moi ? Vous faites exprès de ne voir que j’ai pris un exemple extrême pour vous aider à comprendre un mécanisme économique, n’est-ce pas ? Dites-moi que vous l’avez fait exprès, sinon, je vais vraiment prendre peur…

    Sinon, relisez donc ce que j’ai écrit : avez-vous désormais compris le mécanisme ou pas ?

    “« C’est ce qu’on voit aux USA. »
    >> Quoi donc? Un système libéralisé de chemin de fer qui marche bien mieux qu’en France ?
    http://www.contrepoints.org/2011/02/25/14963-la-dereglementation-reussie-des-chemins-de-fer-americains
    ***
    oui, oui”
    >> Tiens, vous reconnaissez le système de frêt américain marche incomparablement mieux qu’en France alors ? Si oui, dites le clairement !
    Si non, dites en quoi ce ne serait pas le cas…

    “Nous savons tous que le résultat sera qu’il ne restera que 25 lignes de TGV et que le reste finira à la benne.”
    >> Non, le reste s’adaptera à la demande. Offre / demande, toujours la même chose. L’évidence de l’optimisation économique. Bref, ce qu’il faudrait TOUJOURS faire si on voulait maximiser le niveau de vie es personnes (physiques et morales). Ce qui ne semble pas être votre cas; Vous êtes libre… mais de là à vouloir l’imposer aux autres ! Beurk…

    “« Personnellement ce genre d’approche me pose un problème. »
    >> Du pur préjugé quoi. Au moins, vous l’admettez, c’est déjà un pas en avant. Enfin, peut-être reviendrez-vous sur vos certitudes, conscients qu’elles vous emmènent dans le mur. Espérons-le…
    ***
    Non, ce n’est pas un préjugé.”
    >> Ben… si.

    “Ce genre de dictature de l’économiquement correct aboutit à une non-société où le plus fort est le plus fort et les autres n’ont qu’à crever.”
    >> Non, justement, je vous l’ai déjà dit, et vous ne devriez pas pouvoir l’ignorer : c’est la liberté d’échange qui permet justement au MOINS FORT de mieux s’en sortir, et non le contraire. Ex : le Bangladesh. Terrible accident récent. Et ? Eh bien les gens travaillant dans les usines viennent y travailler parce que les conditions de travail sont incomparablement meilleures (disons, moins mauvaises) qu’à la campagne. Est-ce “suffisant” ? Bien sûr que non : il faut que le pays continue à s’ouvrir, pour que le niveau de vie explose. Mais, en attendant, c’est par les premiers éléments d’ouverture que le niveau de vie augmente. Ce fut pareil… au Japon, lors de la révolution du Meiji (1868) : le pays s’est fortement enrichi à partir du moment où il s’est intégré dans le monde. Pareil pour la Corée du Sud après la 2ème GM, puis pour la Chine après l’horreur communiste de Mao. Et ainsi de suite. La mondialisation permet, comme jamais auparavant, aux plus pauvres d’accéder au développement, à une vitesse toujours accélérée. Toujours trop lente, malgré tout ? Bien sûr ! C’est pour cela qu’il faudrait que la mondialisation s’accélère, apportant plus rapidement ses bienfaits aux pays les plus pauvres. Je n’arrive pas à comprendre comment vous ne percevez pas cette évidence. Etudiez la mondialisation, allez visiter des pays émergents, parlez avec les gens, et vous verrez !

    “Je répète que ce genre d’approche me pose un problème.”
    >> Oui, vous préférez rester entre “riche dans les pays riches”, j’ai bien compris votre égoïsme. Vous détestez les pays pauvres, vous les voulez le plus pauvres possible. C’est votre droit. Mais c’est regrettable…

    “« « Une situation sanitaire digne d’un pays du tiers-monde. »
    >> Allez-y et vous verrez que vous racontez de sacrées insanités…
    ***
    C’est pas moi qui le dit.
    Même les Américains eux-mêmes commencent à douter de leur système et ne croient plus au « Rêve Américain ». »
    >> Quel est le rapport entre le Rêve Américain et une situation sanitaire du Tiers Monde » ? Franchement ?
    ***
    Ils ont une situation sanitaire digne d’un pays du Tiers Monde, avec les hyper-riches bien soignés et les pauvres qui vivent avec des bons alimentaires et zéro soins médicaux.”
    >> Alignez les poncifs ne changera rien à la réalité. Ce n’est pas parce qu’ils donnent des bons alimentaires à un nombre massif de personnes (comme la France donne des allocations diverses à énormément de monde, et 50% des foyers ne paient PAS d’impôt sur le revenu…) que c’est un pays du Tiers Monde ! Allez-y, voyagez aux USA, et voyagez aussi dans des pays du TM, et comparez. C’est risible d’affirmer pareilles énormités. Si vous ne voulez pas voyager, étudiez juste les chiffres. Et si vous ne voulez faire ni l’un ni l’autre, restez sur vos certitudes erronés, je n’y peux rien… mais vos certitudes resteront erronées malgré tout !

    “Brave new world…”
    >> Le Brave New World, c’est la mondialisation qui l’apporte. Cette mondialisation que vous détestez…

    “« Combien y-a-t-il d’Américains ultra-obèses? »
    >> Beaucoup. Et quel est le rapport ? (bis)”
    >> Je redemande : quel est le rapport ?

    “« 5. Libéralisme
    « « Le libéralisme aujourd’hui est une force de subversion des pays, des peuples et des traditions. C’est l’antithèse de la conservation. »
    >> Antithèse de la conservation, je peux vous rejoindre sur cela (tout dépend de la définition de la conservation), j’ai du mal avec le côté « subversif », qu’il faut vraiment définir…
    ***
    « Qui finance les médias »
    >> En France ? Des étatistes, des socialistes. A peu près tous antilibéraux. Pourquoi ?
    ***
    Faux,
    Ils ont voté les traités européens ultra-libéraux.”
    >> Une fois de plus, absence total de clarification du début. Passons. Ensuite, vous parlez de traités ultra-libéraux ? Une Europe qui impose des droits de douane à la Chine sur le photovoltaïque en 2013 serait ultra-libérale ? Mais vous délirez…

    “« et les lobbies anti-mariage et anti-traditions, si ce n’est l’oligarchie hyper-riche, apatride et ultra-libérale? »
    >> C’est une blague ? Les lobbies anti-mariages gay seraient financés par l’oligarchie ultralibérale ? L’oligarchie Française est franchement ANTILIBERALE, elle déteste la libre concurrence, elle se nourrit de l’Etat qui lui donne des avantages, c’est e la CONNIVENCE, tout sauf du libéralisme (et a fortiro de « lultralibéralisme », qui n’existe vraiment que dans votre esprit !)
    ***
    Non,”
    >> Ben si. Etudiez le sujet. C’est évident.

    “L’europe de bruxelles actuelle est ultra-libérale.”
    >> Bien sûr que non, voir ci-dessus. Elle est juste légèrement moins antilibérale que la France. C’est tout…

    “Avec 57% du PIB en dépense publique en France, vous voyez de l’ultralibéralisme, vous ? Vous êtes vraiment sérieux ? J’espère que c’est une (mauvaise) blague ! Ouvrez les yeux, bon sang…”
    >> Je me cite (puisque vous avez feint de ne pas lire) : pouvez-vous commenter et confirmer que ces 57% de Dépense Publique CONFIRMENT que la France est l’un des pays les plus antilibéraux qui soient ?

    “« Le libéralisme a toujours une caractéristique: c’est le plus fort qui réclame toujours plus de libéralisme. Autrefois le Royaume-Uni, naguère les USA, aujourd’hui les Allemands.
    Le libéralisme est une théorie du pouvoir, défendue par ceux qui veulent l’exercer sans entraves.
    Mettre l’individu seul face à des multinationales colossales au nom de la liberté c’est se moquer du monde. »
    >> Justement pas. Le libéralisme, c’est exactement le contraire. C’est l’étatisme qui met l’individu à la merci des grands groupes, qui, eux, peuvent négocier avec les élus, alors que les individus ne le peuvent pas… Et ainsi de suite…
    ***
    Non,”
    >> Mais SI. Je l’explique. Vous dites juste “non”. C’est pathétique.

    “Un Etat peut protéger ses ressortissants contre les multi-nationales,”
    >> La France ne cesse de le faire, en faisant n’importe quoi, Montebourg en tête…

    “c’est précisément ce que j’exige de l’Etat français.”
    >> Oui, ça, je l’avais compris. Montebourg est vote héros alors ? Quelle efficacité ? Aucune ! Mais quelle dangerosité pour le pays !

    “Quid de Mittal ? Quid de Petroplus ? Etc.
    C’est la démission de l’Etat qui est la cause évidente du désastre.”
    >> Etudiez ces cas, bon sang ! La partie arrêtée de Mittal était devenue fortement déficitaire, ne pas l’arrêter mettrait en danger le groupe entier !

    Mittal, c’est 244890 employés dans le monde, et, de mémoire, 20 000 en France ! Vous vouliez mettre en péril ces 244 890 emplois pour faire semblant d’ne sauver quelques-uns ? C’est une vaste blague, tout sauf drôle ! Bien sûr qu’il fallait laisser Mittal faire ce qu’ils voulaient, il en va de la survie de la société, de la perrenité des autres emplois en France et dans le monde. C’est juste une EVIDENCE, et vous me faites peur ne le comprenant toujours pas.

    Petroplus, idem, structure extrêmement déficitaire, il fallait l’arrêter au plus vite. Les emplois se gagnent par l’innovation, par par le fait de garder des emplois du passé.

    Lisez ceci :
    http://bastiat.org/fr/petition.html

    Vous devriez mieux comprendre…

    “« Non, non.
    Je crois avoir bien compris ce qu’est le libéralisme en soi. »
    >> Je suis désolé mais… je suis en désaccord complet ! Pour que vous disiez que l’ultralibéralisme domine, il faut vraiment que vous n’ayez pas du tout compris ce qu’est le libéralisme… Peut-être devriez-vous lire cela, vous pourriez vous y retrouver, et comprendre pourquoi nous semblons parler de 2 choses différentes :
    http://www.twitlonger.com/show/n_1rk4546
    >> Vos commentaires ? Je les attends, c’est important.

    “« Non, non.
    L’Europe actuelle est clairement ultra-libérale.”
    >> Mais non, elle est juste moins antilibérale que la France, comme déjà dit plus haut. L’exemple anti-Chinois sur le photovoltaïque le démontre, une fois de plus…

    “Elle est voulue par l’UMP et le PS. La désintégration de toute frontière et de toute entrave au déplacement des biens, des capitaux et des personnes, c’est bien ça que promeut l’Europe actuelle.”
    >> On en est tellement loin encore…

    “On voit le résultat.”
    >> Vous voulez dire que vous avez constaté que l’Europe du Nord va incomparablement mieux qu’avant l’Union Européenne ? Vous l’avez remarqué aussi ? Intéressant ! Celle du Sud, elle, a voulu vivre sur le dos de ceux du Nord. Et on voit le résultat oui : ils sont dans la m…

    “Peut-être que l’UMPS est naïve mais ça n’est pas sûr.
    Expliquez-moi en quoi l’Europe actuelle n’est pas un système qui accélère la mondialisation, la désintégration des peuples et des cultures de l’Europe, et l’asservissement des populations au diktat et au régime de la terreur des délocalisations et du chômage? »
    >> 1. Il n’y a aucune raison d’avoir du chômage, sinon parce qu’il y a A. Ce qui était décrit dans l’article (subventionnement de l’inactivité volontaire) et B. un SMIC trop haut, qui empêche les jeunes / sans qualifications de s’améliorer en travaillant d’abord dans des métiers très mal payés, puis en progressant ensuite. Le libéralisme, JUSTEMENT, assumer un taux de chômage extrêmement faible. Mécaniquement…
    ***
    Ca n’a rien à voir avec le libéralisme ou non.”
    >> Le SMIC n’a rien à voir avec le libéralisme ? C’est une blague ? Le SMIC est farouchement ANTILIBERAL, il est une atteinte à la liberté de contracter entre une personne qui offre un travail et une personne qui offre un emploi ! Bien sûr que le SMIC est antilibéral, et bien sûr que si la France était libérale, il n’y aurait PAS de SMIC (et PAS de minima sociaux) et PAS de chômage (sauf chômage frictionnel)

    “Si le smic est trop haut et si les allocs sont également trop hautes au point de dissuader le travail voire de l’empêcher, il faut agir là-dessus.”
    >> Intéressant. Vous proposez donc d’ajouter du libéralisme en France. Pour une fois, nous sommes donc d’accord. Comme quoi, tout arrive…

    “2. L’Europe actuelle est bourrée d’antilibéraux, avec toute l’Europe du Sud en tête : l’Espagne, le Portugal, la Grèce, sont des systèmes particulièrement interventionnistes, qui avantagent ceux qui « sont en emploi » au détriment des autres. Et les réformes sont fort lentes…
    ***
    Vous procédez un peu par anathème.”
    >> Ben non, c’est la réalité. Les Espagnols en CDI étaient virtuellement impossibles à virer au début de la crise (quelques réformes depuis, même si c’est toujours très dur). Devoir donner plusieurs années de salaires à quelqu’un qui part d’une société (et qui n’y a passé que quelques années, pas 40 ans !), c’est tellement économiquement oppressant qu’il vaut mieux garder un employé inefficace que le remplacer par un jeune dynamique… qui reste donc au chômage. L’écart en Espagne entre les Insiders (qui ont un emploi) et les outsiders (en dehors d’un emploi) était juste hallucinant ! Cela s’est très légèrement amélioré, mais, malgré tout, l’écart reste immense. C’est l’élément le plus important qui est à l’origine du chômage des jeunes hallucinant localement (plus de 50% !)

    “L’Europe de Bruxelles est ultra-libérale et dictatoriale en même temps,
    et je ne vois pas quel bien elle fait au juste.
    Il me semble que son action est globalement catastrophique.
    Si on voulait prouver que le libéralisme est une catastrophe, ce serait parfait.”
    >> L’Europe de Bruxelles est sclérosée par les conflits d’intérêts entre les différents pays. Elle est tout sauf ultralibérale, juste un peu moins antilibérale que la France. Tout sauf dictatoriale aussi, les petits pays ayant un pouvoir proportionnellement exorbitant.

    Conclusion : lisez mes sources, voyagez, intéressez-vous au monde, et pas juste à la France et à ce que vous entendez dire de l’Europe. Vous devriez changer d’avis à la lumière de l’étude de ce qu’est réellement la mondialisation, et en quoi c’est le plus noble mouvement d’aide aux plus pauvres de l’histoire de l’humanité, tant ce mouvement permet de sortir des milliards d’habitants de la plus grande pauvreté en seulement quelques décennies…

  • A. , 11 mai 2013 @ 14 h 32 min

    @Laurent C
    dixit par exemple: “Conclusion : lisez mes sources, voyagez, intéressez-vous au monde, et pas juste à la France et à ce que vous entendez dire de l’Europe. Vous devriez changer d’avis à la lumière de l’étude de ce qu’est réellement la mondialisation,”.
    ***
    Il y a une arrogance absolument insupportable dans le ton général de vos propos, comme si le simple fait d’asserter votre point de vue devait suffire à renverser toute forme de contradiction.
    Pour ton information, petit c.., je connais bien le monde et je parle plusieurs langues.
    Je n’ai pas de leçon à recevoir d’un petit m…eux qui s’imagine qu’aligner 3 mots suffit à convaincre qui que ce soit avec des “bien sûr que si”, des “ben non, c’est la réalité”, et des patati-patata, totalement creux et ineptes.
    Je pense que nous allons en rester là.
    Bonne continuation.

  • A. , 11 mai 2013 @ 14 h 37 min

    Toujours aussi arrogant dans la forme et inepte sur le fond.

  • Laurent C , 11 mai 2013 @ 15 h 19 min

    @ A.

    Vous écrivez “Il y a une arrogance absolument insupportable dans le ton général de vos propos, comme si le simple fait d’asserter votre point de vue devait suffire à renverser toute forme de contradiction.”
    >> Pas du tout. Je n’ai jamais été contre le fait de débattre, vous avez d’ailleurs le voir : j’ai passé beaucoup de temps à vous répondre, cherché à expliciter les mécaniques, donné des exemples. Je n’ai évité aucune de vos remarques, en répondant point par point, systématiquement. La seule fois où j’ai mis un sujet (qui était hors sujet, le sujet) de côté, j’ai expliqué pourquoi, et j’ai même fini par l’aborder à la fin !

    De l’autre côté, vous n’avez très souvent absolument pas répondu à ce que j’écrivais autrement que par de laconiques et intellectuellement malhonnêtes “Mouais, pas convaincu”, sans dire pourquoi le raisonnement ne vous convainquait pas.

    Au final, j’ai cherché, au fil du débat, à respecter votre contradiction, tandis que vous ne l’avez fait que trop rarement. Tout lecteur non biaisé (ni de votre côté, ni du mien) ne pourra que s’en rendre compte, notamment en termes purement mesurables (nombre de mots/phrases/nombre d’exemples donnés / nombre de références chiffrées / nombre de raisonnements logiques décortiqués). Si mes raisonnements avaient été démontés, le nombre ne serait plus le point important. Mais comme vous ne l’avez pas fait, la conclusion est limpide : de nous deux, celui qui a le plus accepté la contradiction venant de l’autre, c’est bien moi. Et cette conclusion n’est pas biaisée, même si cela risque de vous coûter de l’admettre. Elle est mesurable…

    “Pour ton information, petit c..,”
    >> Tiens, on tombe dans l’injure, et dans la proximité du tutoiement. Seriez-vous à ce point acculé qu’il ne vous reste plus que cela pour vous défendre ?

    “je connais bien le monde et je parle plusieurs langues.”
    >> C’est parfait. Alors mettez à profit cette connaissance pour prendre du recul, et étudiez la mondialisation sans préjugés, ces atouts ne pourront que vous amener à la même conclusion que celle que j’ai décrite, puisqu’elle est factuellement vérifiable, chiffres de la fin du XXème siècle l’appui…

    “Je n’ai pas de leçon à recevoir d’un petit m…eux qui s’imagine qu’aligner 3 mots suffit à convaincre qui que ce soit avec des « bien sûr que si », des « ben non, c’est la réalité »”
    >> Les “bien sûr que si” ne sont apparus que tardivement et uniquement en face de vos “non non” d’une terrible malhonnêteté intellectuelle. Vous avez du remarquer que je ne l’ai pas écrit comme cela au début, mais uniquement lorsque vous refusiez d’accepter ce que j’écrivais sans donner le moindre élément en face. C’est tout. Et cela semble avoir été bénéfique, puisque vous avez fini par tomber dans le tutoiement, l’injure, alors que je n’ai fait que bloquer votre méthode indigente…

    “, et des patati-patata, totalement creux et ineptes.”
    >> C’est comme cela que vous qualifiez tout le temps que j’ai dépensé, que j’ai investi à essayer de vous ouvrir les yeux ? C’est votre droit. C’est particulièrement regrettable néanmoins, en plus d’être… non étayé, une fois de plus ! Mais bon, quand on est acculé, en général, une bonne pirouette pour s’enfuir, ça fait bien, c’est de la pure forme, et non du fond, et on se sent mieux après. C’est néanmoins dommage que vous ayez préféré tomber dans cette méthode qui n’apporte rien, alors qu’un peu d’ouverture au débat aurait pu être bénéfique…

    “Je pense que nous allons en rester là.
    Bonne continuation.”
    >> Bonne continuation à vous aussi…

  • A. , 11 mai 2013 @ 15 h 31 min

    Vous écrivez “Il y a une arrogance absolument insupportable dans le ton général de vos propos, comme si le simple fait d’asserter votre point de vue devait suffire à renverser toute forme de contradiction.”
    >> Pas du tout.
    Je n’ai jamais été contre le fait de débattre, vous avez d’ailleurs le voir
    ***
    Essaye de parler français.
    Je pense que tu es incapable de débattre.
    Il y a un tel niveau de puanteur et d’arrogance dans ce que tu dis que tout débat est impossible.
    A.
    ***

    : j’ai passé beaucoup de temps à vous répondre, cherché à expliciter les mécaniques, donné des exemples. Je n’ai évité aucune de vos remarques, en répondant point par point, systématiquement. La seule fois où j’ai mis un sujet (qui était hors sujet, le sujet) de côté, j’ai expliqué pourquoi, et j’ai même fini par l’aborder à la fin !
    ***
    Pour info, je ne te dois rien.
    A.
    ***

    De l’autre côté, vous n’avez très souvent absolument pas répondu à ce que j’écrivais autrement que par de laconiques et intellectuellement malhonnêtes “Mouais, pas convaincu”, sans dire pourquoi le raisonnement ne vous convainquait pas.

    Au final, j’ai cherché, au fil du débat, à respecter votre contradiction, tandis que vous ne l’avez fait que trop rarement. Tout lecteur non biaisé (ni de votre côté, ni du mien) ne pourra que s’en rendre compte, notamment en termes purement mesurables (nombre de mots/phrases/nombre d’exemples donnés / nombre de références chiffrées / nombre de raisonnements logiques décortiqués). Si mes raisonnements avaient été démontés, le nombre ne serait plus le point important. Mais comme vous ne l’avez pas fait, la conclusion est limpide : de nous deux, celui qui a le plus accepté la contradiction venant de l’autre, c’est bien moi. Et cette conclusion n’est pas biaisée, même si cela risque de vous coûter de l’admettre. Elle est mesurable…
    ***
    Pfff…
    Et vous prétendez ne pas être bouffi d’arrogance.
    “Cela risque de me coûter de l’admettre [sic]”. J’hallucine.
    A.
    ***

    “Pour ton information, petit c..,”
    >> Tiens, on tombe dans l’injure, et dans la proximité du tutoiement. Seriez-vous à ce point acculé qu’il ne vous reste plus que cela pour vous défendre ?
    ***
    Je ne suis pas acculé,
    juste excédé par un m…eux d’une arrogance puante et condescendante incroyable,
    et pas qu’avec moi-même,
    qui es-tu, qui es-tu, pour qui te prends-tu, petit c.n?
    A.
    ***

    “je connais bien le monde et je parle plusieurs langues.”
    >> C’est parfait. Alors mettez à profit cette connaissance pour prendre du recul, et étudiez la mondialisation sans préjugés, ces atouts ne pourront que vous amener à la même conclusion que celle que j’ai décrite, puisqu’elle est factuellement vérifiable, chiffres de la fin du XXème siècle l’appui…
    ***
    Toujours plus d’arrogance…
    A.
    ***

    “Je n’ai pas de leçon à recevoir d’un petit m…eux qui s’imagine qu’aligner 3 mots suffit à convaincre qui que ce soit avec des « bien sûr que si », des « ben non, c’est la réalité »”
    >> Les “bien sûr que si” ne sont apparus que tardivement et uniquement en face de vos “non non” d’une terrible malhonnêteté intellectuelle.
    ***
    Qui es-tu pour juger les autres?
    Je ne t’ai jamais accusé de malhonnêteté, j’ai juste dit que je n’étais pas convaincu.
    A.
    ***

    Vous avez du remarquer que je ne l’ai pas écrit comme cela au début, mais uniquement lorsque vous refusiez d’accepter ce que j’écrivais sans donner le moindre élément en face. C’est tout. Et cela semble avoir été bénéfique, puisque vous avez fini par tomber dans le tutoiement, l’injure, alors que je n’ai fait que bloquer votre méthode indigente…
    ***
    Toujours plus d’arrogance inepte.
    A.
    ***

    “, et des patati-patata, totalement creux et ineptes.”
    >> C’est comme cela que vous qualifiez tout le temps que j’ai dépensé, que j’ai investi à essayer de vous ouvrir les yeux ? C’est votre droit. C’est particulièrement regrettable néanmoins, en plus d’être… non étayé, une fois de plus ! Mais bon, quand on est acculé, en général, une bonne pirouette pour s’enfuir, ça fait bien, c’est de la pure forme, et non du fond, et on se sent mieux après. C’est néanmoins dommage que vous ayez préféré tomber dans cette méthode qui n’apporte rien, alors qu’un peu d’ouverture au débat aurait pu être bénéfique…

    “Je pense que nous allons en rester là.
    Bonne continuation.”
    >> Bonne continuation à vous aussi…

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