Oui, la Nation relève enfin la tête !

Pas à La Réunion encore pour le moment, ce qui est bien dommage (Joseph Grondin, seulement 2,39% des voix). Mais ne boudons pas pour autant notre plaisir car, dans la plupart des régions françaises, nous avons vu, presque irrésistible, déferler la vague bleu marine. Il s’est en effet trouvé des millions d’électeurs déterminés, résolus à passer outre la formidable campagne d’intimidation à laquelle, depuis des semaines, ils ont été soumis, la campagne d’intimidation à laquelle se sont livrés contre eux sans relâche tous ceux qui dans les médias ont voix au chapitre, publicistes ou hommes politiques (et jusqu’au premier ministre et au chef du patronat), tous les bons apôtres qui peuvent intervenir à loisir dans les journaux, les radios, les télés où ils sont en permanence accueillis à bras ouverts… Il s’est donc malgré tout trouvé des millions d’électeurs pour nourrir cette immense vague patriote de toutes leurs voix indignées, exaspérées, révoltées par l’incurie et l’irresponsabilité criminelles de nos dirigeants actuels mais prêtes cependant à placer leur espoir dans la possibilité d’un sursaut patriotique.

Ils y auront mis du temps, me direz-vous, ces électeurs ! Depuis le temps que des esprits avisés et perspicaces s’efforcent, inlassablement, de les mettre en garde contre les périls prévisibles, inévitables, que nous font courir une immigration sans contrôle et une islamisation déraisonnable, mais enfin, avec le temps, ils ont fini par ouvrir les yeux (et encore, pas tous, pas assez nombreux : ne reste-t-il pas encore beaucoup trop de citoyens pour gober docilement les salades pourtant très défraîchies et les discours de plus en plus éculés des partis du système ?) Cependant ils ont en effet fini par comprendre, les électeurs patriotes, que c’est à ses fruits, comme il est dit dans l’Evangile, qu’il convient de « juger l’arbre ». Et les fruits de la politique menée par les partis du système, par les amis de MM. Hollande et Sarkozy, sont particulièrement amers : délocalisation et désindustrialisation croissante, hausse continue du chômage, hausse continue des impôts, hausse continue de la délinquance, développement continu du communautarisme et des ghettos ethniques, soumission croissante aux dictats des gnomes de Bruxelles et aux consignes de nos bons maîtres de Berlin et de Washington, et maintenant sanglante éclosion du terrorisme de masse, tandis que nos forces armées se retrouvent engagées jusqu’aux limites du raisonnable dans des interventions militaires souvent intempestives et parfois même contreproductives.

Hier soir, sur les différentes chaînes de télévision, celui qui comme moi aurait voulu retrouver des échos joyeux de ce formidable et réconfortant sursaut national aura été bien déçu. Au lieu des mines réjouies qu’il aurait aimé y voir s’épanouir, il n’aura vu en fait que les mines déconfites, les airs piteux et crispés des représentants des castes médiatique et politique confondues dans la même inquiétude, la même consternation profonde. Et, en regardant ceux-ci s’épancher si douloureusement, partager entre eux les mêmes lamentations éplorées, jamais n’ai-je eu aussi nettement le sentiment d’un complet entre-soi… Jamais d’ailleurs, n’ai-je vu pour ma part semblable soirée électorale, aussi partiale et déséquilibrée. Sur les plateaux, on se serait en effet attendu à ce que la parole soit donnée aux héros du jour, i.e. aux représentants du F.N. dont tout le monde reconnaissait qu’il était sorti grand vainqueur de la confrontation électorale. Pas du tout, même quand certains représentants du Front étaient effectivement présents sur le plateau, ce n’est pas à eux que l’on s’adressait et à qui l’on donnait la parole, ce n’était pas sur les motivations qui pouvaient être celles de leurs électeurs, des Français après tout aussi respectables que les autres, que l’on s’interrogeait, mais c’était à leurs adversaires qu’on tendait en priorité le micro pour qu’ils puissent exhaler leur rancœur et leur amertume, déblatérer tout à leur aise sur leurs cuisantes déconvenues et déverser à foison la litanie d’aimables épithètes qu’ils réservent aux patriotes : extrémistes, xénophobes, agents de la peste brune, etc., etc., etc. Et il fallait voir le mépris des électeurs patriotes qu’avec une franchise désarmante, sans songer un instant à se cacher, tous ces braves gens affichaient sans honte… Les électeurs du FN ? Mais, voyons mon cher, rien que de pauvres malheureux, victimes impuissantes de la crise, des esprits égarés, voire carrément demeurés !

Mais il n’est pas encore temps pour nous de crier victoire. D’abord, la conquête des régions où les nationaux sont arrivés en tête n’est pas totalement assurée. Même en Picardie ou en Provence, là où les espoirs de victoire sont les plus grands, les candidats nationaux peuvent encore être victimes des manigances politiciennes sournoisement ourdies par leurs ennemis coalisés. Et puis surtout, ce n’est pas au niveau régional – on le sait bien – que les problèmes cruciaux de la France vont pouvoir se régler, mais au niveau central, au niveau du pouvoir d’état, là seulement où il est possible de reconquérir l’indépendance et la souveraineté nationale de notre pays. C’est là un chemin difficile, plein d’embûches, qu’il nous faudra parcourir, non seulement avec courage et détermination mais aussi avec une prudence toujours aux aguets. Nos adversaires, en effet, ne nous feront pas de cadeaux : ils l’ont déjà montré, ils sont prêts à tout pour entraver la poursuite du redressement national…

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20 Comments

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  • Pyramide doree , 9 décembre 2015 @ 9 h 06 min

    Ni l’arrogance de Vals qui prend du temps de paroles aux candidats …
    Ce que le CSA on espère saura le décompter, RMC lui offrant sans cesse ses ondes…ni la bêtise crasse du candidat en Paca…ne peuvent empêcher la vague bleu marine de submerger cette classe politique ringarde qui a complètement échouée .

  • Marino , 9 décembre 2015 @ 9 h 30 min

    * Valls: “c’est une arnaque, le Front national”

    Invité de BFMTV-RMC mercredi matin, le Premier ministre a réagi au bras de fer qui oppose le Parti socialiste à Jean-Pierre Masseret, qui refuse toujours de se retirer dans le Grand Est. Mardi soir, le PS lui a retiré son investiture socialiste pour le second tour des élections régionales, qui se déroule dimanche.

    De lui, Malek Boutih qu’il “n’est plus de gauche”. Pourtant, Jean-Pierre Masseret n’en démord pas. “Ni girouette, ni un gamin”, comme il le dit lui-même, le candidat en guerre avec le PS, qui l’a privé de son investiture socialiste dans le Grand Est, refuse de se retirer à la faveur du candidat Les Républicains, Philippe Richert, pour le second tour des élections régionales qui a lieu dimanche. Et les appels répétés de Manuel Valls n’y font, pour l’instant, rien. “Je suis le candidat des citoyens libres”, a encore revendiqué Jean-Pierre Masseret, mercredi matin sur France info.

    Valls appelle de nouveau à voter Richert dans l’Est

    “Il y a trois régions où nous ne pouvons pas gagner, où le FN peut l’emporter. C’est pour cela que nous avons décidé de retirer nos listes. Ces candidats ont été dignes et se sont retirés. C’est la même chose qui doit se passer dans l’Est”, a réagi Manuel Valls mercredi matin sur BFMTV-RMC, appelant de nouveau “à voter pour Philippe Richert”. “J’appelle tous les électeurs de gauche à voter pour le candidat qui représente les valeurs de la République”, a-t-il poursuivi, estimant de nouveau que le seul ennemi, c’était le FN.

    “C’est une arnaque le Front national, quand cette formation parle de sécurité, alors qu’à l’Assemblée ou au Sénat, ils ne votent aucune mesures pour lutter contre le terrorisme”, a-t-il argué, fustigeant également “l’arnaque” d’une sortie de l’euro.”Ca mettrait à genou le pays”.
    “Lorsqu’il s’agit de défendre les valeurs de la République, il n’y a pas une seule hésitation à avoir”, a-t-il scandé, estimant que les partis devaient tout faire pour faire barrage au Front national.

    Alors que Nicolas Sarkozy a estimé mercredi matin sur France inter que le vote FN n’était pas immoral, Manuel Valls préféré prendre ses distances avec cette position. “Ce qui est immoral, ce sont les positions du Front national. L’extrême droite française nous plonge dans ce qu’il y a de pire dans notre Histoire”, a-t-il jugé. Et d’estimer qu’en poursuivant sa stratégie du “ni-ni”, Nicolas Sarkozy “commet une erreur” et “n’est pas clair”.

    “Moi, je n’ai eu aucune hésitation. Nous appelons à voter pour Xavier Bertrand, Philippe Richert ou Christian Estrosi. Et ce que je reproche à Nicolas Sarkozy, c’est l’absence de clarté. Et lorsqu’il y a absence de clarté, on brouille, involontairement ou volontairement, les valeurs.”

    * Manolo devrait participer à “Top chef” avec sa paëlla géante composée des républicains fanés, des restes du PS, des légumes verts écolos, des piments rouges du front de gauche…

  • tartemuche , 9 décembre 2015 @ 10 h 21 min

    pour ceux qui comprennent l’italien, en paca nous avons Estrounsi……….lol

  • wanadoo , 9 décembre 2015 @ 10 h 28 min

    J’ai regardais la tele la ont voit que les journalistes sont tous au PS j’éspère que si un jour par bonheur la droite arrive au pouvoir ils feront comme notre cher président a fait tout ce beau monde cherchera du travail ailleurs a moins que Hollande leurs trouvent une petite place comme il a fait pour tous ses copains de LENA

  • lilou 35 , 9 décembre 2015 @ 10 h 52 min

    Critiquer le front National c’est critiquer le tiers des Français électeurs citoyens, avec une dette de 2000 milliards représente 40 ans de gaspillage et de renoncement est pire que ce que propose le FN. Il faut avoir peut de fierté pour donner encore des leçons de civisme.

  • Marino , 9 décembre 2015 @ 11 h 14 min

    * “Dormez tranquilles, braves gens !Hollande et Valls veillent”…

    – Valls a assuré aujourd’hui sur BFMTV/RMC qu’il resterait à Matignon si le Front national remportait sa ou ses premières régions au second tour des élections régionales dimanche, en appelant de nouveau à la mobilisation électorale.
    «Non! Parce que le combat, c’est le combat d’une vie», a répondu le sinistre du gouvernement socialiste à une question sur un éventuel départ de son poste au cas où le parti de Marine Le Pen remportait au moins une région.
    «J’espère d’abord que nous le gagnerons ce combat. Moi je suis un combattant», a déclaré Manolo qui a tenté «de convaincre les Français qui ne sont pas allés voter au premier tour de venir voter pour les candidats qui représentent- l’avenir — la République- les valeurs de notre pays – ».

    * Ce n’est pas avec des ZUS, des ZRU, des ZFU, des CUCS que l’on réglera le problème. C’est avec une volonté politique forte de réussir à faire le ménage partout où cela est nécessaire. Il serait bon de s’y mettre enfin, car le mal s’étend de jour en jour.

    De quel PAYS parles-tu Manolo avec les doubles nationaux au gouvernement ?

    «Ces gens-là (au gouvernement) aujourd’hui sont détestés, plus personne ne veut les voir. Je ne vois pas d’autre issue à M. Valls que celle de la démission au lendemain du deuxième tour de ces élections régionales», a ainsi affirmé hier Louis Aliot, tête de liste FN en Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon.

    * Bon “On ne change pas une équipe qui perd !”

  • jpm , 9 décembre 2015 @ 11 h 36 min

    Valls fait du sous Goebbels !

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