Tribune libre de Daniel Martinet
Plus que quelques années à travailler et l’heure de la retraite sonnera.
Ma vie professionnelle m’a amené à faire de nombreux séjours à l’étranger de quelques mois ou années et à découvrir certaines coutumes et religions différentes.
Alors qu’en France, les divers gouvernements successifs de droite comme de gauche prennent sans cesse des mesures coûteuses pour l’intégration des étrangers ; nous FRANÇAIS, vivant à l’étranger n’y avons qu’un seul droit, « se taire », et qu’un seul devoir, « payer ».
Je vais vous donner quelques exemples de ce que nous subissons en espérant que ceux-ci feront réfléchir nos politiques.
Lors d’un séjour, après à peine deux heures de présence dans le pays concerné, mon employeur qui était venu m’accueillir à l’aéroport, m’a immédiatement donné quelques directives : « Ici, tu n’es pas en France ; tu dois respecter les coutumes et les lois. Tu ne porteras pas de short, seul le bermuda est toléré, ton épouse devra obligatoirement porter un foulard sur la tête dans les lieux publics et sa jupe ne devra jamais être au-dessus des genoux.”
Pour un premier contact ; ça peut choquer. Par la suite, il s’est avéré qu’il avait raison. Je n’avais vraiment pas intérêt à faire un pas de travers, autant vous dire que j’étais dans un pays musulman et que dans ce genre de pays, on ne cherche pas à intégrer un chrétien.
Dans un autre pays de la corne d’Afrique, je me suis fais interpeller par les forces de l’ordre au volant de ma voiture après m’être arrêté à un « STOP », quoi de plus normal.
Devant mon étonnement, ceux-ci m’ont affirmé, je cite : « Vos roues arrières ne se sont pas arrêtées en même temps que vos roues avant. »
Dans une telle situation ; vous n’avez que deux solutions possibles : Payer une amende en espèces et, bien sûr, aucun reçu ne vous sera délivré, sachant très bien où va aller cet argent ou refuser mais alors là, vous vous retrouvez au poste en cellule ; non pas de 4 ou 5 détenus mais de 30 ou 35, les uns sur les autres. Le temps que votre ambassade soit prévenue ; cela peut prendre plusieurs heures ou même quelques jours. En attendant, on a largement le temps de comprendre que les conditions de détention dans les prisons françaises ne sont pas aussi terribles que ça.
Que faire ? Se plaindre, mais les politiques locaux sont pratiquement tous corrompus et profitent pleinement de leurs pouvoirs. Ils se moquent éperdument de l’intervention de l’ambassade de France.
Dans un autre pays de l’Afrique de l’Ouest, j’ai rencontré un Français qui venait de perdre son emploi de chez un transitaire local, il était catastrophé. Il avait 3 mois pour retrouver un emploi ou alors, il devait quitter le territoire. Bien sûr, sans aucun revenu. Les ASSEDIC et le pôle emploi n’existent pas dans la majorité des pays où j’ai séjourné tout comme la sécurité sociale, les allocations familiales ou la retraite. Évidemment, la prime au retour non plus, comme en France où l’on donne de l’argent aux Roms pour entrer chez eux (aux frais du contribuable) et qui reviennent quelques mois après.
J’ai beaucoup d’autres anecdotes et je pourrai écrire un livre mais ce n’est pas le but recherché.
Alors, Mesdames et Messieurs les politiciens de la République française, vu la conjoncture économique de notre pays où vous ne prônez que la rigueur, ne pensez-vous pas qu’il est grand temps d’apporter certaines modifications à votre politique d’intégration et de penser en priorité aux citoyens français ?
Je reste fondamentalement persuadé qu’il est possible de réduire le chômage, les divers déficits et l’endettement de la France. Il suffit de le vouloir et de prendre les bonnes décisions mais surtout d’avoir le courage de le faire. Je tiens à souligner que je ne vote pas FN, que mon épouse est d’origine étrangère, connue lors d’un de mes séjours, qu’elle s’est bien intégrée en France mais qu’elle ne comprend pas le laxisme qui règne dans notre pays.
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