Perspectives politiques et remigration

L’immigration devint une préoccupation dés les années 60, lorsque les populations européennes d’Algérie et des autres pays nouvellement indépendants arrivèrent en exil sur le sol français. En effet, alors que les pays anciennement français et « décolonisés » se trouvaient pourvus d’infrastructures importantes et en bon état, et qu’ils étaient encore relativement peu peuplés (9 millions d’Algériens contre 30 à 35 millions aujourd’hui), les flux migratoires vers l’ancienne métropole s’intensifièrent aussitôt quand ils auraient dû se tarir, et qu’un retour de leurs citoyens installés en France vers ces nouveaux états aurait dû se produire en symétrie avec l’exode des populations d’origine française.

Il revient à Jean-Marie Le Pen le mérite d’avoir pointé du doigt ce paradoxe d’une immigration massive juste après l’octroi des indépendances, comme si une sorte de droit de suite, de revanche ou de vengeance agitait en sous-main les peuples qui venaient d’être « libérés ».

Dans les années 70, un président de la République, Valéry Giscard d’Estaing, se paya le luxe de décider d’un arrêt de l’immigration tout en organisant le regroupement familial et en nommant cet afflux « invasion ».

Ce ne fut cependant que dans les années 90 et plus particulièrement en 1995, que l’immigration en tant que telle fut mise en cause par la société civile comme facteur de difficultés et même de désintégration de la France.

On dut à Max Clos, qui dirigeait la page « opinions » du Figaro, d’ouvrir les colonnes du quotidien à Paul Lambert pour une série d’articles qui firent grand bruit. Des centaines de lecteurs, heureux de voir enfin leurs angoisses partagées et avoir droit de cité, lui demandèrent de créer une association destinée à obtenir la maitrise puis le reflux de ces populations difficilement assimilables. Paul Lambert, croyant que la future élection de Jacques Chirac en 1995 sonnerait l’heure du réveil et de la fin de ces arrivées massives, baptisa son mouvement Renaissance 95, puis en 1998, lorsque le rêve fut passé, il la renomma « la Voix des Français » dont j’eus l’honneur d’être l’un des vice-présidents de 1998 à 2001.

La doctrine de Renaissance 95 était de résoudre le problème du retour des immigrés de la façon la plus humaine possible, et bien que peu d’entre nous aient cru alors à un acquiescement des intéressés pour repasser la frontière, ce fut sur cette ligne que nous militâmes. Entre 1996 et 2000, une manifestation eut lieu par an, la dernière le 13 mai 2000, place Vauban.

Le nombre de manifestants, malgré une campagne intense d’information sur Radio Courtoisie et un tractage non moins important, stagnant depuis un an aux environs de 2 à 3 000, il fut décidé d’arrêter ces marches de protestation. En 1999, devant l’augmentation des émeutes dans les banlieues et les villes de France, je proposai de lancer une organisation du peuple français en instaurant des comités pour prendre en charge la défense de ceux qu’on trainait devant les tribunaux pour s’être défendus ou qui avaient été victimes de mauvais traitements, du viol suivi d’un suicide, à l’assassinat pour des yeux non baissés devant un trio de « jeunes ».

Nous mîmes en place un comité national « SOS Spoliations et violences » disposant de trois organes, un comité national, un comité juridique et un comité de sécurité. Dans le comité juridique siégèrent des avocats de renom, dont Jean-Marc Varaut, un avocat général à la cour de cassation et un juge de tribunal d’instance, et dans le comité de sécurité des commissaires de police et des officiers.

Dans chaque région où nous avions des militants, des comités régionaux et même communaux furent mis en place, charge à eux de remonter vers nous les cas de plaintes non traitées par la justice ou de mises en examen de Français ayant eu à se défendre. Nous eûmes ainsi à traiter des émeutes de Vauvert et de la défense d’un des prévenus, comme à soutenir l’avocat de l’autre accusé qui avait tiré et tué un émeutier mettant le feu à sa voiture sous sa fenêtre. A Roubaix nous offrîmes notre aide à la famille d’un jeune père tué par de jeunes immigrés, ainsi qu’à un autre ménage du val de Marne que nous pûmes exfiltrer de la cité où il était assiégé pour qu’il retrouve en province un peu de calme.

Cette action s’arrêta en 2001, à cause de l’inquiétude que son succès provoqua à la Voix des Français, et de la difficulté à obtenir des victimes qu’elles portassent plainte au pénal.

Or, à cette époque, le nombre d’immigrés n’étaient évalués qu’à 3 millions en France. Il était donc envisageable, par des mesures législatives d’en maitriser le flux puis de l’inverser.

Aujourd’hui, le chiffre des immigrés présents sur notre sol est de 10 millions de personnes dont plus de la moitié de musulmans.

Il est évident que la politique, et donc la législation, n’aura aucune portée, et croire qu’une masse significative d’étrangers installés en France partira de son plein gré est une utopie. Il faudra des évènements considérables et douloureux, pour ne pas dire tragiques, avant qu’un vaste retour s’opère.

C’est ce qu’il faut comprendre et à quoi il faut se préparer. Surtout quand on s’aperçoit que les dirigeants d’un parti politique auquel beaucoup de Français avaient fini par faire confiance se dégagent du problème de l’immigration et entament l’air du « fantasme » si cher aux socialistes.

A ce stade, il n’y a plus d’offre politique valide pour traiter de cette question et le peuple des Européens non musulmans vivant en France doit prendre en main sa survie économique, culturelle et sécuritaire en ne comptant plus que sur ses propres forces.

Il faut donc agir pour devenir des interlocuteurs valables et pouvoir défendre nos valeurs à tous les sens du terme
C’est ce à quoi j’engage ceux qui pensent que la coupe est pleine et qu’il n’y aura de salut que dans la solidarité totale d’un peuple pour se sauver et retrouver le chemin de l’histoire.

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17 Comments

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  • HIBISCUS , 10 novembre 2014 @ 19 h 37 min

    Samuel D’Assenc, par quel moyen renvoyer des français de papier chez eux,
    la loi française ne l’autorise pas, même si ils ont commis des délits. Nous sommes
    obligés de les subir et croyez moi c’est pas de la tarte, ils ne sont pas 10.000, mais
    largement le double maintenant et je ne compte pas les clandestins. Et, horreur,
    Hollande a prévu, pour se faire réélire, d’en faire entrer massivement. Alors, avant
    de fermer nos frontières dans 2 ans……………

  • Samuel D'Assenc , 11 novembre 2014 @ 12 h 45 min

    La nationalité française sera retirée à tous ceux qui sont plus attachés à leur pays d’origine qu’à la France, nous ferons un petit sondage. Les casiers judiciaires seront examinés avec précision. Tous ceux qui auront commis un délit sur le territoire français puis auront récidivé par la suite, seront privés de la nationalité française. Tous ces gens seront ensuite expulsés et le code de la nationalité sera modifié. Ceci est la solution légale au problème.

  • François2 , 13 novembre 2014 @ 14 h 45 min

    C’est possible de supprimer les immigrés, l’immigration et même la notion d’immigration avec “REMPLACER LES IMMIGRES PAR DES EXPATRIES”. C’est tout à fait politiquement correct, et les Africains, par exemple, le font depuis… 50 ans.

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